Il y a comme un bug...
On s'est trompé.
Revoir le logiciel. Remettre à plat...
On avait fait un erreur de planning . Une grosse négligence. Une erreur et quelques oublis.
On aurait dû suivre les (bons) conseils du Dr Piketty.
Bon sang, mais c'est bien sûr!
La révolution fiscale, avait-il dit...
Pourquoi ne pas avoir commencé par là, comme promis par le candidat à l'Elysée? C'est ballot!
A force d'accumuler depuis des décennies taxes et hausses d'impôts diverses, on a rendu le sytème plus injuste et plus illisible. La complexité est devenue la norme.
On s'en avise enfin aujourd'hui. Il faut repartir à zéro, tout remettre à plat.
Le ras-le-bol fiscal, mélangeant souvent tout, aux aspects parfois discutables, est tout de même un indice d'un malaise, même s'il est parfois exploité par qui vous savez, qui parlent de spoliation, ceux qui se cachent parfois derrière les bonnets.
Il n'y a ni impôt parfait, ni grand soir fiscal, mais le système peut être régulièrement amélioré, voire revu dans ses fondements. Contrairement à ce que disent parfois les fiscalistes, un vieil impôt n'est pas forcément un bon impôt...
Les gens ne refusent pas l'impôt, ils en comprennent le plus souvent la nécessité citoyenne.
Mais le déminage de Matignon arrive sans doute trop tard et semble purement opportuniste.
C'est un chantier qu'il tente désepérément d'ouvrir là, titanesque, à haut risque, qu'il aurait fallu préparer plus tôt, bien plutôt, dans la concertation et la transparence pédagogique.
Une embrouille fiscale? avancent certains.
" Ce changement de cap pour la politique fiscale s’apparente plus à une
nouvelle plongée ubuesque dans l’incohérence. D’autant que ces
personnalités dont on parle tant pour remettre Bercy au pas se sont déjà
distinguées par le passé pour leur fort conservatisme ou leur proximité
avec les milieux d’argent. En bref, ce n’est assurément pas sur elles
qu’il faut compter pour piloter une grande réforme fiscale progressiste –
elles joueront strictement en sens contraire...
François Hollande avait programmé pour le 1er janvier
prochain une hausse de près de 7 milliards d’euros de la TVA, l’impôt
le plus injuste du système fiscal français, celui-là même qu’il
reprochait à Nicolas Sarkozy de relever (lire TVA, l’impôt du reniement et de l’injustice).
C’est donc l’aboutissement sidérant de ce grand écart fiscal :
partisans d’une réforme qui améliore la progressivité du système fiscal
français (en clair, plus on est riche, plus on paie !), les dirigeants
socialistes en viennent aujourd’hui à mettre en œuvre une réforme
strictement opposée, qui renforce… la dégressivité du système (en clair,
plus on est pauvre, plus on paie !). Ce qui a aussi lourdement pesé
dans la fronde fiscale qui secoue aujourd’hui le pays. Les socialistes
avaient promis une « révolution fiscale » ; mais voilà qu’au lieu de cela, ils organisent une contre-révolution qui renforce les privilèges…"
Cette annonce, aux effets improbables, provoque des réactions peu amènes de la citadelle Bercy, qui fait de la résistance.
Deux logiques contradictoires semblent s'affronter, signe supplémentaire de l'absence de cohérencce et de concertation et du caractère dominant de la finance sur le politique.
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-Rétablir une vraie progressivité de l'impôt
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