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lundi 17 septembre 2012

Tremblement de terre à Lisbonne

  On oublie un peu trop le Portugal

__Certes, le choc n'est pas tellurique et spectaculaire, il est presque invisible pour le touriste pressé (le tourisme et le Porto marchent encore à peu près), mais l'ébranlement qu'il produit, lentement mais sûrement, a des conséquences terribles sur la vie sociale, sur  la vie elle-même.
Un cauchemar éveillé?
 Le premier ministre, dans son cynisme, conseille aux jeunes de partir...
Pas d'avenir pour eux! C'est un suicide national.
Et cela se vérifie: beaucoup de jeunes et de moins jeunes se déclarent   «prêts à partir n'importe où» pour fuir la crise.
La génération des valises en carton revient.
Ceux qui ne peuvent pas partir, les plus défavorisés, les personnes âgées surtout, sont les  premières victimes de la crise.
 On va jusqu'à échanger travail contre nourriture
L'inimaginable arrive. On croit rêver.
Pourquoi ne pas supprimer un tiers de la population, devenue inutile, se demande un journaliste, de manière ironique et cinglante, dans l'esprit de Swift?...
L'ancien ministre Mario Soarez tient les marchés et l'absence de solidarité européenne pour largement responsables de la situation de son pays. certes spécifique, mais inscrite dans un ensemble.
Un scénario à la grecque se prépare-t-il à Lisbonne?
Les dernières mesures risquent seulement d'enfoncer le pays dans un puits sans fond...
_____"Sur le plan économique, c'est un échec : l'austérité a provoqué un recul du PIB de 3,3% au deuxième trimestre 2012 alors que le gouvernement avait prévu une contraction de 3% pour l'ensemble de l'année en cours. Dans le même temps, le chômage atteint les 15%. La récession a également entraîné une chute des recettes fiscales et donc l'impossibilité de ramener le déficit budgétaire à 4,5% PIB comme prévu. Suite au rejet par le Tribunal Constitutionnel de la suppression en 2013 des 13è et 14è mois de salaires des fonctionnaires, le gouverment vient donc de décider de porter à 18% les cotisations salariales, une ponction équivalente à une mois de salaire, et de baisser les cotisations patronales. De son côté, la troïka (FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne) a annoncé la révision de l'objectif de déficit public à 5 % du PIB en 2012 et 4.5% au lieu de 3% en 2013.
             De nombreuses mobilisations syndicales, citoyennes et politiques sont prévues dans les jours qui viennent pour dénoncer cette politique qui "dans une situation d'urgence nationale, ne touche pas aux grands intérêts et s'en prend aux salariés et aux retraités" comme le souligne un éditorial de Público..." (Courrier International)
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- L’Angola au secours du Portugal
 

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