Payer pour prêter
Chouette! Mais pourvou qué ça doure.!..
On a beau se gratter la tête, on a du mal à comprendre...
Si quelqu'un me prête de l'argent en me payant pour le service rendu, je vais me frotter les yeux? Une aubaine?
Volkswagen prête actuellement à 0%. Certains Etats emprunte en dessous sur les marchés...
Sont-ils devenus fous?
Certainement pas altruistes...
Ça sent le roussi, le danger, pas seulement pour l' économie.
"...Le Code civil stipule que l’obligation fondamentale d’un prêt est la restitution intégrale de la somme prêtée. Ce n’est plus le cas en période de taux négatifs, « ce qui remet en cause la nature juridique même des contrats »
Le comble est que cette drôle de conjoncture permet à un groupe industriel de réaliser des profits financiers, sans aucunement l’inciter à investir. « Ce qui importe en la matière, ce n’est pas le taux d’intérêt mais le niveau de la demande », rappelle le représentant de Veolia, pour qui « les politiques ultra-accommodantes n’ont pas d’autre véritable objectif que de soutenir le prix des actifs réels et de permettre aux Etats de se financer ». Bercy n’aurait effectivement jamais imaginé qu’un fonds d’investissement paye pour pouvoir prêter les milliards d’euros nécessaires au comblement du déficit public français !.."
Ce n'est pas bon signe quand la BCE sort l’artillerie lourde et continue à faire marcher la planche à billet pour relancer une production plus qu'atone, éviter une déflation mortelle.
Mais à quoi cela sert-il de continuer à'arroser le désert?
On ne voit toujours pas la machine redémarrer.
Le Dr Draghi doit changer de médecine ou se recycler, pour soigner l’économie européenne.
Berlin, qui ne va pas trop mal pour l'instant, merci!,fait les gros yeux, la Bundesbank est furibonde.
Surtout pas d'inflation, même légère et régulatrice. Surtout ne pas revoir le statut d'une monnaie unique qui désavantage par trop les partenaires
Le magicien de Goldman Sachs voit-il le problème?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette dégradation s’est concrétisée. En février, l’inflation est tombée à – 0,2 % en zone euro, très loin de la cible de 2 % de l’institution. Les prix à la production industrielle, eux, ont reculé de 2,9 % sur un an, signe que de puissantes pressions désinflationnistes sont à l’œuvre dans l’union monétaire. Et les derniers indicateurs économiques, mauvais dans la plupart des pays membres, laissent même craindre aux plus pessimistes un retour en récession. « Dans ces conditions, même les plus réticents des gouverneurs ne devraient plus hésiter face à la nécessité d’agir », estime Maxime Sbaihi, économiste chez Bloomberg... Comme lui, nombre d’observateurs doutent de l’efficacité des mesures que Mario Draghi pourrait annoncer . Il est vrai que plusieurs causes de l’inflation faible, telles que la baisse des cours du pétrole et l’anémie de la demande mondiale, échappent en grande partie au rayon d’action de la BCE.
« Le risque, c’est qu’à tant répéter qu’elle ne peut plus rien faire contre la faiblesse des prix tout le monde finisse pat être convaincu de son impuissance », prévient Christophe Duval-Kieffer, spécialiste de l’inflation et des taux à la banque Nomura.
Peut-être. « Mais s’il le voulait vraiment, l’institut de Francfort pourrait faire plus », juge M. Robin. Comme racheter des créances douteuses qui encombrent les bilans des banques espagnoles et italiennes – de quoi relancer vraiment le crédit dans ces pays. Ou encore injecter les liquidités qu’elle crée par le QE non pas dans le système bancaire, mais directement dans la poche des ménages ou des entreprises. Une forme extrême de planche à billets dont l'Allemagne, où le souvenir de l’hyperinflation des années 1930 reste brûlant, ne veut pas entendre parler.
- Le serpent se mord la queue...
Mario Draghi peut-il encore convaincre de l’efficacité du QE ?
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