Il y a les régimes" spéciaux "et les régimes très spéciaux.
Le débat sur les retraites continue cahin-caha, souvent obscur, parfois biaisé.
...Le dossier des retraites, comme celui de l’assurance maladie, est un faux débat. Il serait plus approprié de parler de manque de ressources car, en effet, c’est bien cette question qui est posée. Notre salaire différé, composé de nos cotisations, elles-mêmes issues de l’entreprise et de nos salaires, est le seul rempart contre l’idéologie libérale pour une véritable solidarité....
On focalise sur les régimes dits spéciaux, alors qu'ils ne représentent que 3 % des salariés.
Une paille par rapport à ceux dont on ne parle pas et qui ont des retraites en or.
Il y a des retraités (ou futurs retraités) qui feraient mieux de se taire.
Pour la grande masse, ce n'est pas l'opulence et cela ne va pas s'arranger
Dans son numéro du jeudi 21 novembre 2019, Le Point révèle le coût des ex-Premiers ministres français. Et, ô, surprise ! Ce n’est pas donné. “3,6 millions d’euros : c’est le montant des moyens alloué par l’Etat en 2018 aux anciens Premiers ministres”, affirment ainsi nos confrères. “La députée LREM de l’Aisne Aude Bono-Vandorme vient d’obtenir, grâce à une question posée au gouvernement, le détail de cette somme. Si on exclut le coût de la sécurité, on arrive à un total de 1.010.661 euros, soit 101.000 euros en moyenne par ex-locataire de Matignon (ils sont dix).” L’hebdomadaire précise par ailleurs : “Le plus coûteux pour le budget de l’Etat est Bernard Cazeneuve, qui n’est pourtant resté à Matignon que cinq mois”... Et coûte près de 143.408 euros. Viennent ensuite, dans l’ordre : Jean-Pierre Raffarin (117.995 euros), Dominique de Villepin (110.808 euros), François Fillon (103.304 euros) et Jean-Marc Ayrault (102.420 euros). Lionel Jospin, Edith Cresson, Manuel Valls et Edouard Balladur, de leur côté, coûtent tous moins de 100.000 euros (entre 96.307 pour le premier et 69.106 euros pour le dernier). Le Premier ministre le moins cher ? Alain Juppé, avec 60.454 euros...
Ils peuvent envisager leur vieux jours avec sérénité..
Clémentine Autain était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 23 novembre 2019. La députée LFI de Seine-Saint-Denis a notamment réagi aux propos d'Emmanuel Macron sur les régimes spéciaux. Le chef de l'État déclarait à Amiens vendredi 22 novembre que "cette mobilisation est avant tout la mobilisation de salariés d'entreprises qui relèvent de régimes spéciaux, donc c'est une mobilisation contre la fin des régimes spéciaux". Une déclaration qui, pour Clémentine Autain, est une "invitation à aller manifester". La députée de LFI affirme que cette réforme des retraites concerne au contraire l'ensemble des salariés : "On part des régimes spéciaux, qui représentent environ les retraites de 3% des salariés, (...) pour toucher à l'ensemble du régime des retraites (...) Le régime par points, cela veut dire qu'au bout du bout, nous aurons des retraites plus basses, tout le monde",
Le projet semble sans fin et risque fort, s'il aboutit, à être profondément inégalitaire.
Si une part de redistribution-solidarité était remplacée par des fonds de pension, comme en Hollande, ça ne manquerait pas d'inquiéter. On voit le risque et on l'a vu en 2008. Fonds de pension, pièges à cons?
La voie allemande semble impensable.
S'obstiner sur les mêmes bases, c'est risquer la sortie de route, comme dit l'ami de Macron, futur retraité très doré, qui vise à temporiser.
Ce n'est pas le rapport du COR qui va éclaircir le problème, soulignant l'aspect purement comptable de certaines analyses, et venant embêter le gouvernement.
Ce déficit n'est-il pas largement construit au cours des années passées?
_______________________________________________________________
Le projet semble sans fin et risque fort, s'il aboutit, à être profondément inégalitaire.
Si une part de redistribution-solidarité était remplacée par des fonds de pension, comme en Hollande, ça ne manquerait pas d'inquiéter. On voit le risque et on l'a vu en 2008. Fonds de pension, pièges à cons?
La voie allemande semble impensable.
S'obstiner sur les mêmes bases, c'est risquer la sortie de route, comme dit l'ami de Macron, futur retraité très doré, qui vise à temporiser.
Ce n'est pas le rapport du COR qui va éclaircir le problème, soulignant l'aspect purement comptable de certaines analyses, et venant embêter le gouvernement.
Ce déficit n'est-il pas largement construit au cours des années passées?
_______________________________________________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire