Il est urgent d'attendre.
Dans certaines situations...
Réfléchir avant d'agir, c'est bien.
Balancer sans fin avant la moindre décision, ça pose problème.
L'indécision permanente peut même être pathologique, ou presque.
Même pour les choses bêtes de la vie. Morgen ist auch ein Tag, disent les Allemands.
Tous les ans, c'est la même épreuve.
Qui confine à la névrose.
Je n'arrête pas d'attendre le tout dernier moment pour remplir la rituelle feuille chère à Bercy.
Je m'arrange pour différer au maximum l'envoi de ce précieux document à mon percepteur local.
Je suis atteint, m'a dit mon psychologue, d'un mal étrange:
Un mal que l'on nomme phobie administrative.
Heureusement je ne suis pas le seul à être affecté par cette pathologie difficilement guérissable.
Pourtant, je ne suis pas un grand délinquant financier, Cahuzac n'est
pas mon ami et je n'ai pas de compte aux Îles Caïmans. J'ai même
conscience (héroïsme suprême!) de la nécessité civique de l'impôt, même si sa répartition me pose plus d'un problème.
Mais je suis incurable. C'est pas trop logique et c'est pathologique.
Que ceux qui sont dans le même cas que moi lèvent le doigt.
Nous pourrions mettre en place un groupe d'anonymes
administrativo-phobiques. Juste pour partager et adoucir nos tourments
périodiques...
Mais heureusement le problème est résolu:
C'est à la source que viendront s'abreuver les finances publiques. Plus de souci.
Merci Darmanin, merci Bercy!
Pour ce qui est des revenus "en marge", les petits "extras," je ferai comme d'habitude: ce sera encore le Luxembourg. En deux clicks. Sans procrastiner.
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