Fantaisie onirico-futuriste
Il était une fois demain..
Quand Chris Morin nous fait rêver
_Un monde paisible et enchanteur, à la Henri Rousseau.
Invitant à la sérénité et à la modestie
__« Puis tout se calme. Il n'y a plus que des herbes agitées par le vent. Le triomphe de la végétation est total. » (Houellebecq)
_______La question des origines et des fins travaille l'humanité sans doute depuis l'origine de la pensée.
Faute de pouvoir la représenter rationnellement , les hommes se sont plus à imaginer le monde qui les avait précédés et à anticiper celui qui les suivrait, selon leur culture, leurs croyances du moment.
Les mythes d'origine abondent et varient selon les sociétés.
Les représentations liées au devenir de la terre après la disparition de l'humanité (qui finira bien par arriver, même si on ne sait quand et dans quelles conditions) sont moins courantes.
Mettons à part le catastrophisme dont un certain cinéma américain est friand, jouant sur la fascination morbide du désastre, il n'est pas difficile d'imaginer que la nature reprendra ses droits, comme on dit, tout simplement, suivant les déterminismes connus.
Comme on le voit sur la zône de Tchernobyl, certains quartiers de Détroit, comme au Cambodge (Angkor), au Mexique... ou dans toutes les parties du monde désertées par l'homme depuis plus ou moins longtemps.
__C.Morin s'est amusé à anticiper, à imaginer ce qui se passera quand l'homme aura disparu.
Avec talent et jubilation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire