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samedi 11 décembre 2010

Les copains d'abord ?

Justice malmenée...

...par ceux qui devraient en être les garants, oubliant la séparation des pouvoirs.
Où est l'Etat de droit ?
Montesquieu, reviens!


« Notre société ne doit pas se tromper de cible : ce sont les délinquants et les criminels qu'il faut mettre hors d'état de nuire. »(Heurtefeux).
Justement!...

"Quand un président et un ministre se permettent de critiquer une décision de justice nous ne sommes plus dans un état de droit mais dans une législation bananière ou tout est permis pour satisfaire une politique judiciaire et policière en état d'échecs. Ces politiques résultent des réformes de Sarkozy et de ses attaques permanentes contre les magistrats qui appliquent la loi. La justice est indépendante du pouvoir politique et elle agit dans ce cadre."(A.Mirolo)

Hortefeux critiqué pour son soutien à des policiers condamnés:
"M. Hortefeux, qui n'a pas condamné cette manifestation, a tenu à rappeler que "notre société ne (devait) pas se tromper de cible : ce sont les délinquants et les criminels qu'il faut mettre hors d'état de nuire". Pour Roger-Gérard Schwartzenberg, président d'honneur du PRG, le ministre de l'intérieur a clairement "enfreint la Constitution et le code pénal" en se prononçant sur ce jugement du tribunal de Bobigny.
"Critiquer publiquement le jugement rendu par le tribunal enfreint le principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, qui interdit à l'exécutif de s'immiscer dans le fonctionnement de l'autorité judiciaire"
, souligne-t-il. A ses yeux, le ministre de l'intérieur a "transgressait l'article 434-25 du code pénal" selon lequel "le fait de chercher à jeter le discrédit publiquement sur une décision juridictionnelle dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance". Un délit "puni de plus de 6 mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende".__S'exprimant au nom du Parti socialiste, la députée et ex-garde des sceaux Marylise Lebranchu s'en est pris à la fois à la manifestation des policiers, qu'elle a condamné avec "fermeté", et aux déclarations gouvernementales répétées sur les décisions de justice. "Si on en arrive là, c'est qu'on sent bien qu'il y a une critique permanente de la justice de la part des autorité", a-t-elle dit sur Europe 1. Faisant le lien entre les deux évènements, le député PS de l'Isère André Vallini a estimé qu"'à force de stigmatiser les magist
rats, le ministre de l'intérieur aboutit à susciter des réactions démesurées de la part des syndicats de policiers à l'égard de certains jugements".
Point de vue

_____Des policiers souvent désemparés et instrumentalisés, une justice sinistrée, sans moyens suffisants, quand domine un discours sécuritaire

_______________________"
«Ce n'est pas la bavure qui pose problème et déshonore la police: aucune corporation n'est à l'abri de la faute ou de la défaillance de l'un de ses membres. Le policier ripoux ou brutal n'est pas plus évitable que le prêtre pédophile, le chirurgien malhabile ou le banquier escroc», notait ainsi le sociologue dans le journal qu'il a écrit au cours des sept dernières années de sa vie.«Ce qui déshonore la police n'est assurément pas la faute d'un policier, mais le traitement qui en est fait. Dénégation, dissimulation, destruction ou manipulation des preuves, mise en cause de la victime, pression sur la famille, intimidation des témoins, sélection du juge, voire secret-défense, rien ne manque à la panoplie des mesures destinées à dissimuler la faute, la minimiser quand ce n'est pas possible, l'excuser quand elle est avérée.» (D.Montjardet)
Hortefeux n'est pas ministre de la Justice
Hortefeux persiste et signe
Brice Hortefeux piétine une fois de plus la loi

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