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mardi 21 janvier 2025

Secrets de Bercy

On ne nous dit pas tout...Rien n'est clair [Notes de lecture critique]

           Un pognon de dingue, disait- il...Les chiffres se suivent et ne se ressemblent pas. On attend toujours les conclusions de la commission chargée de mettre au clair les causes du la dette française, annoncée comme abyssale. Les données chiffrées ne concordent pas toujours et il y a des sorties de route.                                                                                                            Un déficit surestimé? "...La situation est-elle vraiment aussi catastrophique que nos Cassandre le laissent entendre, et la France est-elle, cette fois, « en faillite » ? Emprunte-t-elle « le même chemin que la Grèce » comme l’affirme Eric Ciotti ?  D’une part, pourquoi ceux qui entonnent systématiquement les refrains de « la dette, la dette, la dette ! » et « le déficit, le déficit, le déficit ! », ne mentionnent-ils jamais les éléments suivants ? La hausse de la dette en euros, notamment depuis 2022, date à laquelle elle a dépassé les 3 000 milliards, n’a pas grand sens si on ne tient pas compte de la forte inflation et elle baisse en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) depuis début 2021. Les dépenses publiques reculent en pourcentage du PIB et le déficit s’est réduit fortement depuis 2020, année durant laquelle il atteignait - 9 %. Et si le déficit s’est accru à 5,5 % en 2023, c’est en raison d’une chute marquée des recettes publiques, le taux de prélèvements baissant. Certes, la situation de la France apparaît effectivement comme l’une des plus dégradées des pays européens (loin derrière l’Italie toutefois), mais l’Hexagone joue dans un groupe de deuxième division des pays de l’OCDE concernant la dette, largement devancé par les Etats-Unis et bien sûr par le Japon..."


            On ne parle guère d'un phénomène qui a pris de l'ampleur ces dernières années: les aides massives et souvent sans contrôle et sans retour aux entreprises, quelles qu'elles soient.. Non pas que certaines aides soient illégitimes ou infondées, si leurs effets sont contrôlés Les assistés ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Ceux d'en haut tiennent une place considérable.                 Cette perfusion représente le premier poste de dépense de l'Etat. Une aide déjà critiquée en haut lieu...

";..Une partie des profits échappe à la taxation par des mécanismes d’évitement fiscal. Le Conseil d’analyse économique estime à 15 milliards d’euros par an le manque à gagner en termes d’impôt sur les sociétés. Le montant total de l’évitement fiscal est, lui, estimé à 39,8 milliards d’euros – autant de milliards que les travailleurs ne perçoivent pas (ils sont exclusivement distribués aux actionnaires) et qui sont soustraits à la richesse nationale. Le phénomène tend qui plus est à croître dans le temps (1 milliard de profits délocalisés à l’étranger en 2001, 10 milliards d’euros en 2008). L’optimisation fiscale biaise la mesure de la profitabilité des entreprises : si la taille du gâteau n’est pas correctement mesurée, le gâteau n’est pas correctement partagé. Ainsi, les plus grandes entreprises sont plus rentables que ne laissent paraitre a priori les chiffres – même si l’optimisation fiscale n’est pas l’apanage des grandes multinationales : il peut aussi exister des cas franco-français d’optimisation fiscale avec des petites entreprises. Mais de fait, la taille de l’entreprise peut être corrélée avec ses capacités à cacher ses profits..."

    Un maquis finalement difficile à évaluer. Un dérapage évitable...

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