Honni soit qui mal y pense
Mais qu'est-ce qui leur prend aux frenchies?
Sans jamais avoir lu Shakespeare dans le texte, ils ont un singulier british-globish-tropisme.
Quitte à oublier la richesse de leur langue, pourtant toujours proclamée inégalable. Il n'y a pas de langue supérieure. Mais c'est la nôtre. Point!
Il est vrai que c'est l'heure de la mondialisation, sous la bannière anglo-saxonne.
Cela ferait rager plus d'un Québecois, tabarnak!
Et rire certains Américains, même dans le NY Times:
"...Ce phénomène d’anglomanie qui semble se généraliser dans toute la France et
dont les illustrations ne laissent pas d’étonner. La langue de tous
les jours en est affectée ; dans les commerces, les médias, les
publicités, en politique, on emprunte directement à l’anglais pour
faire moderne, tendance, à la page, pour se distinguer de la « plèbe »
restée franchouillarde, pour marquer son appartenance à un monde
unifié, globalisé, interconnecté, électrostatique, sans frontières. Les
emprunts à l’anglais sont de plus en plus délibérés, choisis à la
manière d’une signature, d’un logo, d’une image de marketique qu’on
lance à la volée pour épater le Gaulois ; plus l’emprunt est
fracassant, grossier, tonitruant, meilleure est la réclame.
Ainsi à la télévision française organise-t-on des « Talk », comme si
la langue française était sans ressource pour nommer une émission de
variété..."
Un virus qui s'introduit partout, le plus souvent sans justification.
Ça fait moderne, branché, fashion, 'in'...indeed!
Même mon coiffeur, qui n'est jamais allé au-delà de la deuxième leçon de la méthode L'anglais sans peine, a son enseigne: "hair'coif"...Ça décoiffe!
Vachement branché! Et le bon sens près de chez nous?...
L'anglomanie frappe de plus en plus fort.
What à pity!...
Reviens, Guillaume!
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