Peu de monde,en fait.
On connaît mieux Tafta, d'inspiration identique, qui suscite tant de réactions négatives, en Allemagne plus qu'en France, même si les négociations restent en partie marquées par une opacité.explicitement exigée.
Ce n'est pas étonnant. Les discussions devaient rester secrètes pour éviter les vagues devant les enjeux et les conséquences possibles
Surtout depuis 2014, c'est le black out total sur un sujet qui est loin d'être anodin.
C'est une
Ce devait être tenu secret, mais Le 19 juin 2014, le site Wikileaks rend public l'annexe de l'Accord sur le commerce des services en le publiant sur Internet. La publication du document est accompagnée d'analyses critiquant fortement le projet d'accord sur plusieurs aspects : le déroulement opaque et antidémocratique de la négociation qui devait rester secrète, l'ultralibéralisme du traité qui empêcherait toute régulation de la part des États dans des secteurs relevant jusqu'à présent des services publics, la pression exercée par les membres de la négociation sur les pays économiquement moins puissants (notamment les pays en voie de développement) qui se verraient contraints de rejoindre le traité alors qu'il les défavorise largement, et les conséquences du traité qui risqueraient de reproduire des crises financières comme la crise financière mondiale ayant débuté en 2007.
Les service publics de l’eau, de l’éducation, de la santé, des transports, mais aussi l’échange sans restriction de données. Tout est sur la table du nouvel accord commercial que négocient dans le plus grand secret, les Etats-Unis, l’Union européenne et une vingtaine d’autres Etats depuis deux ans dans les locaux de l’ambassade d’Australie à Genève...
La mondialisation financière est aussi concernée.
Les négociateurs veulent mettre en place une totale libéralisation des finances. Un premier vote parlementaire a eu lieu en faveur de cette disposition dans l'ignorance souvent de son véritable contenu et de ses enjeux.
Nous assistons à un risque de dangereux dynamitage des services publics, que la privatisation a déjà affectés.ici ou là.
L'AGSC veut faciliter à outrance l’installation de filiales et autres succursales (les multinationales gèrent leurs cadres au niveau planétaire, sans s’encombrer de visas), une ouverture des appels d’offre (ce qui va à l’encontre de la relocalisation de l’économie), une baisse des droits de douanes (nouvelles pertes pour les budgets nationaux), la libéralisation des marchés financiers (c’est écrit en toutes lettres). Pour les pro-TISA, les services publics sont des services (économiques) d’intérêt général. Ce tour de passe-passe sémantique permet d’imposer la concurrence entre des acteurs privés : la Poste face à des groupes privés comme TNT par exemple. L’OMC considère en effet que, lorsqu’il a des acteurs privés dans un secteur (télécommunication, santé, transport, éducation etc…), il ne s’agit plus d’un service public, mais d’un cadre exclusivement marchand. À ce rythme là, même la police pourrait être privatisée puisque la France fait déjà appel à des entreprises de sécurité pour suppléer au manque de policiers. Il y a donc menace d’un dynamitage de la totalité des services publics.
Un processus qui deviendrait irréversible avec des clauses à effet de cliquet.
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Nous assistons à un risque de dangereux dynamitage des services publics, que la privatisation a déjà affectés.ici ou là.
L'AGSC veut faciliter à outrance l’installation de filiales et autres succursales (les multinationales gèrent leurs cadres au niveau planétaire, sans s’encombrer de visas), une ouverture des appels d’offre (ce qui va à l’encontre de la relocalisation de l’économie), une baisse des droits de douanes (nouvelles pertes pour les budgets nationaux), la libéralisation des marchés financiers (c’est écrit en toutes lettres). Pour les pro-TISA, les services publics sont des services (économiques) d’intérêt général. Ce tour de passe-passe sémantique permet d’imposer la concurrence entre des acteurs privés : la Poste face à des groupes privés comme TNT par exemple. L’OMC considère en effet que, lorsqu’il a des acteurs privés dans un secteur (télécommunication, santé, transport, éducation etc…), il ne s’agit plus d’un service public, mais d’un cadre exclusivement marchand. À ce rythme là, même la police pourrait être privatisée puisque la France fait déjà appel à des entreprises de sécurité pour suppléer au manque de policiers. Il y a donc menace d’un dynamitage de la totalité des services publics.
Un processus qui deviendrait irréversible avec des clauses à effet de cliquet.
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