____________________qui tergiverse et attend son heure
Une pression constante des firmes agroalimentaires à Bruxelles, capitale du lobying des multinationales
Pespectives de marchés juteux...
-C.Velot contre l'Afsaa:
_______"Comment peut-on assurer que les OGM ne représentent aucun danger potentiel pour la santé alors que l’on a encore jamais observé les conséquences d’une telle alimentation sur des animaux plus de trois mois de suite ! Ca me rappelle les communiqués rassurants et non moins catégoriques de l’Académie de Médecine sur l’amiante. Il faut tout de même savoir que l’une des recommandations essentielles du rapport Le Maho ( CPHA), consistait à demander courant 2008 de nouvelles recherches. Notamment sur les effets concernant les espèces non ciblées. Mais aussi sur la toxine du pesticide Bt introduite dans le maïs transgénique. Car si cette protéine ne se replie pas correctement dans l’espace, elle peut conduire, c’est rare mais possible, à des effets fâcheux. N’oubliez pas que l’agent infectieux de la vache folle, le prion, n’est autre qu’une protéine mal repliée. Demander des études complémentaires, ce n’est tout de même pas exorbitant. Mais, enfin, où est l’urgence ? Le temps marchand n’est pas le temps scientifique. Donnons de la durée aux scientifiques pour qu’ils mènent leurs études sur les conséquences de l’introduction des OGM sur les éco-systémes. Et in fine sur l’homme. Si l’on vivait en Europe une situation de pénurie alimentaire dramatique, je pourrais comprendre qu’on se hâte et qu’on lève le principe de précaution. Ce n’est pas le cas. La seule impatience que j’observe , c’est celle des grandes firmes semencières qui veulent forcer une décision favorable à Bruxelles. Et lever le moratoire français."
-Les OGM, c'est quoi ? C.Velot-
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-José Manuel Barroso déterminé à relancer la culture d’OGM en Europe:
"...le chef de la Commission de Bruxelles (qui, avant même l'entrée en scène de sa nouvelle équipe la semaine prochaine,)est déjà prêt à relancer en coulisses le processus d'autorisation de culture de deux semences transgéniques. « L'autorisation de la culture du maïs MON810 et de la pomme de terre Amflora est une de ses priorités » confie une source anonyme que l'AFP a interrogée au sein de l'exécutif bruxellois. « Nous nous y opposerons » annonce avec fermeté le ministre italien de l'agriculture Luca Zaia.
Officiellement, la Commission Européenne précise par la voix de sa porte-parole que rien n'est déjà arrêté quant aux plans de Bruxelles dans ce dossier au combien délicat : « (...) le programme de travail est encore en cours d'élaboration (...) Le président Barroso n'a aucune intention d'imposer la culture des OGM », indique Pia Ahrenkilde-Hansen, à un peu plus d'une semaine de la toute première réunion (prévue le 17 février) de la nouvelle Commission qui d'ailleurs a été approuvée par les eurodéputés aujourd'hui, mardi 9 février 2010.
Et pourtant, compte tenu des levées de boucliers et autres « mutineries » de certains pays ces deux dernières années face à José Manuel Barroso, on voit mal comment les débats pourraient se dérouler sans méfiance ni hostilité de part et d'autre : le bras de fer musclé pourrait donc bien reprendre comme avant l'annonce de la candidature du Portugais à sa propre réélection...
pour M. Barroso, ce qui compte avant tout c'est que les règles de la libre-concurrence soient totalement appliquées quoi qu'il arrive, OGM ou pas OGM. « Barroso ne raisonne qu'en termes de marchés et de relations commerciales », souligne la source de l'AFP, toujours sous couvert d'anonymat. « Il se fonde sur les avis scientifiques qui disent que ces OGM ne présentent pas de risques pour la santé, mais ne se préoccupe pas des possibles conséquences à long terme sur l'environnement » déplore ce responsable au sein de la Commission. En effet, les études qui alertent de dangers sanitaires et environnementaux potentiels sont systématiquement ignorées par la Commission.
De nombreuses associations écologistes, relayées par des politiques, dénoncent régulièrement sa «confiance aveugle » dans les expertises de l'AESA, l'autorité chargée d'évaluer les risques sanitaires liés aux applications des plantes transgéniques, et qui a ce jour, n'a délivré que des avis positifs...
Aujourd'hui, six pays (l'Allemagne, la France, la Grèce, l'Autriche, la Hongrie ainsi que le Luxembourg) interdisent toujours la culture du MON810 qui reste le seul OGM autorisé à la culture sur le sol de l'Union (108.000 hectares actuellement). Aussi, onze Etats (Autriche, Bulgarie, Chypre, Grèce, Hongrie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas et Slovénie) réclament par ailleurs le droit d'interdire de leur propre chef toute culture génétiquement modifiée sur leur territoire. Le gouvernement bulgare vient même d'entamer une procédure d'amendement de sa loi sur les OGM pour interdire ce type de culture sur son sol pour une durée de cinq ans, sans demander l'avis de Bruxelles.
De son côté, la France, qui a notifiée à la Commission la clause de sauvegarde pour imposer un moratoire sur la culture du MON810 en février 2008, n'a pas signé cette demande mais la soutient « si elle consiste à refuser la culture »« comporte des ambiguïtés » indiquait la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, en marge d'une réunion avec ses homologues de l'UE. « Nous la soutenons si cela ne dérape pas. Or la subsidiarité peut être à double sens », car selon Mme Jouanno, elle « signifie que chaque pays puisse choisir ce qui se fait sur son territoire. Si cela consiste à refuser les cultures, nous disons oui. Mais si cela permet d'alléger les procédures pour faciliter les cultures, nous disons non », poursuivait-elle. Et les craintes exprimées par Chantal Jouanno semblent justifiées car aujourd'hui, des Etats européens (Autriche et Pays-Bas en tête) font des propositions pour accélérer la procédure d'autorisation ou non des OGM. Elles sont actuellement étudiées par la Commission Européenne. Mais compte tenu du clivage qui oppose les deux camps, il y a un risque de créer un marché à double niveau au sein de l'Union, si effectivement les Etats membres sont autorisés à faire comme bon leur semble, en la matière. précisait Chantal Jouanno en juin dernier à Luxembourg. Car cette nationalisation des autorisations .."
-Barroso dément vouloir étendre la culture d'OGM à toute l'UE:
"...La première réunion de la nouvelle Commission est prévue le 17 février, "mais le programme de travail est encore en cours d'élaboration", a précisé la porte-parole, Pia Ahrenkilde Hansen. Monsanto attend le renouvellement de l'autorisation pour la culture du MON810, seul OGM cultivé à ce jour dans l'UE, et la société BASF bataille pour sa pomme de terre. D'énormes intérêts financiers sont en jeu. BASF estime entre 30 et 40 millions d'euros par an les revenus dégagés par Amflora, si sa culture est autorisée.
"Barroso ne raisonne qu'en termes de marchés et de relations commerciales", a souligné le responsable européen. "Il se fonde sur les avis scientifiques qui disent que ces OGM ne présentent pas de risques pour la santé, mais ne se préoccupe pas des possibles conséquences à long terme sur l'environnement", a déploré la source au sein de la Commission. Le départ de Stavros Dimas, commissaire à l'environnement opposé à la culture des OGM, facilite la tâche à M. Barroso. Mais il doit tenir compte des réticences des Etats. Six pays, dont la France et l'Allemagne, ont interdit la culture du MON810, et onze Etats ont demandé à pouvoir interdire toutes les cultures d'OGM..."
-Comment Monsanto vend les OGM:
" Habituées à dicter leur loi aux gouvernements, les sociétés transnationales doivent maintenant compter avec un éveil civique susceptible de contrecarrer leurs projets. D’où la prolifération des « codes de bonne conduite » et autres « chartes éthiques » dont elles se dotent pour occulter ce qui reste leur unique objectif : garder les mains libres à l’échelle planétaire en vue de créer toujours plus de « valeur » pour l’actionnaire.__C’est dans le secteur de l’agrochimie qu’elles rencontrent le plus d’obstacles : les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne « passent » pas dans l’opinion, tout particulièrement en Europe, aucune étude scientifique n’ayant pu conclure ni à leur innocuité ni à l’absence de risques pour la biodiversité liés à leur dissémination accidentelle, ni même se prononcer sur leurs prétendus bienfaits.__Les grandes firmes du domaine, en premier lieu Monsanto, ont donc déployé une stratégie de contournement. Il ne s’agit pas de prouver que leurs produits ne présentent aucun danger, mais de les promouvoir comme autant de remèdes aux problèmes de malnutrition et de santé publique du tiers-monde et, surtout, comme une solution de rechange à un péril, certes bien réel, celui des pesticides. avec des campagnes publicitaires minutieusement élaborées et massivement financées, elles espèrent bien « retourner » les esprits récalcitrants..."
- Le maïs de Monsanto perd une bataille à Bruxelles
-UE: un cas de «portes tournantes» entraîne M. Barroso dans une polémique:
"Arrivée en octobre 2002 dans les locaux de l'autorité situés à Parme en Italie, Suzy Renckens est docteur en biologie moléculaire. Elle avait auparavant travaillé sept ans à l'Institut pour la Santé Publique de Belgique, son pays d'origine. Et si aujourd'hui cette personnalité plutôt discrète se retrouve au cœur d'une polémique risquant d'entraîner le président de la Commission Européenne, c'est suite aux révélations de Testbiotech, un centre de recherche sur l'évaluation des biotechnologies basé à Munich en Allemagne.
En novembre 2009, il a révélé que Suzy Renckens, qui était à la tête de l'Unité OGM de l'AESA d'avril 2003 à mars 2008 (coordinatrice scientifique du Panel OGM, précisément), s'est retrouvée à un poste clé au sein de la société agro-semencière Syngenta dès mai 2008, soit quelques semaines à peine après avoir quitté son poste de fonctionnaire de l'UE. Or, ce que souligne ces ONG, c'est que son ancien employeur n'a émis aucune objection ni restriction sur ce transfert vers l'industrie semencière, alors que le règlement qui s'applique aux fonctionnaires de l'UE l'exige dans ce type de situation, afin de limiter les conflits d'intérêt. Un cas qui n'est pas sans rappeler celui des « portes tournantes » - qui n'est pas propre à la seule industrie des biotechnologies - et qui est le nom donné aux allers et retours d'experts entre des organes officiels de régulation d'un domaine économique vers des entreprises privées qui exercent dans ce même domaine.
Dans le cas de Suzy Renckens, le directeur de Testbiotech, Dr. Christopher Then, souligne qu'elle a de fait reconnu que son nouveau rôle au sein de Syngenta était d'approcher personnellement les autorités afin de promouvoir le développement des plantes transgéniques. En d'autre terme faire du lobbying auprès des autorités européennes. Il dénonce par ailleurs le fait que l'AESA n'ait réagi qu'une fois l'affaire révélée au grand jour en contactant seulement à partir de décembre 2009 l'intéressée, soulignant au passage que son nouveau poste était soumis à approbation jusqu'à deux ans après sa démission de ses précédentes fonctions au sein de l'UE. « Avec une telle proximité à l'industrie, la question est simplement de savoir comment l'autorité peut-elle prendre ses décisions d'autorisation d'OGM, de manières indépendante. La Commission Européenne devrait prendre clairement position sur cette affaire », justifie-t-il. Car en effet, le souci est qu'au sein de l'AESA, Suzy Renckens était la coordinatrice du groupe d'experts (21 au total) en charge précisément de réfléchir sur les applications et risques sanitaires des plantes transgéniques, dans lesquelles un gêne étranger a été introduit pour lui confèrer via une protéine certaines propriétés comme la tolérance à un herbicide et/ou la production d'un insecticide, par exemple..."
-Débat autour des organismes génétiquement modifiés
-OGM : un tour d'horizon complet
-OGM | Greenpeace France
-En Inde, le doux rêve des OGM vire au cauchemar
-OGM : la France obtientun nouveau répit à Bruxelles
________ Les OGM, dangers ou bienfaits ? ________"OGM tout s'explique", par Christian Vélot
-Combat Monsanto _______ Pour que le monde de Monsanto ne devienne jamais le nôtre
-Dailymotion - Christian Vélot
-OGM: dans nos assiettes
-OGM et Consommateurs
-Le principe d'équivalence en substance en question
Le principe d’équivalence en substance (traduction de l’anglais “substantial equivalence”) est un principe utilisé pour réguler la production et le commerce de nouveaux aliments dont les OGM. Il indique que, si un aliment ou un composé alimentaire est essentiellement semblable à un aliment ou à un composé alimentaire existant, il peut être traité de la même manière en ce qui concerne la sécurité.
La mise sur le marché des premiers OGM eut lieu en 1995-1996 aux USA avec le soja Roundup ready, le maïs yield gard et le coton Bollgard. Monsanto a commencé à préparer la réglementation américaine afin d’éviter tout problème lors de la commercialisation de ces produits neuf ans auparavant. Il inventa le fameux principe d’équivalence en substance.
La conjoncture américaine de l’époque favorisait la déréglementation pour des raisons purement économiques. La FDA (Food and Drugs Administration, haute autorité américaine statuant sur l’innocuité des aliments) approuve alors sans difficulté ce principe contre lequel pourtant de nombreux scientifiques se sont opposés.
Une décision politique et non scientifique
Le principe d’équivalence en substance va éviter de nombreux tests des produits OGM…
_________________________La mise sur le marché des premiers OGM eut lieu en 1995-1996 aux USA avec le soja Roundup ready, le maïs yield gard et le coton Bollgard. Monsanto a commencé à préparer la réglementation américaine afin d’éviter tout problème lors de la commercialisation de ces produits neuf ans auparavant. Il inventa le fameux principe d’équivalence en substance.
La conjoncture américaine de l’époque favorisait la déréglementation pour des raisons purement économiques. La FDA (Food and Drugs Administration, haute autorité américaine statuant sur l’innocuité des aliments) approuve alors sans difficulté ce principe contre lequel pourtant de nombreux scientifiques se sont opposés.
Une décision politique et non scientifique
Le principe d’équivalence en substance va éviter de nombreux tests des produits OGM…
--Isabelle Delforge : Monsanto
-La menace du complexe génético-industriel
-OGM : plein la patate ! - AgoraVox
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L'Argentine, le soja et Monsanto___ - Agrobusiness___- Le sénateur et Monsanto____-Déréglement agroalimentaire?___- Multinationales et agriculture-______- Semences vitales
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