On se rallie à sa blouse blanche.
L'effet de groupe joue à fond...pour l'instant.
A part quelques "passéistes"jupéens, fidèles ou timorés.
Au sein d'une droite divisée, mais qui joue sa survie dans l'apparence de l'unité et qui a trouvé son sauveur, qui d'un coup joue à l'homme neuf.
Pourvou qué ça doure...comme disait Letizia.
Le Professeur de la Sarthe est bien connu dans les milieux hospitaliers, mais il n'a pas fait montre, dans ses multiples stages et exercices précédents, notamment à la clinique réputée de Matignon, d'une capacité remarquée et remarquable de chirurgien hors pair, émérite.
Le malade qu'il se propose audacieusement d'opérer est plutôt mal en point, frappé depuis assez longtemps d'un mal qui ronge aussi beaucoup de ses voisins, et que certains nomment crise aiguë structurelle, conséquence d'affects anciens et sciemment négligés. Il réclame des soins attentifs, appropriés et une expertise d'équipe.
Mais le diagnostic est discutable, s'en tenant aux conséquences et négligeant les causes, anciennes et profondes. Et certaines pathologies graves n'ont pas été diagnostiquées, dénotant un manque certain de professionnalisme. L'ordonnance est inconsidérée.
Le traitement de choc est donc inapproprié et pourrait bien être fatal pour une partie des membres du grand corps malade.
Il faut parfois se méfier des patrons ayant réputation sur rue, souvent surfaite par une sondagite aiguë, ce mal qui ronge nos sociétés.
Pour l'instant, c'est l'euphorie. La famille est aux anges, le malade, sans grand recul, est aussi un peu euphorisé par certaines substances pré-opératoires déjà administrées, oubliant d'autres maux plus graves et anciens et vaguement confiant en la compétence déclarée du Herr Professor.
Mais le futur staff du bloc est composé d'un personnel hétéroclite, mal formé, trop nouveau ou de qualité douteuse, parfois ayant dépassé la limite d'âge. Et aussi beaucoup de soutiens discutés et discutables, dangereux pour l'intervention.
Trop d'allégeances aveugles et de dernière heure pour notre chirurgien libéral, ce qui n'est pas sans inquiéter. Et certains appuis posent vraiment problème. Et on en parle dans les chaumières...
Les coups de bistouri du Dr Fillon, malgré l'endormissement de rigueur (confiance!), risquent de faire très mal, s'ils découpent des zônes qui peuvent nécroser l'ensemble du malade.
Notre homme en blanc risque bien de reproduire les erreurs de certains de ses confrères, qui, mal conseillés, peu formés ou étroitement dogmatiques, ont opéré presque à vif et ont contribué à dégrader l'état de leurs patients. Une homéopathie rigoureuse et bien conduite, sur la base d'examens approfondis, aurait pu être envisagée.
Plus d'un collègue averti s'inquiètent des conséquences pour le moins douloureuses sur un patient déjà en état de choc.
________
- Vers le libéralisme médical
- Comme le demande Bruxelles
- Une chance pour AXA et Cie
___________________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire