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mardi 4 octobre 2016

Deutsche Bank: l'agonie?

       Unglaubbar!
                      On prend la mesure une fois de plus de la folie du capitalisme financier.
     C'est énorme,tout simplement ENORME...mais c'était  prévisible, quoi qu'on en dise.
 Qu'arrive-t-il à l'Allemagne si vertueuse, même si les problèmes gravissimes de la Deutsche Bank dépassent ses frontières et rappellent de sombres souvenirs.
    On n'aurait rien vu venir? Une blague...
        Plus jamais ça! disait-on il y a ...huit ans.           Et on critiquait la Grèce à Berlin!
   Cette fois-ci, on n'utilise plus le conditionnel: La Deutsche Bank est en état de faillite. 
    Tous les grands titres de la presse économique convergent. On parle d'agonie.
          Mein Gott! Was ist denn passiert?
   Quel bon docteur viendra régler cet énorme problème de liquidités et éviter l'embolie?
     Sigmar Gabriel n'est pas content, mais pas content du tout.
       Mais est-ce seulement une affaire de responsabilité, de morale politico-financière?
  La direction réagit à ce risque de cataclysme financier et économique mondial.  Ouf! Mais l'incantation n'a jamais marché...sur un problème comparé, pour cette banque la plus systémique du monde, à celle de Lehman Brothers...en pire..
   Les hedge funds sont en action, produits financiers pourtant critiqués par Angela Merkel depuis des années.
    L'ivresse du grand casino se termine dans la fébrilité, voire les larmes. Cela rappelle des scènes de Margin Call.
   On avait bien dit que les Banques étaient bancales et que les risques pour la DB étaient imminents. 
    Angela ne voulant pas intervenir dans ce problème hautement politique...Que celui qui a tout compris et qui voit une solution lève le doigt.
             Il faut faire vite avant les obsèques...
  Prions, mes frères, sachant que le pire n'est jamais sûr...
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____...La taille démesurée des bilans_des mégabanques européennes provient essentiellement de leur activité sur le marché des produits dérivés. Une constatation à rapprocher de la remarque de Mario Draghi, qui la semaine dernière relevait que les banques de l’eurozone étaient devenues trop grosses par rapport aux besoins de leurs économies. Elles ont été portées par les vents balayant le monde financier, obnubilées par la compétition qui les oppose dans la grande salle du casino.
    Il est de plus en plus fait état de la nécessité pour les banques de « changer de modèle », sans plus de précision. Une nouvelle antienne, après celle des « réformes structurelles ». Lorsque cette question venait auparavant sur le tapis, c’était généralement en défense du modèle de « banque universelle », c’est à dire faisant tous les métiers à la fois, afin de combattre la séparation de leurs activités. On comprend aujourd’hui qu’il y autre chose qui cloche, mais quoi ? Les banques connaissent une baisse de leur rendement, les marchés financiers n’étant plus ce qu’ils étaient et l’économie le même point d’appui, comment peuvent-elles y remédier ?.. .
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                         Selon un internaute informé, Zatara, qui broie du noir, "La plus grande banque du monde avec une somme bilanaire de 2235 milliards d’€, la Deutsche Bank, a perdu en janvier 2016 plus de 50% de sa valeur boursière (84% depuis 2008) et est retombée à un niveau aussi bas q"il y a 30 ans. Elle ne vaut pas plus que Adidas, soit 21 milliards. La Deutsche Bank, comme les autres banques, était déjà en faillite technique depuis l’année Lehman-2008, tout en ayant une cotation boursière qui s’était très rapidement reprise grâce aux facilitations quantitatives de la Fed’, la banque centrale américaine, et grâce à la démultiplication de ses activités de spéculation financière sur lesCDS/CDO. La Deutsche Bank n’est qu’une banque de façade qui est la filiale de son propre hedge-fonds DWS qui vit du shadow banking, donc des opérations extra-bilancielles OTC - Over-The-Counter, des CDS/CDO que le législateur, les régulateurs et les Directives Européennes MiFID et MiFID2 ont aménagées spécialement pour "stimuler la circulation des capitaux". Les OTC sont avec le shadow banking le paradis fiscal local et domestique. 4% des opérations de la Deutsche Bank sont des opérations bancaires "traditionnelles", 96% passent par son hedge fonds DWS pour alimenter la spéculation financière sans objet économique et industriel. La Deutsche Bank a encore amplifié depuis 2008 son activité d’ investment-banking dans ce cadre du shadow-banking, et n’a jamais relevé pour autant ses fonds propres réglementaires au dessus de 3,3%, contrairement aux accords de Bâle III, qui n’entreront de toute façon en vigueur qu’en 2019... Pour les banques systémiques les fonds propres doivent être de 9%, pour les autres de 7%, mais un kit d’exemptions a aussi été aménagé pour ne rien changer" 
       C’est la ou Draghi va ressortir sa planche à billet "illimitée"...
A force l’euro ne vaudra plus un clou. Car ce n’est pas une monnaie d’échange internationale. Et vos économies ne seront que du papier chiotte...._______________________
___Une rustine en attendant?...

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