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lundi 16 septembre 2013

Ton univers impitoyâ-a-ble!...

     Dallas n'était qu' une romance sentimentalo-affairiste à l'eau de rose pour ménagères désoeuvrées de plus de 40 ans.....
                    Les méga-riches d'aujourd'hui ne sont pas forcément Texans, ils ont aussi Chinois, Mexicains, Français...avec leurs réussites flamboyantes et leurs pratiques léoniennes.
   Voici venu le temps des riches, des très riches, des toujours plus riches, des superhéritiers, des  immensément riches  décomplexés, au patrimoine autoreproducteur, à croissance géométrique.
 Ils vivent le plus souvent entre eux, hors sol, à mille lieues de la vie commune des simples mortels, dont ils n'ont qu' une idée distante et abstraite, presque irréelle.
Rares sont ceux, qui, comme W.Buffet, déclarent (pour la forme?) ne pas payer suffisamment d'impôts et s'engagent (par mauvaise cosncience?) dans le  Charity business (même si un Américain sur cinq doit se battre pour manger à sa faim).
 La théorie Le fantasme du ruissellement de la richesse ne fonctionne à l'évidence pas bien.
        Mais, il ne faut pas croire, les très riches de l' oligarchie financière, ceux qui accumulent et spéculent plus qu'ils n'investissent, quand ils investissent, qui n'ont comme perspective que la jouissance immédiate et la transmission patrimoniale, ont tout de même bien des soucis...
Même si V. Hugo disait,  "C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches", beaucoup de ceux-ci ne connaissent pas la félicité promise aux z'heureux z'élus du business et de la Bourse...
Ne disons pas qu'ils vivent un enfer, mais les contrariétés ne manquent pas. 
"Un jour, c'est la Jaguar vandalisée ou la villa sur la Côte cambriolée. Le lendemain, mini-krach à la Bourse. Plus de liquidités! Le stress...Harcelés toute leur vie par un Etat inquisiteur, un entourage qui peut vite devenir envieux, les riches n'ont qu'une idée: éviter à leurs enfants de revivre cette épreuve." 
 De plus, ils se disent  maltraités par  un Etat spoliateur, sauf au bord du Lac Léman, où les cieux fiscaux sont plus favorables. 
("Vous sentez le vent de la liberté sur le lac Léman...C'est un pays où l'absence de contrôle permet la créativité. Je suis venu ici pour cette liberté d'entreprendre et d'opérer des mouvements bancaires ou financiers sans qu'ils soient suspects, dit sur Arte Radio le millionnaire Eric Cormier, qui a fui l'Hexagone à cause de 'l'inquisition" anti-riches, se considérant comme "un justicier qui défend la causes des riches..."
[Il fut cependant un tempsRoosevelt ne ménageait pas les riches en temps de crise et ses mesures confiscatoires lui ont succédé un certain temps...]
Ils ne dorment pas toujours très bien,car, quo iqu'ils disent, ils savent que la situation sociale est explosive, du fait d'une situation qui les avantage,  d'une baisse généralisée des impôts pour les plus favorisés, d'une spéculation effrénée à l'échelle de la planète, d'une redistribution en panne..
                 Les superwiners, les prétendus self made men sont souvent rongés par de terribles et destructeurs enjeux de pouvoir.
On l'a vu dans l'univers impitoyable de la famille Bettancourt.
La violence des riches, ce n'est pas seulement la fraude fiscale.
Ce sont aussi le luttes de pouvoir qu'on a pu voir chez Goldman Sachs et ses gentils collaborateurs.
Ce sont aussi les effets psychologiques d'un certain type d' éducation, dont Zorn nous parle dans son roman-confession. 
Alors, Bienheureux les pauvres? 
Non, bienvenues seront les règles qui sauveront les riches des pièges dorés mais mortels dans lesquels ils sont enfermés et remettront en valeur un minimum de redistribution pour un vrai progrès social et humain à l'échelle planétaire. Pour changer les règles d'un tel jeu pervers, un nouveau Roosevelt suffira-t-il?
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- Derrière les 400 Américains les plus riches, les inégalités explosent
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