Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

mardi 17 juin 2025

Des relations devenues toxiques

 Relations problématiques    (Notes de lectures)

                       Cela aurait pu être une belle aventure. Mais les rapports entre l' Algérie et son ancienne métropole ne furent pas un long fleuve tranquille. Ils restent encore marqués par un passé mal digéré, de lourds conflits, une méfiance mutuelle, des ressentiments profonds, après le péché originel de la colonisation et un long affrontement, qui ne disait pas son nom. Sans parler de la longue période de la radicalisation interne au pays, dont de nombreux effets se firent sentir chez nous, du  durcissement de régime d'Alger et de ses alliances, de la sourde animosité entretenue à Paris, dont certains effets se font toujours sentir. Un divorce douloureux, des épisodes mal digérés, des malentendus nombreux et durables. Mais des tentatives de rapprochement épisodiques et souvent tendus, ou les arrières pensées et les coups tordus na manquèrent pas. 



          Un lourd dossier, qui pèse encore sur les mémoires.  L'affaire Apathie relança récemment un problème souvent occulté chez nous. La politique de Macron ne fut pas sans ambiguïtés, la question du Sahara Occidental et de l'immigration venant compromettre une avancée possible. Un "point de non retour", qui ne peut être destiné à durer.                                                                        Xavier Driancour: "...L’arme de l’immigration côté algérien, ainsi qu’économique et culturelle dans une moindre mesure, la riposte graduée côté français, avec toute une palette de mesures très concrètes immédiates ou à plus longue échéance – dont je renvoie à la lecture de l’ouvrage pour en découvrir le détail – susceptibles d’être efficaces et surtout dissuasives pour peu que les autorités françaises aient la volonté de réagir et d’apparaître crédibles en cessant de demeurer dans l’éternelle bienveillance et un angélisme mal à propos. Dans l’idée de sortir enfin de l’impasse dans laquelle nous a menés cette crise et atteindre peut-être enfin l’âge adulte de cette relation historique, afin d’éviter de nouvelles escalades, voire une rupture des relations diplomatiques, pour tourner la page et aboutir enfin à une relation normale entre les deux pays.   Pour cela, deux conditions essentielles sont à remplir, selon l’ancien ambassadeur : cesser d’une part le mélange des genres (passionné) en séparant clairement et définitivement politique intérieure et politique étrangère, seule la seconde devant prévaloir, d’autre part, distinguer le peuple et le pouvoir algérien, ce dernier n’étant par nature que temporaire et s’arrogeant la prétention de représenter le premier, sans que la France y ait rien gagné alors que le peuple est seul celui avec lequel nous partageons véritablement des liens et une histoire, lui qui a exprimé à travers le Hirak – durement réprimé – son désir d’émancipation.  Autrement dit, selon l’auteur, c’est la réciprocité qui doit à présent prévaloir, pour œuvrer ensuite à une saine normalisation des relations et à l’apaisement nécessaire en retrouvant de surcroît un juste équilibre dans nos rapports aussi bien avec l’Algérie qu’avec le Maroc et en élargissant nos relations avec eux, sans oublier bien sûr la Tunisie. En y associant l’Espagne et l’Italie, qui ont également des liens privilégiés avec ces pays.."        ________________

Aucun commentaire: