Bonnets, cochons, volaille et agrobusiness
La Bretagne est diverse et belle, de Vannes à St Malo. Riche aussi Il y a les choux-fleurs, les artichauts, les fars, les crêpes, les chapeaux ronds, les côtes magnifiques, le soleil...(enfin juste ce qu'il faut)
Mais l'agriculture?
Elle va mal, du moins certaines filières
Juste une crise passagère? Espérons-le.
" Il s'agit de mettre en oeuvre en Bretagne, sans délai ni querelle inutile, un modèle de production viable économiquement, socialement, écologiquement.
Une filière de productions durables qui apporteront une forte valeur ajoutée, par la qualité, par la transformation. Et de ce fait, mieux à l'abri des fluctuations et à même d'affronter la compétition du marché au niveau européen et au-delà.
Des productions qui ne nécessiteraient pas l'assistanat financier institutionnel de l'Europe et de l'Etat par des subventions et des déréglementations artificielles..."
Ce type d'agriculture, Pisani l'avait voulu et programmé dans les années 70: la Bretagne, alors en retard et enclavée, devait jouer un rôle pionnier, être à la pointe de l'agriculture intensive moderne et de l'élevage à grande échelle. L'autosuffisance alimentaire du pays et l'exportation étaient les objectifs.
Il a reconnu plus tard certaines erreurs, notamment un remembrement sauvage et une trop grande et trop rapide industrialisation, à marche forcée. Mais la FNSA, au nom de la modernité, poussait en ce sens, ainsi que quelques gros bonnets.
Aujourd'hui, la première région agricole passe par une phase difficile.
"Aujourd'hui le cochon, hier les œufs, le lait ou les bovins, entre la pression de la grande distribution, la fluctuation des matières premières et la concurrence européenne, les crises se suivent et se ressemblent"
Les bonnets rouges ne sont pas tous bretons, mais certains Bretons (avec ou sans bonnet) sont en colère...
Souvent avec raison, malgré les
Car la situation actuelle, pour diverses raisons, est mauvaise.
Il va falloir réinventer l'avenir.
L'agro-industrie bretonne n'est plus un modèle. Elle est à bout de souffle.
___________ Il est temps de repenser l'agriculture dans son ensemble.
L'agrobusiness et son système de subvention ne peut être durable.
Emportés dans le logique des multinationales, les agriculteurs ont perdu leurs repères.
La viande bon marché a un coût et la production demande à être repensée.
Les conditions de l'élevage du porc ne peuvent durer..
Une nouvelle vision de l'agriculture s'impose.
De nouveaux défis à relever...
Big is not toujours beautiful.
Chez Smithfield, on fait encore bigger. Good Food for everyone!
Bon appêtit!
Est-ce cela que nous voulons?
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- De l’écotaxe aux bonnets rouges
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-Relayé par Agoravox
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