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samedi 13 septembre 2025

Les cordons de la bourse

Contrôler la monnaie       ____________________

                        Ou plutôt, contrôler son émission et sa gestion bancaire.                                                          Gendarme des systèmes bancaires, La FED est née de la nécessité d'éviter les faillites majeures, d'assurer une sorte de police monétaire pour éviter les dérapages ou les emballements possibles.Son rôle est de contrôler et de réguler l'émission de monnaie. D'ajuster aussi les taux d'intérêt, au niveau mondial, tant que le dollar reste (pour combien de temps encore?) la monnaie du commerce international                           "En s'en prenant brutalerment  à la Réserve fédérale, le président américain alimente les critiques contre les tentatives d’emprise des Etats sur les banques centrales..."       Trump a vu notamment l''importance du contrôle de cet organisme central, ne serait-ce que pour jouer sur les taux d'intérêts au profit  de l'économie américaine, dans le contexte de prédation qu'il a instauré. . Ce qui est lourd de risques. Alors que l'institution est théoriquement indépendante du pouvoir politique. Une tentative d'emprise, malgré les réticences.                                             Les objectifs peuvent varier en fonction des circonstances et parfois déraper.On se rappelle des erreurs de Alan Greenspan lors de lé crise de 2008. Une institution au jeu ambigü. Rien ne nous garantit que de nouvelles bulles   ou de nouvelles crises monétaires ne viennent mettre en péril l'économie mondiale, malgré un début de régulation inachevée. Les bulles ou de nouvelles crises monétaires arrivent sans prévenir, comme la bulle étudiante aux USA, par exemple. Et les banquiers centraux sont sans souvent grand pouvoir ... Des déséquilibres à revoir... La crise, c'est fini, disait N.Sarkozy en 2012...Eh bien non!  Le chaos arrive souvent sans prévenir. Cela fait partie de la logique capitaliste, où la spéculation  parfois s'exerce sans frein. Aves Trump, les risques risquent d'être multipliés...


                                                                                                                         
 Paroles d'Américains:      -"Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin" (Henri Ford)___                                                       -"Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent" (James A Garfield , Président des USA)_________                                -"Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois" (Rothschild) ___________                                      -"Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité" (Abraham Lincoln)_____________
                     -Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants (W.Wilson)______________           

       Rien n'est éternel. Il y a urgence à redéfinir les objectifs de la BCE et de découpler son pouvoir du commerce mondial:     Naguère,  Peter Mandelson, le membre des Bilderberg récemment nommé Ministre des Affaires au Royaume-Uni, soutenait la semaine dernière que de nouvelles solutions globales sont nécessaires car « il n’existe guère de mécanisme mondial de gouvernance économique, » ajoutant : « C’est le moment d’un Bretton Woods pour ce siècle, » indique le Telegraph, en notant que « L’opinion est maintenant en train de s’affermir autour de la cause d’une nouvelle architecture mondiale faisant respecter les règles qui assurent que les leçons soient apprises. »   Ceci fait suite à la proposition de créer un nouvel organe de l'UE pour réglementer les banques sur l'ensemble du marché financier européen.     Les haut fonctionnaires de l'UE, notamment le commissaire de l'économie Joaquin Almunia, a déclaré que l'UE devrait avoir de plus grands pouvoirs pour réglementer les opérations des institutions financières en Europe et agir sur elles. Les médias influents géants, comme le Wall Street Journal, poussent à un « nouvel ordre mondial » afin de résoudre la crise, pendant que le Premier ministre britannique Gordon Brown en appelle à un « nouvel ordre financier mondial » pour remplacer les institutions créées après la Seconde Guerre Mondiale. ...               _________________                                                                                                                                                        


jeudi 4 septembre 2025

Varia

 __ Manipulation

__ Taxation

__  En laisse

               Trop tôt    >>                         

__ Rupture économique

__ Virage numérique

__  Amour possible

__ Kabylie à part

__ A ce rythme ...

__ Bilan contrasté

__ Exemple Trump?

__ FED en crise

__ Baisse des recettes

__ Pauvreté en France

__ Génocide colonial

__ Nouveaux robots

__ Au service du Reich        

                         ______ A la tronçonneuse! _____________

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samedi 26 juillet 2025

Vers une finance (quasi) dérégulée?

  Le grand  retour?  

                Le Boss de la Maison Blanche veut changer les règles du jeu international. Aussi au niveau financier, le nerf de la guerre. . C'est là que le bât blesse. Dans le nouvel ordre mondiale qui se dessine, la finance va prendre une place de choix,sous l'impulsion de la Fed, aux ordres de la Maison Blanche. Non sans risques, s'accordent à dire nombre d'économistes, comme StiglitzLagarde alerte. On craint une nouvelle crise financière, alors que nous sommes à peine remis de la précédente. On a vu ce que pouvait produire une finance sans règles minimales, sans contrôles suffisants. Trump veut en faire une arme de combat. Cela s'annonce déjà mal. Et les USA risquent de ne pas être les seuls perdants.. La guerre des capitaux est engagée...  


                                                                                                        Point de vue:   "...Les chiffres de crédits dressent un bilan sans appel : les banques privilégient ce qui leur semble le plus rémunérateur. Les crédits bancaires vont d’abord dans des secteurs sûrs comme l’immobilier, les entreprises existantes, de préférence aux assises très solides ou disposant de situation de rente, ou les activités de marché. Mais rien ou très peu de la manne des crédits est dirigé vers les PME, les projets de développement ou d’investissement, vers les secteurs d’innovation, sauf si les États accordent une garantie implicite ou explicite à ces projets.                                                      Ce qui est vrai pour les banques l’est tout autant pour les gérants d’actifs, les assurances, les fonds d’investissement et tous les acteurs qui cherchent à attirer l’épargne. À la recherche de placements sûrs, rémunérateurs et sans risque, tous préfèrent les achats de dettes publiques – d’autant que ces titres en portefeuille leur permettent d’apporter les garanties (collaterals) pour leurs propres opérations financières –, les crédits immobiliers ou les placements de marché.     Loin d’apporter les capitaux nécessaires à l’économie réelle, c’est la finance désormais qui se nourrit de l’économie réelle, exigeant des livres de chair sur toutes les activités. Depuis la fin des années 1990, pratiquement plus aucune société cotée – sauf urgence – n’ose lancer une augmentation de capital pour renforcer ses moyens financiers. Les introductions sur le marché boursier se font au compte-goutte, et souvent il s’agit de grands groupes qui décident de coter indépendamment une de leurs filiales. ... _______  D’abord apporteurs de capitaux, les marchés boursiers ne sont plus que des marchés secondaires où les actions changent de main au jour le jour, sans aucune retombée pour les entreprises. Les acteurs financiers n’en exigent pas moins des rendements de plus en plus élevés, déconnectés de l’économie réelle...                                                                                                                                                      « La sphère financière ne tourne plus que sur elle-même. Déréguler ne peut qu’accentuer cette financiarisation », constate Jezabel Couppey-Soubeyran. Confite dans ses dogmes, au nom de la réindustrialisation, du réarmement et d’un financement de l’économie qui reste à démontrer, la Commission semble prête à abattre les cordons sanitaires qui avaient été érigés après 2008.  Au risque de réinstaurer le chantage entre le monde financier et les États, qui pourraient à nouveau se voir demander un jour de voler à son secours en cas de crise.  [ Merci à Martine Orange
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samedi 24 mai 2025

USA: dette stratosphérique?

 Incompressible?

            Une dette pharaonique. On brade les bons du Trésor. Wall Street tremble. Va-t-on ver une dédollarisation généralisée,  ce qui serait le signe d'un déclin assuré. Les chiffres donnent  le tournis."... Les chiffres donnent le tournis. En 2025, le montant pharaonique de la dette américaine s’élève à 36.220 milliards de dollars, soit 125% du PIB. Et, en 2025, les fonds alloués au remboursement des intérêts devraient atteindre 952 milliards de dollars, soit plus que les 850 milliards de dollars qui financent la plus puissante armée au monde, comme l’a noté le patron de Tesla, également à la tête du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE).Ce constat d’apparence préoccupant n’a pourtant pas empêché le pays de fonctionner jusqu’ici avec une certaine nonchalance budgétaire…                                   C’est une petite bombe, lâchée l’air de rien, par Elon Musk ce 26 février 2025. Présent à la Maison Blanche, le milliardaire proche de Donald Trump et chargé de couper à la hache dans les dépenses de l’État fédéral a mis en garde sur la trajectoire des comptes américains, devenue insoutenable : « Les intérêts de la dette nationale dépassent désormais les dépenses du département de la Défense », a-t-il averti, ajoutant que, faute d’amélioration, le pays «va faire faillite».

      _  Depuis plus de 10 ans et plus.  La fin d'un rêve?  "L'opulence et la suprématie économique US, nées de la guerre, déclinent, même s'il y a encore quelques beaux restes de la splendeur passée. Le délabrement de l'économie se poursuit. L'empire s'efface , qui vit à crédit. Que serait-il sans son dollar de référence et son armée, grand business , mais gouffre financier?... 


                                                                                                                                                       Un blocage préoccupant.  même   Il n'y a pas pas de limite théorique au montant de la dette.  "
Contrairement aux États de la zone euro, ils disposent de leur propre banque centrale. Et contrairement à de nombreux pays en voie de développement, leur dette est libellée dans leur propre devise : le dollar. Pour dépenser de l’argent, les États-Unis n’ont donc pas à l’emprunter. Au contraire, « ce sont les dépenses autorisées par le Congrès qui entraînent une création monétaire de la part de la FED » rappelle l’économiste Stéphanie Kelton. Cette institution crédite les comptes du gouvernement fédéral du montant voté par le Congrès, qui émet des bons du Trésor..."                                                                                                                                                                                    La  faillite apparaît donc impossible dans l'état actuel des choses. Mais il y a un souci... _________________________

vendredi 18 avril 2025

Trump et les banques

       Vers de nouvelles crises?

              Malgré les  difficultés du moment, les grandes banques se portent bien. Pout l'instant... Merci qui?   Certains voient cependant venir une possible crise financière. Mais le somnambulisme touche aussi les géants de Wall Street, où on fait de bonnes affaires. A court terme.   


                                                                                                                                                                                   Pourvou que ça doure, comme disait la mère de Napoléon. "...Grâce aux impressionnants revenus de trading, la banque d'affaires mondiale Goldman Sachs a annoncé une hausse de 15% de son bénéfice, atteignant 4,74 milliards de dollars...    BlackRock, a également profité de cette agitation. Avec 12% de hausse du chiffre d'affaires, des afflux nets records et plus de 11.500 milliards de dollars d'actifs, la multinationale américaine confirme que la nervosité des marchés financiers peut rapporter gros à certains..." Mais "Les antécédents rappellent que l'euphorie du trading est souvent éphémère. Il a fallu des années aux banques pour retrouver leurs niveaux d'avant la crise de 2008. Et même en 2020, malgré l'explosion des revenus liée à la pandémie, cela ne s'est pas traduit par une surperformance boursière durable."     Black Rock, une maison pas comme les autres...                                                                                                                                          La Fed fait de la résistance. La régulation financière se trouve mise en question, comme avant, dans le sillage de Clinton...pour le pire?  Car Donald est plein de sollicitude pout le monde de la finance, oubliant que le capitalisme bancaire dérégulé peut mener à la faillite. La prédation continue...avec brutalité.   


                                                                                                                    Malgré la volonté politique de prédation, le maître de la Maison Blanche n'est pas un  idiot. C'est le problème.  Il faut l'écouter:      " Donald Trump a bâti sa réputation, de façon certes discutable, sur ses capacités de négociations. Et il les a développées dans le milieu ultra-sauvage de l’immobilier new-yorkais, comme le rappelle l’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce : « M. Trump a appris à faire des affaires sur le marché immobilier new-yorkais influencé par la mafia et ses tactiques sont basées sur l'extorsion ». Pour lui, un « deal équilibré », obtenu après des négociations brutales, c’est quand il a obtenu 90 et l’autre 10…Sans compter ceux en lien avec son entrée en politique après 2015, Donald Trump a écrit 18 livres, la plupart sur les affaires et la négociation. Son premier ouvrage, publié à 41 ans en 1987, est d’ailleurs le plus emblématique. Mêlant autobiographie et conseils pratiques, il est intitulé « The Art of The Deal » (« L’art de la Négociation »). Il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Petit florilège :« Ma façon de traiter les affaires est simple et directe.
 Je vise très haut et puis j’augmente de plus en plus la pression sans m’arrêter – jusqu’à ce que j’atteigne mon but. Parfois, je me contente de moins que ce que je souhaitais, mais dans la plupart des cas, je finis quand même par obtenir ce que je veux. […] Je suis le premier à admettre que je suis très compétitif et que je ferai presque n’importe quoi dans les limites légales pour gagner. Parfois, une partie de la conclusion d’un accord consiste à dénigrer vos concurrents. […]Un des secrets pour voir grand est de se concentrer entièrement sur l’objectif. […] Et c’est particulièrement vrai dans le domaine de l’immobilier new-yorkais où vous avez affaire aux gens les plus malins, les plus durs et les plus vicieux du monde. J’ai appris à aimer me mesurer à ces types et à les écraser. […]                                                                  Les gens croient que je suis joueur. Je n’ai jamais joué de ma vie. […] Il se trouve que je suis prudent en affaires. Je m’engage toujours en prévoyant le pire. Si vous prévoyez le pire, si vous vous donnez les moyens de l’assumer, alors le meilleur ira toujours de soi. […]La pire approche à adopter quand vous voulez conclure un accord est d’avoir l’air d’y tenir à tout prix. Votre interlocuteur, encouragé par l’odeur du sang, sent alors qu’il vous tient et vous êtes mort. La meilleure façon de s’y prendre est d’être en position de force. […] En un mot, il vous faut convaincre l’autre qu’il a vraiment intérêt à trouver un accord avec vous. […]La touche finale, que j’utilise souvent pour achever en beauté la promotion de mes projets, est la bravade. Je joue avec les fantasmes des gens. [...] Un peu d’exagération ne nuit pas. Les gens aiment croire que quelque chose est ce qu’il y a de plus grand et de plus spectaculaire au monde...»_________________

samedi 8 février 2025

Bienvenue en Trumpistan!

 Dans le nouveau monde enchanté américain!

     Il est revenu! Tenez-vous bien!

          Un casting surréaliste. C'est Ubu roi, après une victoire jugée d'abord improbable. Ou un film des Marx Brothers. Avec un Musk triomphant. Un affairisme d'enfer, notamment dans le gaz et le pétrole... Retour à la Gilded Age. C'est la fête à Mar-a-Lago, avec les copains, surtout Elon, la star!.... Blanc comme neige...Bienvenue au club!



           Un nouveau scénario s'ouvre au pays de l'American Dream . Un scénario d'abord inimaginable, selon Naomi Klein, disant: "....J’aurais aimé me tromper. J’aurais préféré être surprise. J’aurais aimé pouvoir imaginer que les démocrates savaient quelque chose de secret que j’ignorais. J’aurais aimé qu’ils aient raison, même si je trouvais leur stratégie de sacrifier leur base sociale pour séduire Liz Cheney totalement folle. J’aurais aimé que leur mépris complet des jeunes électeurs ait été fondé sur une véritable stratégie et non sur une idéologie. Mais après les résultats, il est devenu évident que tout cela n’était qu’une illusion. Que le Parti démocrate avait fait un pari terriblement imprudent. Donc non, je n’ai pas été surprise de la victoire de Trump, ni du fait qu’il ait attiré de nombreux électeurs jeunes ou issus des minorités ethniques. Je ne suis pas surprise, je suis triste. Triste et terrifiée...."                                                                                                                                                                                        C'est comme si on avait élu Al Capone directeur de la banque centrale....                       Retour à l'âge d'or, comme dit Trump, au gilded age     "La suprématie de la croissance sur l’environnement et la certitude que la technologie va résoudre tous les problèmes qui caractérisent les trumpistes trouvent également leur origine dans cette époque.   Le trumpisme s’appuie donc sur cette nostalgie qui imprègne une grande partie de la culture états-unienne. C’est par cette référence que les républicains peuvent à la fois défendre la mise au pas de la Fed et la promotion du Bitcoin comme nouvel étalon-or pour le dollar, joindre le protectionnisme le plus rigoureux à la volonté de couper massivement dans les dépenses publiques, soutenir les monopoles existants et la réindustrialisation, mêler l’image de l’entrepreneur génial et techno-solutionniste à la bigoterie et au racisme le plus décomplexé..".                                                                                                                                      Les baleines se réjouissent.                                                                                                                     " ...Comme l'a rapporté Shwan McCreesh dans le New York Times  du 14 octobre par exemple:  
«L’un des aspects les plus étranges de l’attrait politique de Donald J. Trump est le suivant: Beaucoup de gens sont heureux de voter pour lui parce qu’ils ne croient tout simplement pas qu’il fera beaucoup des choses qu’il dit qu’il fera."L’ancien président a parlé de mettre le ministère de la Justice en état d’alerte et d’emprisonner les opposants politiques. Il a déclaré qu’il purgerait le gouvernement de tout ce qui n’est pas loyal et qu’il aurait du mal à embaucher quelqu’un qui admettrait que l’élection de 2020 n’a pas été volée. Il a proposé «une journée vraiment violente» (citation faite par Rebecca Davis O’Brien, dans le NYT le 30 septembre) au cours de laquelle les policiers pourraient se montrer «extraordinairement brutaux» en toute impunité. Il a promis des déportations massives et prédit que ce serait «une histoire sanglante». Et si nombre de ses partisans sont ravis de ces propos, il y en a beaucoup d’autres qui pensent que tout cela fait partie d’un grand spectacle.»  Comme l’a déclaré un sondeur républicain dans le NYT (article de Shawn McCreesh cité), «les gens pensent qu’il dit des choses pour faire de l’effet, qu’il fait de l’esbroufe, parce que cela fait partie de ce qu’il fait, de son jeu. Ils ne croient pas que cela va réellement se produire». Seul le temps nous dira si cette hypothèse est correcte ou non..."   

            A vendre!

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mardi 26 novembre 2024

Bienvenue en Trumpistan!

Dans le nouveau monde enchanté américain!

     Il est revenu! Tenez-vous bien!

          Un casting surréaliste. C'est Ubu roi, après une victoire jugée d'abord improbable. Ou un film des Marx Brothers. Avec un Musk triomphant. Un affairisme d'enfer, notamment dans le gaz et le pétrole... Retour à la Gilded Age. C'est la fête à Mar-a-Lago, avec les copains, surtout Elon, la star!.... Blanc comme neige...Bienvenue au club!



           Un nouveau scénario s'ouvre au pays de l'American Dream . Un scénario d'abord inimaginable, selon Naomi Klein, disant: "....J’aurais aimé me tromper. J’aurais préféré être surprise. J’aurais aimé pouvoir imaginer que les démocrates savaient quelque chose de secret que j’ignorais. J’aurais aimé qu’ils aient raison, même si je trouvais leur stratégie de sacrifier leur base sociale pour séduire Liz Cheney totalement folle. J’aurais aimé que leur mépris complet des jeunes électeurs ait été fondé sur une véritable stratégie et non sur une idéologie. Mais après les résultats, il est devenu évident que tout cela n’était qu’une illusion. Que le Parti démocrate avait fait un pari terriblement imprudent. Donc non, je n’ai pas été surprise de la victoire de Trump, ni du fait qu’il ait attiré de nombreux électeurs jeunes ou issus des minorités ethniques. Je ne suis pas surprise, je suis triste. Triste et terrifiée...."                                                                                                                                                                                        C'est comme si on avait élu Al Capone directeur de la banque centrale....                       Retour à l'âge d'or, comme dit Trump, au gilded age     "La suprématie de la croissance sur l’environnement et la certitude que la technologie va résoudre tous les problèmes qui caractérisent les trumpistes trouvent également leur origine dans cette époque.   Le trumpisme s’appuie donc sur cette nostalgie qui imprègne une grande partie de la culture états-unienne. C’est par cette référence que les républicains peuvent à la fois défendre la mise au pas de la Fed et la promotion du Bitcoin comme nouvel étalon-or pour le dollar, joindre le protectionnisme le plus rigoureux à la volonté de couper massivement dans les dépenses publiques, soutenir les monopoles existants et la réindustrialisation, mêler l’image de l’entrepreneur génial et techno-solutionniste à la bigoterie et au racisme le plus décomplexé..".                                                                                                                                      Les baleines se réjouissent.                                                                                                                     " ...Comme l'a rapporté Shwan McCreesh dans le New York Times  du 14 octobre par exemple:  
«L’un des aspects les plus étranges de l’attrait politique de Donald J. Trump est le suivant: Beaucoup de gens sont heureux de voter pour lui parce qu’ils ne croient tout simplement pas qu’il fera beaucoup des choses qu’il dit qu’il fera."L’ancien président a parlé de mettre le ministère de la Justice en état d’alerte et d’emprisonner les opposants politiques. Il a déclaré qu’il purgerait le gouvernement de tout ce qui n’est pas loyal et qu’il aurait du mal à embaucher quelqu’un qui admettrait que l’élection de 2020 n’a pas été volée. Il a proposé «une journée vraiment violente» (citation faite par Rebecca Davis O’Brien, dans le NYT le 30 septembre) au cours de laquelle les policiers pourraient se montrer «extraordinairement brutaux» en toute impunité. Il a promis des déportations massives et prédit que ce serait «une histoire sanglante». Et si nombre de ses partisans sont ravis de ces propos, il y en a beaucoup d’autres qui pensent que tout cela fait partie d’un grand spectacle.»  Comme l’a déclaré un sondeur républicain dans le NYT (article de Shawn McCreesh cité), «les gens pensent qu’il dit des choses pour faire de l’effet, qu’il fait de l’esbroufe, parce que cela fait partie de ce qu’il fait, de son jeu. Ils ne croient pas que cela va réellement se produire». Seul le temps nous dira si cette hypothèse est correcte ou non..."   

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lundi 11 septembre 2023

Banques: bancales?

Tout n'est pas réglé

                                         Une vieille histoire...souvent très mouvementée.

                    Certains, parmi les plus pessimistes, s'attendent à une nouvelle faillite bancaire d'ampleur, comme en 2008, mais pour d'autres raisons. Malgré une certaine garantie limitée (théoriquement) pour les particuliers. Malgré les apaisements officiels. Rien n'est jamais sûr en ce domaine.  La surliquidité actuelle à l'échelle mondiale est un risque envisagé comme possible. Dans le système financier, les fragilités sont multiples, pas seulement en Allemagne.. La relative séparation des banques est encore en question, après la crise de 2008, Cela ne suffira pas à éviter des dérapages futurs.                                                                              Le système bancaire, tel qu'il fonctionne, est toujours instable. Comprendre et anticiper les crises est chose très complexe. Un exercice d'équilibrisme. Aujourd'hui des risques se multiplient. Mais l'opacité est toujours présente Jusqu'ici tout va bien. Mais en cas de nouvelle crise bancaire, les même causes produiront les mêmes effets...                           Comme nous le signalions naguère: 

                                                            Quand un bateau commence dangereusement à prendre l'eau, il peut y avoir deux solutions: soit demander et attendre du secours, soit solliciter en urgence l'équipage et mobiliser les passagers pour écoper au plus vite afin d'éviter de sombrer, en attendant le salut.
      Jusqu'ici, en période de crise,  d'énormes prises de risques bancaires qui confinaient à l'aveuglement fou, l'Etat s'était résolu, contraint et forcé, à renflouer les caisses des organismes qui avaient cédé sans retenue à l'ivresse spéculative, en mettant en péril tout le système, la confiance et l'investissement. On ne voulait pas revivre 1929.
    Ils étaient too big to fail..Il fallait les sauver malgré tout, voire les nationaliser pour un temps, celui  du dégrisement, de reconstitution de fonds propres, d'évacuation des éléments pourris, connus ou masqués, vers des poubelles créées pour l'occasion (bad banks)
        Le bail out, c'est fini. Mais rien n'est réglé  sur le fond, la météo reste préoccupante, la situation  est toujours périlleuse ou mal appréciée concernant des organismes de placements ou d'affaires, qui mélangent toujours dangereusement les deux activités,  qui inquiètent le monde de l'économie, comme par exemple pour  la Deutsche Bank, certaines banques italiennes, pour ne parler que d'Europe ...Sans les fonds de la BCE, souvent à taux 0 ou négatif, certaines sombreraient. La Deutsche Bank est encore plus dans la tourmente. 
  L'opacité est encore grande. Le casier judiciaire de certaines banques n'est pas vierge.. 
  Pour les prochaines crises qui menacent, l'Etat a déjà donné.. Au prix de son affaiblissement et de sa dépendance renforcée.
          Voici venu le temps de possibles bail in:
     Aux déposants de renflouer, d'une manière ou d'une autre la banque dans laquelle ils n'ont pas mis que leur confiance, comme l'autrefois vertueux Crédit agricole ou la Société générale.
       Le principe était dans l'air depuis longtemps, mais aujourd'hui une réglementation l'autorise.
          Comme la séparation réclamée des grandes banques n'existe pas, malgré les promesses faites, le danger menace tout le monde, à des degrés divers.
     Seraient concernés dans l'ordre: les actionnaires (ce qui est tout à fait normal !), puis ceux qui ont fait confiance à la banque en lui achetant des obligations (là, cela devient discutable), enfin, si cela ne suffit pas, la banque pourra se servir dans les comptes de ses clients (ici, c’est de la spoliation ou du vol légalisé pur et simple) !
   Tout commence avec l'affaire de Chypre, que l'on a pris comme un simple cas d'exception. Remember 2013...
        Ce que d'aucuns appellent un hold-up sur les comptes bancaires est devenu légal.
              L’Autriche inaugure le premier “bail-in” européen d’une banque en faillite. Sans bruit.
                   A quand les suivantes?
  La répétition est à craindre, si...  La prochaine crise financière pourrait se régler sur le dos du plus grand nombre.
              .. La directive européenne BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) (qui) permet aux banques en situation de faillite de se renflouer en puisant directement dans les comptes de leurs clients. C’est légal en Europe depuis le 1er janvier 2016. Plus récemment nous apprenions que les Etats-Unis s’engageaient sur la même voie au moment où la Fed abandonnait un de ses mandats originaux de 1913, celui de « prêteur de dernier ressort », des banques en difficulté, justement. Dernièrement, c’esle Canada qui a adopté ce même type de procédure en instaurant un régime de recapitalisation interne des banques....
   Des garanties sont théoriquement prévues...mais comment un Etat en faillite pourrait garantir quoi que ce soit? On ne peut une deuxième fois lui faire les poches, et la planche à billet s'use vite...
     Mais que vaut la garantie des dépôts? Elle n'est pas une certitude. Selon C.Sannat:
                                 Depuis le début de la crise dite « des subprimes » qui a commencé en 2007 nous avons privatisé les bénéfices des banques et socialisé les pertes qui étaient prises en charge par les états selon le principe du « too big to fail » c'est-à-dire trop gros pour faire faillite.
      Pourtant il ne faut pas se leurrer. Par définition et c'est d'une logique implacable, une banque « too big to fail » est également bien souvent « too big to save » c'est-à-dire bien trop grosse pour être sauvée même par les états. C'est ce que vous avez vu avec la Grèce (qui n'est pas un paradis fiscal rempli de mafieux russes) ou encore avec Chypre. Mais c'est aussi le cas des banques du Luxembourg dont les bilans représenteraient environ 30 fois la taille du PIB du pays, ou encore de la France dont le seul bilan de la BNP est égal à notre PIB... et pourtant nous non plus nous ne sommes pas à proprement parler un paradis fiscal.
    Nous en sommes donc arrivés en Europe au moment où nous sommes obligés de reconnaitre que nous ne sommes pas capables de sauver nos banques (ce qui est connu depuis plus de cinq ans d'ailleurs), d'où l'invention du terme « bail-in » qui consiste à dire que les obligataires (ceux qui ont prété aux banques en achetant des obligations), les actionnaires (les propriétaires des banques) et également les déposants (qui n'ont pas d'argent en banque puisque les dépôts à vue sont des créances sur la banque...) seront désormais mis à contribution pour régler la note en lieu et place des états qui ne le peuvent pas puisqu'ils sont également insolvables. 
     ...La non plus, n'imaginez pas un seul instant que la garantie des dépôts est une certitude, y compris pour les comptes de moins de 100 000 euros. Pour le moment cela tient. Mais en fonction des cas, des banques, des pays et de la typologie des dépôts, sauver une banque peut nécessiter de baisser le seuil de garantie voire même de le supprimer.
                    Si elle est appliquée à une certaine échelle, la politique du  bail-in  accélérerait la désintégration du système
                                 Croisons les doigts ou prions, selon les cas...Ou bien agissons.

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