Quand il était encore question de deux Etats...
Sortir des pièges. __Une petite flamme... __ Entre espoir et désespoir____Hélas!__ EgarementEn Israël, la droite et l’extrême droite sont accusées d’avoir volontairement soutenu le Hamas, depuis sa prise de contrôle de Gaza en 2007, afin d’affaiblir l’Autorité palestinienne. Une politique du « diviser pour mieux régner ». En 2015, le chef du Parti national religieux, Bezalel Smotrich, devenu depuis ministre des finances, déclarait à la télévision : « Le Hamas est pour nous un atout, et l’Autorité palestinienne un obstacle. »... « En Palestine et en Israël, les extrêmes s’entendent pour qu’il n’y ait pas de solution à deux États », assène Dov Khenin, ancien député communiste à la Knesset de 2006 à 2019. « Oui, le Hamas est notre ennemi, car il est opposé à l’existence d’Israël et à la création d’un État palestinien indépendant, mais les gens ne comprennent pas que les bombardements de civils ne font que renforcer le Hamas à Gaza mais aussi en Cisjordanie », ajoute l’une des figures de la gauche israélienne. Chez les jeunes Palestiniens, la popularité croissante du Hamas vient menacer la légitimité d’une Autorité palestinienne jugée inefficace et corrompue. ... « C’est évidemment très dur de parler de la fin de l’occupation, de la nécessité d’un État palestinien, alors que c’est la guerre et que nous nous battons pour notre sécurité », confie Elie Avidor, un activiste membre de l’organisation Combattants for Peace, qui réunit anciens soldats israéliens et membres de la résistance armée palestiniens. « Pendant la guerre de Kippour, en 1973, qui aurait parié que nous puissions faire la paix avec l’Égypte ? personne », poursuit Elie. Un an après la guerre, les Nations unies adoptent la résolution 194 appelant à la création de deux États. « Donc, il y a toujours un espoir que quelque chose de positif renaisse du chaos, mais pour ça nous aurons besoin de l’intervention de la communauté internationale. Je crois que beaucoup d’Israéliens ne voudront jamais l’admettre mais tant que la Palestine n’est pas indépendante, Israel n’est pas indépendant », regrette ce vétéran de l’armée. Devant la base militaire de Tel HaShomer en banlieue de Tel-Aviv, Itamar, un avocat membre de la communauté juive ultra-orthodoxe haredim, est, lui, venu s’engager dans l’armée israélienne : « Le temps est à la guerre, à la destruction du Hamas jusqu’au dernier combattant. C’est encore trop tôt pour parler de paix et pour penser au futur politique. » |Bastien Massa]
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