Sur de nombreux plans.
Voilà une rentrée qui laisse perplexe.
Le moins que l'on puisse dire est que l'horizon est assombri. Même les économistes perdent pied.
Aucune ligne de lecture claire du proche avenir ne peut être dégagée.
Que ce soit à Washington, à Pékin, à Londres, à Rome, voire même à Berlin, le climat a bien changé, et chez nous les turbulences peuvent revenir rapidement. L'irrationnel domine, quand ce n'est pas une forme de "folie" inquiétante.
Vivons-nous une crise inédite des institutions internationales et des relations d'après-guerre froide?
Vers quelles formes de redistribution du pouvoir à l'échelle de la planète nous acheminons-nous?
Parler d'un tournant de l'histoire serait sans doute abusif, mais comme Diogène, on cherche une voie...
Les incertitudes au niveau des finances mondiales se ravivent. L'affolement des marchés financiers n'est qu'un indicateur de risque, accentué par la masse des capitaux erratiques et les tendances baissières des intérêts, nullement rassurantes.
Elles sont accentuées par ce qu'on appelle la crise du multilatéralisme, ce qui n'est pas en tous points négatif à terme. De nouvelles formes de collaborations reste à trouver pour dépasser une mondialisation aveugle et un système financier potentiellement explosif.
Mais rien n'indique qu'on en prenne rapidement le chemin, au vu des turbulences annoncées.
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