Ça va jazzer

https://www.jazzradio.fr/

mercredi 4 janvier 2012

Etat sous tutelle

________"Si vous voulez rester esclaves des banquiers et payer le coût de votre propre esclavage, laissez-les continuer à créer de l'argent et contrôler le crédit de la nation" (Sir Josiah Stamp, directeur de la Banque d'Angleterre de 1928 à 1941).

_“Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain.(Napléon Ier)
______________

_____Faut-il que la situation soit sérieuse pour que le très modéré M. Rocard monte au créneau pour alerter nos gouvernants sur les chemins dangereux qui sont pris actuellement, les risques graves de récession et de dislocation de nos institutions. A ses yeux , il est encore possible de prendre des mesures salvatrices, mais le temps presse..
Ce que confirme l'économiste P. Larrouturou.
A condition que l'Allemagne suive. Le problème est plus politique que technique.
_Traiter une crise du surendettement (largement due aux pratiques bancaires, notamment de Goldman Sachs__ la grande machine à bulles __) par... un accroissement de la dette? En voilà une idée qu'elle est pas bonne.
Et si c'était les banques que l'on mettait sous tutelle, afin de contrôler leur pouvoir exorbitant, dans l'intérêt de tous ?

_______________________"Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d'euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d'être transparente sur l'aide qu'elle avait apportée elle-même au système bancaire.
__
Après av
oir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.
Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! Asphyxiés par de tels taux d'intérêt, les gouvernements sont "obligés" de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave.
__Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent
bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? "Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé", affirmait Roosevelt. Il avait raison.
Nous sommes en train de
vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l'écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans Le Chemin de l'espérance (Fayard, 2011), nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ? Allons-nous attendre qu'il soit trop tard pour ouvrir les yeux ? Allons-nous attendre qu'il soit trop tard pour comprendre la gravité de la crise et choisir ensemble la métamorphose, avant que nos sociétés ne se disloquent...

Faire payer des taux d'intérêt colossaux pour des dettes accumulées il y a cinq ou dix ans ne participe pas à responsabiliser les gouvernements mais à asphyxier nos économies au seul profit de quelques banques privées : sous prétexte qu'il y a un risque, elles prêtent à des taux très élevés, tout en sachant qu'il n'y a sans doute aucun risque réel, puisque le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est là pour garantir la solvabilité des Etats emprunteurs...
_Il faut en
finir avec le deux poids, deux mesures : en nous inspirant de ce qu'a fait la banque centrale américaine pour sauver le système financier, nous proposons que la "vieille dette" de nos Etats puisse être refinancée à des taux proches de 0 %.
_Il n'est pas besoin de
modifier les traités européens pour mettre en oeuvre cette idée : certes, la Banque centrale européenne (BCE) n'est pas autorisée à prêter aux Etats membres, mais elle peut prêter sans limite aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01 % à la Banque européenne d'investissement (BEI) ou à la Caisse des dépôts, qui, elles, peuvent prêter à 0,02 % aux Etats qui s'endettent pour rembourser leurs vieilles dettes.
_Rien n'empêche de mettre
en place de tels financements dès janvier ! On ne le dit pas assez : le budget de l'Italie présente un excédent primaire. Il serait donc à l'équilibre si l'Italie ne devait pas payer des frais financiers de plus en plus élevés. Faut-il laisser l'Italie sombrer dans la récession et la crise politique, ou faut-il accepter de mettre fin aux rentes des banques privées ? La réponse devrait être évidente pour qui agit en faveur du bien commun..."

_Mais la finance a pris le pouvoir et les agences de notation font la pluie et le beau temps
Maintenant que le FMI prend les choses en main, l'Europe est sous tutelle, de fait.
Le fédéralisme n'est pas une recette miracle...

____"Imaginez un ménage ou une entreprise, sous contrôle maffieux , qui se verrait obligé chaque fin de mois de payer une « protection » suivant un code totalement aléatoire qui ne dépendrait que des décisions des « protecteurs » ..Les redevances s’alourdissant de plus en plus , la simple logique et le bon sens voudraient que ce ménage ou cette entreprise, dont les équilibres budgétaires sont profondément affectés par ce racket , s’affranchissent de cette tutelle odieuse et que les maffieux soient punis suivant les lois en vigueur .
_Cet exemple peut rigoureusement s’appliquer à l’Europe puisque désormais , ce sont des « officines » totalement liées à des banques américaines comme le dit Giscard , qui déterminent le montant des intérêts financiers à payer par les pays européens , les uns après les autres , intérêts financiers toujours omis par les médias dans les calculs de charge budgétaire des Etats
Voir les aveux de Giscard _Et bien non : en Europe , c’est au maffieux que l’on demande de fixer les nouvelles règles. En ce sens, les gouvernants Européens et les eurocrates bruxellois sont vraiment les complices de ce racket organisé lorsqu’ils osent mettre en place des plans d’austérité qui ruinent les populations..."

"Ce n'est pas seulement la structure du pouvoir qui a durablement changé, mais c'est une nouvelle logique de pouvoir qui émerge"
Les actionnaires n'ont pas de soucis à se faire
__________________
Krach bancaire?

Aucun commentaire: