On s'active au Palais.
La moquette est en mauvais état. Il faut faire vite. Il y a urgence.
C'est la faute à Nemo. Et de Brigitte, qui est trop bonne.
Certes, il y a d'autres
Il faut faire face.
Sinon, c'est l'obsolescence programmée.
Tout part en c... même le rêve européen.
Mais il ne faut pas céder, quoique...
La ligne bleue des
Il faut se rendre à l'évidence, Ce n'est pas une surprise, comme dit l'autre:
Des zincs de comptoir aux plateaux « tout info », des tombereaux de commentaires dévalent de tous côtés pour « donner du sens » aux événements tragiques qui déchirent la France. Ces feux follets de l’actu disent la réalité par bribes, attrapent les mots au vol, cherchent des explications sous toutes les pierres – ou pavés – qui jonchent les rues de Paris. Pourtant, la révolte qui éclate aujourd’hui ne devrait pas nous étonner, encore moins nous laisser démunis : voilà des années, déjà, que des essais à la fois profonds et percutants nous préviennent du malaise grandissant et de la colère qui gronde. Ne sait-on pas, depuis Le Capital, de Thomas Piketty, à quel point les inégalités se creusent entre ceux qui possèdent et ceux qui travaillent ? Que la théorie du ruissellement est un leurre qui ne profite qu’aux plus fortunés, comme l’a bien montré Arnaud Parienty ? Que la gauche n’attire plus les classes défavorisées, que l’école n’est plus un ascenseur social, que les tensions s’accumulent et que tout cela crée de terribles frustrations dans la population, tout en alimentant dangereusement les populismes, comme nous le disait récemment Yasha Mounk ? Le « décembre rouge » qui se profile a des racines lointaines et profondes. Depuis des années, nous avons essayé, dans les pages « Penser autrement » de Télérama, de donner la parole à ces chercheurs qui, régulièrement, sont décriés par les politiques – souvenons-nous du « Expliquer, c’est déjà un peu justifier » de Manuel Valls. Voici rassemblés quelques-uns de ces entretiens. Ils en disent sans doute beaucoup plus long sur ce qui se passe sous nos yeux que les tirades politiques bien huilées, ou paniquées, qui s’abattent confusément sur nous...
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