... Si elles semblaient occuper le devant de la scène médiatique, il faut préciser qu’il ne s’agissait pas de l’ensemble des forces de résistance kurdes dont le premier objectif était de déloger les ultra-radicaux de l’État islamique qui semaient la terreur en Irak et en Syrie. Il semblerait que 4.000 femmes, selon l’AFP, combattent au sein de la branche militaire du PYD. On a plus assisté, en réalité, à la reproduction d’un fantasme voire même à une instrumentalisation : la preuve en est la disparition rapide de ces femmes combattantes de nos écrans. Ces guerrières qui combattaient l’État Islamique et qui semblaient porter haut les valeurs de respect, de liberté et d’émancipation, ont été pendant un temps médiatiquement utilisées par les forces kurdes elles-mêmes et par les médias..."
__ Suppressions d'emplois chez Alstom : l'histoire d'un fiasco
"L’alliance entre le fabricant de turbines et General Electric devait être un mariage équilibré. Deux ans après, le groupe américain annonce la suppression de 6.500 emplois dans l’ex-branche énergie du français. En attendant pire ?...".
La logique folle de la rentabilité financière
"... Que peut-on obtenir d'une firme dont les décisions, pour des implantations industrielles en Europe, seront toutes soumises à la condition d'une rentabilité à deux chiffres. Ce rachat était guidé tout entier par les intérêts des détenteurs de capitaux. Ils ont d'ailleurs remercié Patrick Kron à l'époque en lui offrant un bonus, en actions, de quatre millions d'euros pour ce rachat. Les dirigeants des entreprises sont aujourd'hui eux-mêmes des actionnaires puissants : ils servent donc la rentabilité financière de l'entreprise en priorité. Je rappelle que l'objectif de ce grand nettoyage est de préserver un taux de rentabilité de 16% ! Pourquoi les industriels se contentaient il y a 30 ans de taux de 8 ou 9%, et pourquoi ces taux à deux chiffres étaient l'exception ? Parce que la financiarisation et l'accélération de l'information financière a conforté l'emprise d'un actionnariat complètement déconnecté des enjeux de long-terme, de l'innovation, de la stabilité sociale, etc."
__ Et si… on bannissait les pesticides?
De la ferme expérimentale de la Bourdaisière, en Touraine, à la ferme du Bec Hellouin, en Normandie, l’Institut national de recherche agronomique (INRA) s’intéresse à la rentabilité de plusieurs fermes qui fonctionnent en agro-écologie.
De plus en plus, l’agriculture biologique apparaît aussi comme un moyen d’être payé le prix juste
pour sa production. Pour le céréalier Philippe Fourmet, c’est le
système conventionnel qui fragilise économiquement les agriculteurs :
« C’est quand vous avez des années difficiles que vous vous apercevez
que vous êtes d’une fragilité extrême et que vous dépendez totalement de
l’extérieur. »
Le passage en agriculture biologique serait-il une forme d’émancipation? Les agriculteurs reprennent le contrôle sur la manière dont ils cultivent, mais aussi, dans de nombreux cas, sur la manière dont ils vendent. AMAP, Ruche qui dit oui, magasins de producteurs, vente à la ferme… les réseaux de distribution en circuit court se multiplient.
Les méfaits des pesticides sont mieux connus. Une bombe sanitaire.
Le passage en agriculture biologique serait-il une forme d’émancipation? Les agriculteurs reprennent le contrôle sur la manière dont ils cultivent, mais aussi, dans de nombreux cas, sur la manière dont ils vendent. AMAP, Ruche qui dit oui, magasins de producteurs, vente à la ferme… les réseaux de distribution en circuit court se multiplient.
Les méfaits des pesticides sont mieux connus. Une bombe sanitaire.
__ L’inquiètante dègringolade du Brésil
Lorsqu’il s’est confié à ses avocats, en mars 2014, Alberto Youssef, malfrat à la réputation de bon vivant, arrêté pour ce qui allait devenir le « scandale Petrobras », avait prévenu : « Les gars, si je parle, la République va tomber. » L’anecdote résonne cruellement aujourd’hui. Le Brésil, prospère et conquérant lors des deux mandats de Luiz Inacio Lula da Silva, dit « Lula » (2003-2010), offre désormais le spectacle désolant d’un pays en déliquescence économique, politique et morale.
Le scandale Petrobras n’en finit plus de dévoiler un système de corruption tentaculaire. Sénateurs, députés, hommes d’affaires sont poursuivis ou éclaboussés par le trucage des appels d’offres lancés par le groupe public pétrolier. L’ex-idole des classes populaires, Lula, n’est pas épargnée, même si aucune preuve ne l’accuse encore. Rien, non plus, ne compromet explicitement sa successeure, Dilma Rousseff. Mais les enquêtes se rapprochent de l’un comme de l’autre et font trembler tout Brasilia.
Vers une nouvelle forme de mondialisation?
__ Quand les djihadistes étaient nos amis
BHL et les autres... |
____L'étude du journaliste allemand J.Elsâsser n'a pas été lue à l' époque.
_________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire