J'ai eu peur pour Carlos
Il n'ira pas finalement à la soupe populaire.
Il sauve sa (modeste) rémunération.
Comme d'autres pôvres.
Heureusement, les actionnaires sans coeur et rechigneurs n'ont pas été écoutés
Après tout, toucher 764 fois le Smic , ce n'est pas si énorme. Quand on voit les hausses du smic!.
Y a pire ailleurs.
Et il le vaut bien
Chez VW aussi, il a une justice..
Il y aura toujours des mauvaises langues pour dire que l'oligarchie est cynique (*)
Des jaloux, quoi...
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- (*) . Il n’a pas dit comme le président de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, qu’il faisait « l’œuvre de Dieu ».
Mais tout paraît indiquer par ses choix et ses comportements qu’il
n’est pas loin de le penser. Un tel talent ne saurait se plier à devoir
rendre des comptes, encore moins se soumettre à un vote d’assemblée
générale.
C’est donc d’un revers de la main que le conseil
d’administration de Renault, puissamment guidé par son PDG, a accueilli
l’opposition des actionnaires du constructeur automobile à la
rémunération accordée à Carlos Ghosn : ceux-ci venaient de voter à 54 %
contre les 7,251 millions d’euros de salaire versés au PDG de Renault,
qui viennent s’ajouter aux quelque 8 millions d’euros qui lui sont
versés par Nissan. Face à ce vote négatif, une première en France depuis
que les actionnaires ont le droit de se prononcer à titre consultatif
sur la rémunération des dirigeants, le conseil d’administration n’a eu
qu’un mot : « Ce n’est pas aux actionnaires de se prononcer sur la rémunération de ses dirigeants. » Mais à qui alors ? L’actionnaire n’est-il pas celui qui décide, à s’en tenir aux préceptes du libéralisme ?
À
première vue, cette réponse sans appel semble avoir un destinataire
unique : l’État, premier actionnaire de Renault. Pour les défenseurs de
Carlos Ghosn, ce vote n’est qu’un énième épisode du conflit qui oppose
la direction du constructeur automobile à l’État. Depuis des années,
Carlos Ghosn ne cesse de se plaindre de cet actionnaire encombrant, de
lui dénier la moindre légitimité, de chercher à s’échapper par tous les
moyens de cette tutelle, en multipliant les manœuvres et les tactiques
pour faire passer Renault en dehors du champ de contrôle étatique, au
point de dévitaliser le groupe automobile. Il ne peut voir dans ce vote
contre sa rémunération qu’une nouvelle attaque du gouvernement : avec
ses 23,4 % de droits de vote, l’État a fait pencher indéniablement la
balance lors du vote de cette résolution.
Même s’il y a un
avertissement gouvernemental à destination de Carlos Ghosn dans ce vote,
l’opposition à la conduite du PDG de Renault-Nissan est bien plus
large. Cela fait des années que le cabinet Proxinvest, mandaté par des
actionnaires et des investisseurs financiers, conteste la gestion de
Carlos Ghosn en tant que dirigeant à la fois de Renault et Nissan, comme
l’opacité qui entoure ses rémunérations. Il a fallu attendre 2011 pour
découvrir que le PDG de Renault touchait entre 7 et 10 millions d’euros
chez Nissan, ce qui en fait le PDG le mieux payé du Japon. Avec Renault,
il touche 15 millions d’euros cette année, ce qui lui permet de figurer
parmi les patrons les mieux payés du monde....
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