Le Président adore les robots.
D'autres sont plus circonspects
Dans la concurrence mondiale, la course à la productivité, le développement de la robotisation s'accélère partout et il y a de quoi se faire du souci concernant les conséquences sur un certain nombre d'emplois, dont on ne voit pas comment ils pourraient être compensés à la même vitesse.
La robolution est en marche.
Les classes moyennes seraient les plus touchées et, si l'on en croit certaines projections, la roborisation menacerait un emploi sur trois au Royaume-Uni.
En France, d'ici 2025, les robots pourraient tuer trois millions d'emplois
Les nouveaux robots en tous genres pourront prendre beaucoup de choses en main, pour le meilleur et pour le pire
Google est en première ligne.
___________Est-ce le stade ultime du capitalisme, auquel nous pourrions assister?
Le rêve de tout employeur pourrait-il connaître un début de réalisation?
Certains se veulent rassurants: on peut toujours relativiser, voir l'aspect aussi nécessaire que positif des choses.
Il n'en reste pas moins que le pessimisme semble être de mise, selon le Contrarien. Un pessimisme salutaire pour mieux anticiper les mutations à venir?
"... C’est un article de La Tribune qui revient sur la dernière
étude au sujet de l’emploi et de la révolution informatico-robotique
actuelle. Cette étude a été réalisée par le grand cabinet de conseil
Deloitte et ses conclusions sont assez noires concernant le salariat.
D’ailleurs, ces derniers temps, les études tendant à prouver que le
niveau d’emploi va considérablement chuter se multiplient. Mais vous
pouvez toujours croire au Père Noël et à l’histoire des canuts qui ne
voulaient pas disparaître et « qui avaient peur du changement ».
« Pour éviter d’être évincés par les robots, les employés vont devoir se doter de nouvelles qualifications avance l’étude.
Le remplacement des hommes par les machines pour les tâches
automatisées n’est pas un fait nouveau, mais son impact chiffré était
jusqu’alors méconnu. Une étude conjointe de Deloitte et de l’Université
d’Oxford avance que la tendance pourrait concerner jusqu’à un emploi sur
trois au Royaume-Uni.
Les métiers tel qu’assistant libraire, secrétaire, agent de voyage ou
encore greffier sont parmi les plus exposés à la concurrence des
ordinateurs. Le phénomène est déjà bien entamé puisque depuis 2001, ces
métiers ont déjà fondu de 40 % selon l’étude publiée lundi par Deloitte
et l’université d’Oxford,
L’avenir pour le marché du travail n’est que plus sombre puisque 35 %
des emplois au Royaume-Uni et 30 % à Londres risquent d’être supplantés
par des machines d’ici les vingt prochaines années poursuit l’étude. »
« Pour éviter d’être évincés par les robots, les employés vont devoir
se doter de nouvelles qualifications avance l’étude. Bien sûr, les
compétences en matière numérique sont les plus demandées : 85 % des
employeurs londoniens sont à la recherche de profils avec « un
savoir-faire digital », mais aussi avec des aptitudes en management et
une bonne dose de créativité. En somme, mieux vaut avoir les qualités
qu’un ordinateur ne pourra (jamais ?) se doter.
Loin d’être fatalistes, les analystes de Deloitte appellent les
décideurs politiques et les entrepreneurs à réagir, vite, pour que la
« main-d’oeuvre » se dote de ces aptitudes inimitables par les machines.
»
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- 15 000 robots supplémentaires dans les hangars d’Amazon
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