De la splendeur de la monnaie impériale à l'effondrement spéculatif
-Le financier britannique Jim Rogers, co-fondateur du fonds Quantum avec George Soros, déconseille à ceux qui l'envisageraient d'investir au Royaume-Uni en raison de l'explosion de la dette publique et de l'effondrement de la Livre Sterling.
-"Avec 61 milliards de dollars, les réserves de change de la Grande-Bretagne sont inférieures à celles de la Malaisie ou de la Thaïlande. Quant aux dettes vis-à-vis de l’étranger du système bancaire britannique, elles sont de 4’400 milliards de dollars, soit deux fois le P.I.B. annuel du pays !"
"L’événement est en soi historique car la Grande Bretagne a - depuis des temps immémoriaux - été considérée avec respect comme une nation forte, solvable, comme un "bon risque " en somme n’ayant aucun point commun avec des nations comme l’Argentine ou la Russie faisant régulièrement défaut sur leurs obligations respectives." (MS)
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"C'est affreux! Si les choses étaient aussi graves, comme se fait-il que personne ne les ait vues venir"( Elisabeth II)
Sa Majesté doit ressortir ses vieux chapeaux!Shocking !
-IMF predicts UK will be hardest hit :
"'World economists predicted today that the UK would be hit harder than any other developed nation by the worst recession in more than 60 years. "
-Grande-Bretagne : le pire est à venir:
"...Les banques britanniques, après avoir pris de plein fouet la crise des subprimes -- on se souvient de la faillite de Nothern Rock et de la nécessaire augmentation de capital de la Royal Bank of Scotland -- pourraient voir leur situation financière aggravée par la montée de douteuses créances hypothécaires.En effet, l'immobilier traverse une crise déclarée. Toujours d'après le club Item d'Ernst & Young, les prix de l'immobilier devraient perdre 10% cette année, puis 6% en 2009. Pas de quoi rassurer les ménages fortement endettés, qui vont se retrouver avec des crédits supérieurs à la valeur réelle de leur bien..."
-Et si la Grande Bretagne faisait faillite?
"...le parallèle avec l'Islande devient troublant. Le système bancaire dopait la croissance. Mais en asséchant les circuits de refinancement des banques, la crise a brutalement brisé le rêve le rêve islandais. Les trois banques du pays, qui avaient fortement investi à l’étranger se sont retrouvées sans le sous. Le pays a été ruiné par les égarements de ses trois principaux établissements bancaires qui avaient accumulé des dettes équivalentes à 900% du PIB plongeant l’Islande dans la crise et forçant le gouvernement à les renationaliser. Si l’agence de notation Standard’s & Poors estime que la situation britannique constitue un « test sévère » pour le gouvernement de Gordon Brown, la situation de la Grande Bretagne est différente de celle de l’Islande..."
-L'Islande, une révolte à méditer pour les dirigeants européens
Evans-Pritchard : de sérieuses inquiétudes pour la Livre Sterling :
Les mesures décidées en urgence à l’automne pour sauver les banques ont mis un terme à la panique. Mais elles n’ont pas résolu le problème pour autant. Elle l’ont simplement déplacé. Car des pans entiers du système bancaire sont virtuellement en faillite. A titre d’exemple, Roubini vient de chiffrer à 3 600 milliards le montant que pourraient atteindre les pertes aux USA, alors que la capitalisation totale des banques n’est que de 1400 milliards. Dans cette nouvelle phase, la question auxquels les Etats sont confrontés n’est plus le « too big to fail », mais « too big to save ». Lorsque les bilans des établissements pèsent plusieurs fois le PIB de la nation, aucune autorité ne dispose évidemment des fonds nécessaires pour éponger les pertes. Les seules solutions sont donc l’émission monétaire et/ou la dette. Les USA, forts du statut de monnaie de réserve du dollar, ont pu se permettre jusqu’à présent ces deux expédients sans en souffrir, personne n’ayant intérêt à une dévaluation du dollar qui provoquerait un raz de marée planétaire sur les réserves et les patrimoines. La Grande Bretagne, fière jusqu’à présent du rôle de « hub » de la mondialisation financière qui était le sien, ne dispose évidemment pas du même crédit que les USA. Et les craquements répétés ces derniers jours de son système bancaire affaiblissent la Livre. Mais elle est en plus confrontée à un danger bien spécifique : ses établissements sont massivement endettés en devise étrangère, à hauteur de 4400 milliards de dollars. Et là, la planche à billet de Sa Majesté n’y peut mais..
-Malaise en Grande-Bretagne | AgoraVox
-Un passage du témoin douloureux et traumatisant | AgoraVox
-Gordon Brown, le naufrageur devenu sauveteur | Mediapart
- La récession britannique fait plonger la livre sterling:"...Si une livre faible favorise les exportations, elle rend plus difficile le financement de la dette publique en forte augmentation. En théorie, cette parité devrait relancer le débat sur l'adhésion du Royaume-Uni à la zone euro. Mais pour des raisons politiques, le sujet n'est pas d'actualité. La victoire de l'euro n'est donc pas totale.En pleine dégringolade, la livre sterling est-elle devenue la triste mère d'un empire mort, comme disait Byron de l'Italie ? La question est posée à la lumière de l'impressionnante glissade du sterling vers la parité avec l'euro. La livre a perdu 13 % de sa valeur par rapport à l'euro depuis le 1er décembre et 25 % au cours de l'année 2008. Elle cotait, mardi 30 décembre dans la matinée, 1,0313 euro, après être tombée lundi soir jusqu'à 1,0198 euro..."
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"...Le Grande-Bretagne est officiellement en récession. Et, si on en juge par notre parcours le long de la M62 – un axe routier d’environ 170 km qui part de Liverpool, à l’ouest, et se perd quelque 25 km avant Hull –, le déclin a été rapide et brutal. Il y a deux ans, le gouvernement se vantait d’une croissance économique plus rapide que celle des autres pays du G7. Aujourd’hui, on se demande plutôt si le pays ne se dirige pas droit vers la faillite. Les actifs des banques ont dégringolé. Il y a 75 000 chômeurs et demandeurs d’allocation supplémentaires. L’un des plus célèbres spéculateurs du monde a conseillé aux investisseurs de laisser tomber la livre sterling. “Vendez tous vos actifs en livres. C’est fini”, a déclaré Jim Rogers. Londres s’est vue décerner le nouveau surnom – peu enviable – de “Reykjavík-sur-Tamise”.
Pendant cinq ans et demi, John Young a travaillé comme représentant de la Banque d’Angleterre dans le Nord-Ouest. “Si vous étiez venus à la mi-2008, vous auriez pu encore espérer que la région serait relativement épargnée, dit-il. Mais, depuis novembre, l’espoir s’est largement évanoui à cause de la crise. Il n’est pas rare que des entreprises voient leur chiffre d’affaires diminuer d’un tiers ou de la moitié. Les carnets de commandes sont aussi moitié moins remplis.” ...(Courrier International)
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-Une livre sterling vaut un euro : Londres laisse filer sa monnaie
-Voyage à Londres par temps de crise -
-La crise financière vide la City de ses effectifs
-Recherche Google : crise livre sterling
-"Shocking !" : Elizabeth II doit se serrer la ceinture
- Elisabeth II d'Angleterre mesure l'ampleur du désastre
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-Mirage outre-Manche ?
-Islande en faillite : cas d'école ?
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