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jeudi 3 septembre 2009

Grippe: fantasme rentable? (phase 2)


Emballement politico-médiatique?

Un problème sérieux, mais pour l'instant sans gravité
Une information défaillante
Des intérêts certains


-Psychose de la grippe, miroir des sociétés:
"D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les pays de l’hémisphère Nord ont commandé plus d’un milliard de doses de vaccin contre la grippe A (H1N1) aux laboratoires pharmaceutiques. Lesquels ne devraient pouvoir en fournir, au début de l’automne, qu’une quantité limitée. Pendant que les nations industrialisées multiplient les mesures préventives susceptibles de limiter l’impact économique et sanitaire d’un virus certes très contagieux mais — pour le moment — peu létal, des voix s’élèvent pour dénoncer un emballement politico-médiatique. Il est impossible de traiter du risque comme d’une réalité objective. Les grandes peurs — de la technologie, de l’étranger, du terroriste, de la maladie... — se multiplient, parfois attisées par qui y trouve son compte. Car, des services de sécurité à l’industrie pharmaceutique, l’anxiété est un marché. Au fond, la panique suscitée par la grippe tend un miroir aux sociétés. S’y reflètent les intérêts, les fantasmes et l’ombre d’une régression obscurantiste qui prête aux scientifiques de noirs desseins. Tout tourne, dès lors, autour de cette question : comment réduire le risque en amont pour échapper à l’angoisse permanente ?"

-Quand le patronat s'enrhume, les salariés toussent - AgoraVox:
"...le gouvernement nous prépare à lutter contre le grand fléau en achetant des millions de masques et de vaccins, en diffusant des spots de pub bien flippants sur toutes les ondes et... en dépotant sous le manteau quelques jolies circulaires qui, étrangement, parlent bien peu de santé publique et bien plus de santé économique. Morceaux choisis et commentaire de texte de la circulaire émise le 3 juillet dernier par la Direction Générale du Travail : L’employeur peut adapter l’organisation de son entreprise et le travail de ses salariés via la négociation avec les institutions représentative du personnel [...] ou, à défaut, par décision unilatérale après avis du comité d’entreprise ou des délégués du personnel.[...] Changement des conditions de travail : nouvelles conditions d’exécution de la prestation de travail (augmentation du volume horaire par des heures supplémentaires, augmentation des tâches à effectuer sans s’écarter des attributions contractuelles...) par décision unilatérale de l’employeur (le refus de l’employé, sauf s’il est protégé, constitue une faute pouvant justifier le licenciement.Modification du contrat de travail : cela touche aux éléments essentiels du contrat...
Pour faire simple, quand la phase 5B de la pandémie sera décrétée par notre gouvernement (pour mémoire, nous sommes actuellement en phase 5A), subitement, l’employeur va prendre les pleins pouvoirs dans l’entreprise et décider tout seul comme un grand de toutes les mesures nécessaires pour maintenir son activité économique. Vous avez bien lu : ce qui compte, ce n’est pas la santé des salariés, des fournisseurs ou des clients, non, ce qui compte, c’est que le pognon continue à circuler. Et si pour ça, le pauvre patron se retrouve contraint de se torcher avec le Code du travail parce que ses salariés tombent comme des mouches, ben, tant pis, faut savoir ce qu’on veut dans la vie..

-Grippe A/H1N1 2009/2010 en France : le problème sera plus social que sanitaire - AgoraVox:
"...la nouvelle grippe A est aussi dangereuse qu’une grippe A saisonnière, ni plus, ni moins, quoi qu’en disent certains cassandres [2] à partir d’extrapolations hasardeuses. C’est une bonne nouvelle.
Les mesures prévues depuis 4 mois pour y faire face sont donc désormais inadaptées : masques, hospitalisation et antiviraux systématiques ; mobilisation sanitaire majeure de type "catastrophe naturelle".
Il serait facile et injuste de reprocher à nos autorités d’avoir mis en place ces mesures d’exception. Prévoir l’avenir est beaucoup plus facile après coup qu’avant... Si ce virus avait rapidement muté ou s’était révélé brutalement plus virulent, nous aurions tous stigmatisé l’incurie d’une tutelle sanitaire insuffisamment prévoyante.
Nous sommes bien face à une pandémie, c’est à dire à une épidémie touchant une part exceptionnellement importante de la population et présente sur une large zone géographique ; mais cette pandémie concerne une maladie peu grave pour des sujets en bonne santé.
Un pétard mouillé qui fait quand même du bruit...La prise de conscience du caractère mouillé du pétard grippal sème beaucoup de trouble dans la population, et fait ressentir un grand flottement chez nos dirigeants. Certains témoignages de médecins ou de patients sont édifiants. Le débat sur l’intérêt des vaccinations et des mesures préventives continuera sans doute à agiter les médias pendant de nombreux mois. Mais ce n’est pas de cela dont je souhaite vous parler [3].
Ce qui va vraiment poser problème cet hiver ne sera pas uniquement d’ordre sanitaire, mais d’ordre administratif et social. Or rien n’est prévu pour faire face à de grandes difficultés qui se profilent à l’horizon octobre 2009, c’est à dire demain. Toute occupée à régir la vie de ses administrés, la tutelle administrativo-sanitaire a apparemment oublié de s’adapter elle-même à la situation, sauf en ce qui concerne le PCA, plan de continuation de l’activité, qui prévoit de protéger et de vacciner en priorité le personnel des agences, des directions et des ministères..."

-Vaccin contre la grippe A 2009 __Grippe porcine : vacciner ou pas ?
-Grippe - AgoraVox-
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Vaccination: les questions éthiques que soulève la grippe A | Mediapart
-Grippe A : la France s'en tamponne le coquillard
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-A H1N1:enjeux politiques? (Phase 1)

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