Dont on nous rebat régulièrement les oreilles
Un vrai faux problème. La dette privée est une chose, la dette publique en est une autre. Et c'est un non-sens de comparer la deuxième à la première, comme nous y sommes poussés, comme on voudrait nous le faire croire bien souvent. La dette de l'Etat n'est pas la dette des ménages, comme nous avons tendance à le croire, comme certains ont intérêt à nous le répéter. Il faut souvent y revenir, pour dissiper de gros malentendus, même si c'est souvent contre-intuitif au premier abord. Il est bon de refaire le point rapidement. Si certains hommes politiques et même parfois certains économistes brandissent l'épouvantail de la dette au nom de la rigueur, il ne faut pas être dupe, comme le Sénat lui-même, qui ne dramatise pas. Même si certains Etats peuvent se trouver temporairement dans des situations difficiles du fait d'une gestion peu orthodoxe, comme l'Argentine aujourd'hui ou encore la Grèce, mais qu'on a largement contribué en Europe à se mettre dans le rouge. "... Les questions monétaires, comme les questions liées au travail, sont loin de se résumer à des dispositions techniques et qu’elles déterminent, et sont déterminées, par une configuration sociale, politique et institutionnelle d’ensemble. Dit autrement, l’institution sociale qu’est la monnaie n’a pas la même forme selon le régime économique ou politique qui régit l’ordre social. C’est pourquoi faire preuve de volontarisme en matière monétaire, comme on peut le faire en annulant la dette publique détenue par la BCE, c’est aussi récupérer une part essentielle de pouvoir démocratique sur des institutions aujourd’hui intouchables et nous donner les moyens à l’avenir de modifier leur forme en profondeur..."
__ Il fut un temps, en France, où le dette fut presque abyssale. A la suite des deux dernières guerre notamment, à cause des destructions massives e des emprunts internationaux qui furent nécessaires, comme dans d'autres pays. L'Allemagne, notamment, pour qui la dette, pour des raisons politiques et certainement nécessaires, fut plusieurs fois effacées. A Paris, la dette des années 60 fut particulièrement préoccupante, mais la décision gaulliène de refonder une monnaie et de sortir de l'ornière financière et économique, favorisa un redressement rapide et spectaculaire, qui plaça le pays au rand des puissances majeures. Tout en cédant rien à l'"ami américain". Comme le rappelle Contre-attaque:
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