Incertitudes
Ça tangue dans le domaine bancaire.
Pas encore bien remis de la dernière crise. Au fonctionnement encore souvent opaque, sans parler des banques qui sont purement spéculatives comme aux plus beaux jours d'avant 2008 ou des shadow banques, qui ne sont pas mineures.
En Allemagne notamment, où l'on attendrait du solide, plusieurs grandes banques sont en péril depuis longtemps, notamment la Deutsche Bank, qui donne des sueurs froides à plus d'un dirigeant à Berlin. Pas seulement.
A Frankfurt, l'heure n'est pas à l'optimisme, pas seulement en raison des événements actuels, conséquences d'une baisse d'activités due au coronavirus, qui peut durer, mais à cause de problèmes structuraux non réglés, d' une gestion discutable.
Alors, si l'Allemagne tousse...l'Europe peut être malade, mais pas seulement. Il va falloir sortir les rustines, alors qu'il y a trop de liquidités de par le monde.Il y a comme un défaut...
Une sorte de tourmente coronavirale fait frémir les spécialistes. qui ne peuvent espérer de l'Etat autant de générosité que lors de la dernière crise.
C'est facile à comprendre
Certains sont plus inquiets que d'autres, pour la finance de l'ombre aussi.
Les réformes annoncées n'ont pas eu lieu ou de manière ultra-marginale, malgré les voeux pieux de l'après-crise. La question de la séparation, fondamentale pour les épargnants, n'a été envisagée que verbalement
Le business-casino a repris de plus belle, au dépend de l'investissement réel, productif, malgré les aides de la BCE, qui est maintenant à bout de souffle.
A quand les réformes de fond, naguère promises, mais jamais vraiment réalisées? La finance au service du bien commun, prioritairement orientée vers les investissements d'avenir dont on a tant besoin aujourd'hui.
"Mon ennemi, c'est la finance" disait bien imprudemment un futur président, qui fit si peu pour tenter de la maîtriser et de dégager l'Etat de son emprise...
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