Un scénario qu'on espère improbable, car le pire n'est jamais sûr
-"Le réflexe "naturel" ou Pavlovien de nos autorités est bien-sûr de générer une nouvelle dette qui permettra de financer l’ancienne. C’est effectivement ainsi qu’Obama augmentera l’endettement de son pays de 6 trillions de dollars en quatre ans, c’est ainsi que son prédécesseur a alourdi cet endettement de 1.5 trillions lors de son second mandat. Comment s’étonner dès lors que la monnaie subisse une perte de confiance généralisée au profit de valeurs dites refuges comme l’Or ? La relique barbare vaudra en effet toujours plus et mieux que les coupures de Monopoly que deviendront bientôt nos devises Occidentales..." (M.S.)
___________
2010 ou le calme qui précède la tempête:
"La France, qui était à ce jour une des économies majeures ayant le moins souffert de la crise, se retrouve ainsi en cette fin d’année 2009 au banc des "mauvais élèves" du fait d’un déficit budgétaire qui sera de 8.5% de son P.I.B. l’an prochain et d’un ratio d’endettement global rapporté à son P.I.B. qui explosera autour des 90% l’année suivante ! En fait, la France - comme les Etats-Unis - devrait s’estimer heureuse d’avoir conservé à ce jour cette notation AAA retirée au Japon alors que son ratio n’en était à l’époque qu’à 80%...
-Subprime : la deuxième vague arrive
-Crise des années 2010 : L’inflation, prémice d’une restructuration mondiale
-Nouveau point d'inflexion de la crise systémique globale : Quand le nœud coulant des déficits publics va étrangler les états et les systèmes sociaux occidentaux:
"Selon LEAP/E2020, la crise systémique globale va connaître un nouveau point d'inflexion à partir du Printemps 2010. En effet, à cette date, les finances publiques des principaux pays occidentaux vont devenir ingérables parce qu’il deviendra simultanément évident que de nouvelles mesures de soutien à l'économie s’imposent au vu de l'échec des différents stimulus de 2009 (1) et que l'ampleur des déficits budgétaires interdit tout nouvelle dépense significative.
Si ce « nœud coulant » des déficits publics que les gouvernements se sont volontairement passés autour du cou en 2009, en refusant de faire assumer au système financier le prix de ses fautes (2), va peser lourdement sur l'ensemble des dépenses publiques, il va tout particulièrement affecter les systèmes sociaux des pays riches en appauvrissant toujours plus la classe moyenne et les retraités, tout en laissant les plus défavorisés à la dérive (3).
Parallèlement, le contexte de cessation de paiement d'un nombre croissant d'états et de collectivités locales (régions, provinces, états fédérés) va entraîner un double phénomène paradoxal de remontée des taux d'intérêts et de fuite hors des devises en direction de l'or. Devant l'absence d'une alternative organisée à un Dollar US toujours plus faible et afin de trouver une alternative à la perte de valeurs des bons du trésor (en particulier américains), les banques centrales du monde entier devront en partie se « reconvertir à l'or », le vieil ennemi de la Réserve fédérale US, sans pouvoir encore le déclarer officiellement. Le pari de la reprise ayant désormais été bel et bien perdu par les gouvernements et les banques centrales (4), ce point d'inflexion du Printemps 2010 va ainsi représenter le début du transfert massif des 20.000 milliards USD d' « actifs fantômes » (5) vers les systèmes sociaux des pays qui les ont accumulés..".
_________La Grèce est le talon d'Achille de la zone euro
- Un scandale financier menace de faillite le système de santé grec
_____________________
-Crise: répliques prévisibles ?
-Crise financière : rebond
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire