Kaboul: effondrement
Tout ça pour ça! Pour en arriver là? Un échec cuisant, prévisible. Comme le fut la déroute saïgonnaise, dont la leçon ne fut pas retenue. La politique d'"ingérence" trouve là ses limites tragiques, comme ce le fut ailleurs. Politique d'aveuglement et d'intérêts impériaux à court terme, de dérives bushiennes, des services de renseignement et des objectifs du Pentagone perméable aux influences des lobbies militaro-industriels, contre lesquels Eisenhower avait mis en garde à une époque. Le principe d'ingérence "au nom de la démocratie" a montré une fois de plus ses limites et ses arrière-pensées. Pas plus que l'armée fantoche sud-vietnamienne n'a résisté longtemps, l'armée américano- afghane, formée à la hâte et à grands frais, n'aura tenu longtemps.
-Saïgon évacué - |
Washington comme Dracula, a engendré un nouveau monstre, qui lui revient à la figure et qui met Biden dans l'embarras, piégé par des années d'errance d'erreurs et de cynisme manifestes, depuis les fanfaronnades de l'équipe néoconservatrice bushienne menée par le cynique Dick Cheney. Une guerre sans fin, qui connaît une issue tragico-comique qui place le pays, au carrefour de nombreux enjeux géopolitiques, devant une nouveau scénario redouté par la population, dont on peut deviner qui pourra en tirer bénéfice. L'Otan inféodé s'est une nouvelle fois compromis dans une aventure qui ne pouvait être qu'un fiasco.
-Kaboul évacué- ___________________________________________________________ |
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