Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

dimanche 22 avril 2018

LU

__ De quelques arguments discutables
            Sur l'ISF, le pouvoir d’achat, la SNCF 
                   Des contre-vérités aussi. Sait-on vraiment où l'on va?
                     Voir ce que sont devenus les chemins de fer britanniques.
                  Des calculs effectués en 2017 par le Trade Union Congress, la plus grosse centrale syndicale de Grande-Bretagne, ont montré que les Britanniques dépensaient en moyenne 14 % de leur salaire pour se rendre en train sur leur lieu de travail, contre 2 % pour les Français et 3 % pour les Allemands et les Espagnols....    C'est souvent peu dit.
                             Un contre-modèle, aux dires d'une Britannique.
         
__ Frappes en Syrie :  démentis d'autres pays

__ Système de santé britannique: bien plus malade que le nôtre.

__ La barbe: un symbole viril? chic et choc.

__ De drôles de bêtes

__ ll y a douleur et douleur.

__ Pour un new deal européen? oui, mais...

__ Le néo-sionisme israëlien vu par l'ex-ambassadeur israélien en France

__ Mauvaise nouvelle venue d'Allemagne pour Macron
                        "Le parti conservateur d'Angela Merkel en Allemagne a pris nettement ses distances lundi 16 avril avec les projets de réforme de la zone euro d'Emmanuel Macron, à la veille d'un discours du chef de l'Etat français au Parlement européen. L'Union démocrate-chrétienne (CDU) de la chancelière a notamment émis des critiques sur l'idée de création d'un budget propre à la zone euro pour aider les investissements. "Je ne pense pas que cela soit une bonne idée" d'avoir un deuxième budget distinct de celui qui existe déjà pour l'Union européenne dans son ensemble, a indiqué à la presse la secrétaire générale et numéro deux du mouvement, Annegret Kramp-Karrenbauer, une très proche d'Angela Merkel..."
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samedi 21 avril 2018

Rêves de Berck

Berckofolies____________________________________________________________________

Voir Malte...

...Et mourir. Assassiné.
                                       Vue de loin, l' île ne manque pas de séduire.
                                             Mais vue de près, par une journaliste pugnace et trop curieuse, ce n'est pas la même chanson. Daphné en savait trop. Elle l'a payé de sa vie. Les commanditaires courent toujours. Comme pour Jan Kuciak, en Slovaquie.
                             Inutile de dépenser des fortunes pour jouir d'un accueil permanent et chaleureux.
    Pas besoin de prendre des risques à s'aventurer au bout de la planète, comme au Panama ou sur certaines îles peuplées parfois de Caïmans.
         Ni non plus de faire trop de kilomètres et de se compliquer la vie.
             A Londres, on se sent déjà loin de chez soi.
   Tout près de chez nous, on peut faire de charmantes découvertes.
  Par exemple, qui connaît bien le Luxembourg, d'où notre bon Mr Juncker est originaire?
     Qui a déjà visité la petite Andorre, sans parler du Liechtenstein, de Monaco, et surtout de la Suisse, si attractive?...La liste n'est pas exhaustive, bien sûr.
    Le paradis est à deux pas, où l'on peut optimiser sa vie, échapper au poids de contributions trop pesantes, donc profiter à moindre frais.
      Optimisons donc sans peine et sans risques...ou si peu.
                                         Un peu de prudence s'impose quand même.
        La presse s'attarde ces temps-ci sur un attractif petit îlot au sein de l'Europe, trop souvent délaissé.
          La discrète Malte fait enfin parler d'elle. Une publicité méritée.
    Les contributions de quelques touristes, connus ou moins connus, ne pouvaient suffire, il fallait une information plus large.
     L'île est ouverte à tous, sans discrimination.  Suivez le guide...
       Mais il n'y a pas que l'optimisation fiscale. Il y a la corruption, parfois d'Etat. Avec ses violences.
                Dans cet Etat européen si ordinaire qu'on finit par oublier, qui ne soulève aucune tempête dans les institutions bruxelloises, se passent des choses terribles, dignes d'une mafia sud-américaine.
      Pourtant du beau monde s'y met à l'abri. En toute tranquillité et discrétion.
         Des multinationales bien connues viennent y trouver refuge.
  En fait, derrière les apparences,  la corruption mine les institutions.
                          Derrière l'opacité financière et une façade avenante, l'île est gangrenée depuis longtemps. Comme d'autres Etats, pourtant montrés du doigt.
On s'y livre, entres autres,  à de fructueux commerces de passeports permettant à certains hommes d'affaires fortunés d'acquérir le droit de mettre un pied dans l'espace européen et d'y bénéficier de faveurs, comme racheter légalement des entreprises, même en France.

                  Lîle aux fantômes n'a pas encore été grondé par le bon Mr Juncker, qui n'était pas informé, bien sûr.
        L'Europe a besoin de lunettes, dans sa myopie sélective. Les pratiques panaméennes sont à nos portes.
     Le collectif de journalistes européens, qui s'est engagé à poursuivre le travail d'investigation mené dans la solitude par Daphné, aura-t-il le cran d'aller jusqu'au bout de ses recherches? L'indignation ne suffit pas.
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vendredi 20 avril 2018

Panem et circenses

Notre pain quotidien
                                       Long comme un jour sans pain.
                                                                                           Si les jeux collectifs ne furent pas toujours d'actualité dans l'histoire des hommes, le pain fut depuis longtemps un enjeu central dans leurs pratiques alimentaires. Du moins en Occident.

   Bien avant le monde romain, le pain fut une préoccupation qu'on peut appeler politique, tant son importance, ses conditions de fabrication, de conservation et de stockage dépassaient l'histoire individuelle et familiale
   Le pain et le vin ont longtemps eu une dimension hautement symbolique, parfois religieuse. C'est par un signe de croix sur la croûte de la boule de pain que le chef de famille entamait le repas. Le pain fut et reste au centre du rituel religieux comme signe de transsubstantiation et de partage
     Aujourd'hui encore, dans certains pays et à certaines périodes, comme lors de famines ou les situations de pénuries d' il y a peu, en Egypte notamment, quand le prix du main flambe, c'est le pouvoir qui peut être menacé.
   Il n'ont plus de pain disait-on à Marie-Antoinette et on connaît sa réponse légendaire, réelle ou fictive, de nantie ignorante des besoins fondamentaux du peuple, qui ne mangeait du gâteau que rarement, surtout après une succession de mauvaises années de production en blé.
   Pour des raisons d'intérêts à courte vue, le blé peut être objet de spéculation ou être mal conservé ou distribué par défauts de structure adéquates
  Au Maroc, régulièrement, le problème du blé est comme un indicateur de stabilité politique.
    Comme en Egypte il y a peu, Le pain y est aussi devenu le symbole de revendications plus larges, pour des conditions de vie dignes et équitables, ainsi que pour une participation effective à la vie politique d’une région souvent marquée par le paternalisme.
  Sans les subventions sur le pain et la diffusion de la télévision contrôlée, le régime, encore révéré, tiendrait-il sous la poussée des revendications, voire des émeutes, dans certaines régions?
      _______    La multiplicité des proverbes sur la pain témoigne de son importance historique fondamentale:  "Chair vin et pain, font perdre la faim "
   "Mieux vaut pain en poche que plume au chapeau "
Le pain n'est pas toujours bénit.
      Nous avons oublié l'importance du pain , son rôle nutritionnel central dans les sociétés rurales traditionnelles .
    Plus récemment , dans les années cinquante où la pénurie d'après-guerre hante encore les esprits il fut parfois source d' empoisonnements (Pont-St-Esprit)
.
   Sous l'Ancien Régime, "la légitimité des dirigeants est à la mesure de leur capacité à fournir le bon pain, le pain blanc..." (A. Garrigou).
     Jusqu'au Second Empire le prix du blé fut un problème hautement sensible (Après une sombre période, celle de la taxation du pain entre autres, fut proclamée en 1863 la liberté du commerce de la boulangerie)
A partir de la fin du XIXème siècle, le pain français s'est distingué. A la question "dans quel pays mange-t-on le meilleur pain ?", les réponses étaient unanimes : "C'est en France".)

    Quoique le pain industriel qui n'a plus qu'un rapport lointain avec le pain d'antan n'ai pu la même saveur, la qualité du blé s'étant standardisée et les modes de fabrication, industrialisés.
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Le pain maudit. Retour sur la France des années oubliées 1945-1958: l'affaire de Pont-St Esprit.
La Guerre des farinesEmeutes fromentaires en France -Bourguinat (Objet application/pdf)
-Histoire du pain - Histoire>>L'histoire du pain>>Amazon.fr: histoire du pain: Livres
-Histoire de la boulangerie
-Un patrimoine universel
-Espace Pain Information
-Notre pain quotidien - (film, 2005) - Wikipédiia
-78 expressions et proverbes de langue française
-42 expressions et proverbes d'ailleurs..
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Le problème de l'autosuffisance alimentaire se pose encore:
- Du riz, des hommes et du marché>>> Emeutes de la faim>>>Multinationales et agriculture>>>Famine mondiale : causes, remèdes ?>>> Agriculture et spéculation>>>Prix alimentaires : le vrai et le faux

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jeudi 19 avril 2018

Main imaginaire

    Celle de Dieu...
                        Pas celle de Rodin..
    Mais celle,  élaborée par certains économistes pour parler, dans leur domaine, de l'harmonie et des progrès créés par le jeu libre des marchés.
        A.Smith, considéré comme le père de l'économie moderne, fut l'initiateur de cette notion, qui fit florès au XIX siècle, reprise par les néo-classiques à leur manière, plus récemment par les néolibéraux et qui n'est pas encore absente de certains esprits aujourd'hui. 
Elle désigne dans son esprit la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
   Malgré les critiques régulières de cette métaphore, notamment par des économistes comme le prix Nobel d'économie Joseph E Stiglitz, qui invite à nouveau en 2003 à ne pas surestimer la portée de ce concept : « Si c'était une vérité absolue, la morale n'aurait plus aucun contenu. Nous n'aurions jamais à nous demander : qu'est-il juste de faire ? Il nous suffirait de nous poser la question : que voulons-nous faire, qu'est-ce qui nous ferait plaisir ? On pourrait dire que les entreprises ont été nourries avec ce double langage.
     Ou bien  Robert Shiller, prix Nobel 2013, qui pointe la responsabilité de ce genre de politique dans la crise économique de 2007-2008, crise qui a nécessité l'intervention massive et coordonnée des États et des banques centrales pour en limiter les effets dévastateurs.
    Selon Smith, ce n'est pas l'altruisme qui fonde l'intérêt général, mais bien au contraire, c'est la recherche de son égoïsme propre qui est source de richesses communes« Le produit du sol fait vivre presque tous les hommes qu'il est susceptible de faire vivre. Les riches choisissent seulement dans cette quantité produite ce qui est le plus précieux et le plus agréable. Ils ne consomment guère plus que les pauvres et, en dépit de leur égoïsme et de leur rapacité naturelle, quoiqu'ils n'aspirent qu'à leur propre commodité, quoique l'unique fin qu'ils se proposent d'obtenir du labeur des milliers de bras qu'ils emploient soit la seule satisfaction de leurs vains et insatiables désirs, ils partagent tout de même avec les pauvres les produits des améliorations qu'ils réalisent. Ils sont conduits par une main invisible à accomplir presque la même distribution des nécessités de la vie que celle qui aurait eu lieu si la terre avait été divisée en portions égales entre tous ses habitants ; et ainsi, sans le vouloir, ils servent les intérêts de la société et donnent des moyens à la multiplication de l'espèce. »
      Sans prendre à la lettre cette affirmation, il y a bien cette croyance toujours latente, surtout entre deux crises, que l'ordre économique donné est dans l' "ordre des choses" et que, malgré les dysfonctionnements et les injustices, il ne peut être que positif et facteur de progrès.
    Mais quel ordre économique?
           Livré aux seules lois du marché, on a pu voir où nous menait et ou nous mène la "spontanéité" des marchés
Une main invisible qui ne serait créée que pour les besoins de la cause, par les intérêts des seuls puissants, des plus favorisés par un système qui leur profite. Les analyses de certains avaient déjà pointé le problème lors de la terrible crise de 1929. Mais Hayek, nouveau phare du néolibéralisme et ses épigones ont oublié les leçons, dénonçant toute action publique régulatrice, arbitrale.. Pourtant, la régulation, qui  ne va pas de soi, est nécessaire. l'histoire économique le montre abondamment. Encore faut-il que les instances publiques, l'Etat, soit des arbitres neutres, sans connivence avec les intérêts affichés ou masqués.
         Ici comme ailleurs, le diable se cache dans les détails, les subtilités idéologiques, les fantasmes et les constructions imaginaires après-coup.
       Et si Dieu n'avait pas de main? Et si le désordre n'était pas consubstantiel à la marche d'un capitalisme à courte vue? Et si la spéculation, la finance, qui a pris le dessus sur l'économie réelle, n'était pas un risque majeur pour tous?
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mercredi 18 avril 2018

Google en cause

Quand l'empire vacille
                              Après les déboires de Facebook, le grand aspirateur de données numériques connaît les affres de critiques redoublées.

  Après la grandeur et la complexité, la décadence? Faut pas rêver...
      C'est peu de dire que le fonctionnement du mammouth numérique pose problème. Et pas qu'un peu...
    C'est la vie privée qui est en question. Pas seulement la gestion discutable de ce monopole de fait qui a su se rendre quasi-incontournable.
    Même pour les opérations les plus banales, les services "gratuits" du géant peuvent coûter cher en données privées.  Même pour des services plus sérieux et professionnels..Même au coeur de technologies apparemment innocentes.
   Big Brother et ses puissants algorithmes ont plus d'un tour dans leur sac pour capter des données sensibles, ne serait-ce qu'à des fins marchandes, sans que l'innocent utilisateur puisse s'en douter, pisté même par son smartphone. Et on ne serait qu'au début d'un processus, nous dit-on.
   Mais les critiques envers Google  ne se limitent pas à cela
 Malgré ses tentatives de séduction, la firme ne peut cacher longtemps ses failles béantes, malgré des démentis, des tentatives de réhabilitation, ses intrusions, ses pratiques fiscales (too big to fail), salariales
   Difficile de voir l'avenir en Google, car l' empire empire s'il reste en l'état, même avec quelques réformes, ajustements et sanctions. Ce n'est pas à l'échelle d'un Etat, ou même de UE  seule que les choses sont susceptibles de changer à l'égard du redoutable moteur. Des alternatives existent mais partielles et minoritaires pour l'instant.
  Google fait aussi dans la diplomatie secrète.  Google tisse sa toile.
« Nous croyons en un Internet ouvert et libre pour tous. (...) Nous croyons en la bonté des hommes », disait, messianique, l'ancien PDG de Google, Eric Schmidt. Tout le monde il est beau....dans la grande famille libérale-anarchiste des individualistes-consommateurs du Net, qui va changer le monde.
    Amen! 
C'est beau comme du Rousseau!
     Il nous gâte, nous comble, en nous offrant des services multiples et variés presque gratuits et permet de nous ouvrir toutes les portes de la connaissance.
Tout ça pour quelques clics. 
      C'est comme un nouveau Siècle des Lumières qui s'ouvre à nous.
Le Grand Moteur " s'est donné comme mission « d'organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile.."
   De la naissance à la mort ...et au-delà... Google nous assure de sa sollicitude...
          Mais il y a un petit problème, un problème de rien du tout. 
Cette sollicitude n'est pas désintéressée et est un rien indiscrète.
    Les projets du Big Brother ne manquent pas de créer du souci.
Il étend son empire sur la Toile de manière problématique...  
                        Google  (malgré quelques ratés et faiblesses) pèse plus lourd que Coca-cola.
  Il y a donc plutôt un gros problème.
Google tisse sa toile, dans une dérive monopolistique.
       Il établit une hégémonie planétaire qui inquiète, dans son  ambition  même, devenant incontournable, jouant de plus sur l'optimisation fiscale.

    On perçoit tous les dangers possibles pour la vie privée. 
      Même Microsoft s'inquiète

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mardi 17 avril 2018

Point d'histoire

Nouvel éclairage sur un lourd héritage
                                                    On le sait, la violente déflagration  de la guerre de 14 a débouché sur une destruction/restructuration géopolitique profonde de l'Europe et du Levant, à la fin de certains empires, à la dislocation de certaines puissances, dont l'empire ottoman, soutien de l'Allemagne et depuis longtemps objet de convoitises de la part de le Russie, de la France et surtout de l'Empire britannique.

      Un Empire qui avait besoin d'espace et de sécurité pour ses possessions orientales et pour ses premiers développements  pétroliers.
    C'est dans un contexte qui naquirent, sur un coin de table, les accorts secrets franco-anglais Sikes-Picot, puis la très controversée déclaration Balfour, il y a cent ans, où était envisagée la création d'un foyer national juif en Palestine, libérée du joug ottoman, une terre qui n'était pas sans peuple, comme l'a prétendu Golda Meir. Le grand jeu commençait là-bas, imprévisible dans ses conséquences.
   La Palestine devait être sous contrôle pour garantir la sécurité des intérêts de Londres, pas seulement à cause de la valeur stratégique du canal de Suez.
      Une boîte de Pandore était ouverte, dont les conséquences, parfois tragiques, sont toujours présentes.
         Philippe Simmonot, journaliste au Monde, dresse un nouveau bilan ce qu'il appelle usiècle de malédiction:
                  "....Un an après leur signature, les accords Sykes-Picot sont foulés au pied par une Grande Bretagne qui veut faire de la Palestine un Buffer State – un Etat-tampon – pour sauvegarder le canal de Suez, le cordon ombilical de la Route des Indes impériales. Sans exonérer les autres constructions impériales et leurs conséquences historiques, il faut bien constater que l’héritage du colonialisme britannique a généré et continue à nourrir les foyers les plus profonds et les plus meurtriers des crises internationales : Apartheid Sud-Africain, partition Inde/Pakistan, Arabie saoudite/Qatar, partition de l’Afghanistan, implosion de l’Irak et de la Libye, guerre des Malouines et, last but not least, le conflit israélo-palestinien !
      Les diplomates britanniques – au premier rang desquels Winston Churchill dont la résistance sans concession à l’Allemagne nazie a occulté tous les coups politiques les plus tordus – n’ont eu de cesse d’instrumentaliser les minorités ethniques et la religion musulmane au service des intérêts de la Couronne. Avant que Washington n’en comprenne et n’en détourne toutes les ruses, Londres est l’un des principaux sponsors de l’Islam politique et de son revers consubstantiel : le sionisme !
       Et c’est l’un des grands apports de la leçon magistrale de Philippe Simonnot de rappeler comment cette idéologie politique s’est élaborée initialement contre les Juifs eux-mêmes. A la fin du XIXème siècle, nombreuses furent les communautés juives d’Europe qui combattirent résolument les mots d’ordre des premiers sionistes et de leur chef de file, le journaliste autrichien Theodor Herzl.        C’est à lui, traumatisé par l’affaire Dreyfus, que l’on doit la formule mortifère – « un peuple sans terre pour une terre sans peuple ». Adossé à cette ineptie ethnographique, Theodor Herzl mise sur l’antisémitisme pour conforter les chances de réussite de son futur Etat juif. Comme il l’écrit à son confrère de la Neue Freie Press, Ludwig Speidel « l’antisémitisme, qui représente parmi les masses un courant puissant et inconscient, ne portera pas tort aux Juifs. Je le tiens même pour un mouvement utile du point de vue de la formation du caractère des Juifs. (…) L’éducation s’accomplit seulement par des coups durs. Il se produira un processus de sélection à la Darwin. Les Juifs s’adapteront eux-mêmes. Ils sont comme des phoques que la nature jette dans l’eau. Ils prennent l’apparence et les habitudes des poissons, ce qu’ils ne sont certainement pas. Une fois qu’ils seront retournés sur un terrain sec, et qu’on leur permettra d’y rester pendant quelques générations, ils transformeront de nouveau leurs nageoires en pieds »
     Philippe Simonnot en tire une première conclusion : « pour nous, la Déclaration Balfour est non pas un succès, mais un échec du lobby juif. Corollaire : ce n’est pas la pression du sionisme qui a enfanté la Déclaration Balfour, c’est la Déclaration Balfour qui a fait du sionisme un authentique mouvement politique du fait que la plus grande puissance de l’époque validait son projet.        Auparavant, ce même projet n’intéressait qu’une minorité juive venue principalement d’Europe centrale et orientale et de Russie, rencontrant une forte opposition partout en Europe occidentale et aux Etats-Unis »...."

    A la lumière de cette relecture, la« légitimité historique » de Benyamin Netanyahou à propos de la terre d'Israël, prend un autres sens, revue à la lumière des données de l'archéologie récente et des analyses des nouveaux historiens israëliens, comme Shlomo Sand et d'autres.
     La fuite en avant, observée encore dramatiquement aujourd'hui s'appuie sur un mythologie forte, forgée de toutes pièces, dont beaucoup de Juifs, pas seulement ultra-orthodoxes, dénoncent depuis longtemps le caractère non pertinent et dangereux, comme le journaliste franco-israëlien Charles Enderlin.  
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lundi 16 avril 2018

Points de vue

__ Il y a un os.

__ Ce que sont devenus les chemins de fer britanniques.

                  Des calculs effectués en 2017 par le Trade Union Congress, la plus grosse centrale syndicale de Grande-Bretagne, ont montré que les Britanniques dépensaient en moyenne 14 % de leur salaire pour se rendre en train sur leur lieu de travail, contre 2 % pour les Français et 3 % pour les Allemands et les Espagnols
                             Un contre-modèle, aux dires d'une Britannique.

__ Sûreté nucléaire : l'inquiétude demeure.

                                     Prolongement des centrales nucléaires: quels coûts?
                                            EPR de Flamanville : de nouveaux soucis.

__ Grosse quincaillerie à vendre.


__ Rénovation énergétique du logement : les conditions de la rentabilité:

                    ... 25 % (de Français) résident dans 7 à 8 millions de « passoires thermiques » consommant plus de 330 kWh/m2… Et c’est le plus souvent ici que vivent des ménages déjà en situation de précarité énergétique...

__ Facebook et le « paradoxe de la vie privée »:

__ Un mal qui répand la terreur


__ Total, le Congo, le FMI et le « fonds vautour. »  __________________



Qui a influencé qui?__ 
En débat.  
        Syrie: "inéluctable riposte occidentale ou frappes à dingues ?  
                     "...Il convient alors de revenir sur ce que seraient les « buts de guerre » des Etats-Unis et de leurs alliés. L’économiste Jeffrey D. Sachs, qui n’est pas un de mes amis et dont j’ai dénoncé la politique quand il conseillait Boris El’tsine et Yegor Gaïdar en Russie, décrit très bien les contradictions de la politique des Etats.... Ce que dit Jeffrey Sachs est intéressant à plus d’un titre, et ne serait-ce que parce qu’il était bien placé auprès de l’appareil d’Etat américain. Il commence à expliquer que les Etats-Unis ont fait une erreur stratégique il y a 7 ans de cela, et que la CIA (avec l’aide de l’Arabie Saoudite) cherchait à renverser Assad. Puis, pour décrire les réseaux qui poussaient (et qui poussent toujours) à la guerre il emploie la formule de « Permanent State ». C’est, en un sens, ce que l’on pourrait appeler la « bureaucratie », mais dans un sens plus pervers ; cette formule désigne en fait aussi ce que le Président Eisenhower appelait en son temps le « complexe-militaro-industriel », mais un « complexe » où l’idéologie jouerait certainement un rôle plus important. Enfin il conclut en appelant Donald Trump à se fier à son instinct qui lui conseillait de se dégager au plus vite du bourbier Syrien.
 Les propos de Jeffrey Sachs sont à mettre en parallèle avec ceux de nombreux hommes politiques en Europe, de Jeremy Corbyn et Jean-Luc Mélenchon à gauche à Matteo Salvini ou Jacques Myard et Gérard Longuet à droite. De fait, l’intervention militaire que veulent nos hystériques va-t-en-guerre, que ce soit BHL, Hollande ou Macron et ses soutiens n’aurait pas d’autres résultats que de faire monter la tension jusqu’à des extrêmes et de nous mettre hors-jeu quant à l’avenir du Moyen Orient..."__
          "....En matière de politique étrangère, Emmanuel Macron fait pire que son prédécesseur François Hollande », déplore un ambassadeur de haut rang, « car prétendre qu’après ces bombardements la France pourra revenir dans le jeu diplomatique du Proche Orient est une parfaite illusion. Notre pays s’y est mis hors-jeu depuis mars 2012, lorsque Alain Juppé a pris la funeste décision de fermer notre ambassade à Damas ...."
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dimanche 15 avril 2018

Echos du Palais

On ne nous dit pas tout.
                                   Sueurs froides à l'Elysée!
                                                     Le protocole est affolé.
 
                                          Elle n'en fait qu'à se tête.
           Brigitte est imprévisible.  Elle bouleverse les codes.
    Voici que Voici nous informe enfin sur les dessous de l' ancienne demeure de Madame de Pompadour.
  Non seulement elle voudrait fumer changer la moquette, mais ses façons de recevoir manquent de sérieux. Shocking! comme on dirait chez les Windsor.
    Et puis elle laisse faire un intrus qui sème le désordre, considérant les tapis persans comme des bacs à sable. Nemo n'est pas rien pour Jupiter.
  C'est souvent une vie de chien au palais.
     C'est bien connu, les présidents de la République aiment les toutous.
      Mais Nemo, bien trop gâté, manque d'éducation.
 Jupiter, en baisse dans les sondages, a cependant bien besoin de compagnie.
    Il a retenu la leçon deTruman: «Si vous avez besoin d’un ami à Washington, il vaut mieux avoir un chien» 
    On ne sait jamais. L'homme est un loup pour l'homme, disait Hobbes.
 On a toujours besoin d'une arme anti-stress pour les temps difficiles qui viennent...

        Et la maîtresse des lieux laisse tout faire!
           On comprend que certains visiteurs de marque soient choqués.
                          Heureusement qu'il y a Voici pour nous informer sur les dessous de la diplomatie élyséenne.
     Il arrive que la micro-histoire ait des incidences sur la grande. Si ce n'est pas le nez de Cléopâtre, ce peut être les humeurs de Brigitte....
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