Les conditions de l'accord Alstom-Général Electric, souvent critiquées depuis, n'ont pas fini de faire parler d'elles. Une sérieuse affaire de corruption apparaît au grand jour, avec détournements de fonds public.
Encore un dossier qui ne passe pas...
Des affaires troubles de pots de vin et de conditions de revente au groupe américain très discutées
La corruption a, « à l’évidence », fragilisé l’entreprise et permis aux États-Unis d’utiliser l’arme juridique pour s’en emparer. Pour Anticor, une enquête s’impose pour identifier les faits de corruption et les responsabilités dans cette affaire, afin de ne pas laisser d’autres pays s’en charger à la place de la justice française. Dans sa plainte au procureur, Anticor rappelle que la loi pénale est « applicable aux délits commis par des Français hors du territoire de la République, si les faits sont punis par la législation du pays où ils ont été commis...
"...En 2014, cette poursuite judiciaire américaine avait profondément déstabilisé le groupe français, et conduit au rachat de sa partie énergie par son principal concurrent américain, General Electric. Les conditions de cette vente hautement polémique font déjà l’objet d’une enquête du Parquet National Financier suite au signalement du député LR, Olivier Marleix.
Dans cette affaire politico-financière aux multiples volets, la justice américaine a pu agir d’autant plus aisément que la justice française a fait preuve d’une étonnante frilosité. A Paris, dès le 7 novembre 2007, une enquête (révélée par le « Wall Street Journal ») avait été lancée pour « corruption passive et active d’agents publics étrangers » mais les juges ne semblent s’y être jamais vraiment intéressés. Puis, en 2013, le parquet avait également ouvert une seconde information judiciaire, toujours pour corruption, impliquant Alstom en Hongrie, en Pologne et en Tunisie. Mais, à nouveau, le dossier s’était embourbé..."
Comme par hasard...
Les actionnaires ont fait la loi et les coups tordus se sont multipliés, facilitant la tâche de la justice américaine au service de GE, qui ne respecte pas ses engagements. On a laissé partir un fleuron de l'industrie française, du moins une de ses branches d'intérêt national.
On se souvent encore de la gestion politique incohérente de ce dossier majeur.
A l'époque, la situation était telle: "... Dans les deux cas, GE ou Siemens, il apparaît que quel que soit le repreneur, au stade actuel et compte tenu des solutions proposées, Alstom sera démantelée. Or si l'Etat laissait partir les équipements énergétiques du groupe dans des mains étrangères, que ce soit GE ou Siemens, il se couperait d'une donne stratégique. La « transition énergétique » annoncée précédemment à grands coups de trompe par François Hollande, ne pourrait se concevoir. Les groupes responsables de ce programme considérable, EDF, GDF-Suez, Areva ne pourraient l'envisager sans des négociations avec un Alstom resté pleinement national. Si au contraire le capital technique d'Alstom passait dans des mains étrangères, ce serait toute la filière énergétique française, ayant exigé des années et des dizaines de milliards à mettre sur pied, qui se trouverait fragilisée..." (JP Basquiast)
A l'époque, Macron, dénonçant un colbertisme d'Etat, s'était dressé contre les protestations de A.Montebourg. Puis il s'est passé ce qui était prévisible. Malgré les coups bas de le justice américaine, plus que partiale, le Groupe de respecta pas des engagements en France.Comme par hasard...
Les actionnaires ont fait la loi et les coups tordus se sont multipliés, facilitant la tâche de la justice américaine au service de GE, qui ne respecte pas ses engagements. On a laissé partir un fleuron de l'industrie française, du moins une de ses branches d'intérêt national.
On se souvent encore de la gestion politique incohérente de ce dossier majeur.
A l'époque, la situation était telle: "... Dans les deux cas, GE ou Siemens, il apparaît que quel que soit le repreneur, au stade actuel et compte tenu des solutions proposées, Alstom sera démantelée. Or si l'Etat laissait partir les équipements énergétiques du groupe dans des mains étrangères, que ce soit GE ou Siemens, il se couperait d'une donne stratégique. La « transition énergétique » annoncée précédemment à grands coups de trompe par François Hollande, ne pourrait se concevoir. Les groupes responsables de ce programme considérable, EDF, GDF-Suez, Areva ne pourraient l'envisager sans des négociations avec un Alstom resté pleinement national. Si au contraire le capital technique d'Alstom passait dans des mains étrangères, ce serait toute la filière énergétique française, ayant exigé des années et des dizaines de milliards à mettre sur pied, qui se trouverait fragilisée..." (JP Basquiast)
Un pas important de plus dans le processus de désindustrialisation de la France....d'une braderie, qui s'est faite avec la passivité des uns, la complicité des autres.
Un scandale d'Etat.
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