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lundi 7 octobre 2024

365 jours

Un an déjà

     Quel bilan?

           Après cet épouvantable carnage, ayant enclenché de si terribles dérives, toujours en cours. Des intellectuels et hommes politiques israëliens s'interrogent, comme David Grossman, Amos Oz. Les enfants de Gaza, eux, ne se posent pas de telles questions(*)... Certains vont plus loin dans l'interrogation: Omer Bartov met en garde (*). Elie Barnavi avait proposé très rapidement un premier diagnostic des événements. Certains Juifs sont cependant tiraillés. Le journaliste de Haaretz, Gideon levy n'y est pas allé par quatre chemins, très critique à l'égard de la politique de Netanyahou, que Didier Fassin ne ménage pas non plus. Comme Yaniv Icskovits. De simples voix ont su garder une distance critique en gardant le ton et la mesure qui s'imposaient.... difficilement. Peur er confusion.                                    


                      L'aveuglement ou la complicité (*) de nos sociétés n'ont rien arrangé. L'intoxication est à son comble. Les délires d'extrême-droite ont pignon sur rue. Le pays est fracturé pour longtemps. Les consciences sont à l'épreuve.    _______(*)" Comme le notait l’historien Vincent Lemire le 4 septembre au micro de France Inter, quelques jours avant l’offensive sur le Sud-Liban et Beyrouth : « On ne connaît pas les histoires et les visages des morts à Gaza. Au moins 40 000 morts, dont au moins 30 000 femmes et enfants à Gaza, innocents par définition… Ces chiffres ont pratiquement une capacité anesthésiante sur nous. Il y a quelques mois, on programmait des émissions parce qu’on parlait de 30 000 morts et non plus de 20 000. Mais aujourd’hui ces chiffres ne nous disent plus rien. On est obligé de les rapporter à une réalité française pour qu’ils continuent de nous frapper. »...." Un mois après les massacres du 7 octobre, nous écrivions que « rapportés à la population israélienne, il a été dit que les massacres du 7 octobre ayant fait plus de 1 300 victimes équivalaient, en France, à un Bataclan qui aurait coûté la vie à 9 500 personnes. Si l’on prolonge ces calculs sordides, et qu’on rapporte les 9 000 morts de Gaza à une population totale d’environ 2,3 millions d’habitant·es, c’est comme si, en quatre semaines, la France avait perdu 264 000 habitants, dont plus de 100 000 enfants ». 
      ___En société 
            ___ Elie Barnavi  : vers la crise?
                        ___  Un an après___ Gazacide________ 

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