On l'a répété avec La Fontaine:
On a souvent besoin d'un plus petit que soi
Mais, à son époque, notre poète moraliste n'avait qu' une vison forcément très étroite de la relation avec les vivants qui nous conditionnent dans notre existence.
Notre vie est suspendue à celles d'êtres souvent des plus invisibles, du point de vue de l'évolution comme de notre vie quotidienne. Nous nous comportons comme s'ils n'existaient pas ou même nous menaçaient. Et pourtant, elles sont des milliards.
Sans vie microbienne, nous ne serions pas là pour en parler?
De même le monde fantastique des insectes moins intimes, plus ou moins connus, plus ou moins visibles, avec lesquels nous entretenons des rapports souvent aveugles, en tous cas ambigus.
Parmi ceux-ci, la fourmi prend une place à part, elle que nous n'avons de cesse de maudire ou de détruire. La question à courte vue, en milieu domestique, est le plus souvent: comment nous en débarrasser?
Elles qui ont résisté à tout continuent leur vie proliférante sur tous les continents, en ouvrières nécessaires des sols, parfois en prédatrices redoutables.
Q'elles soient d'ici ou d'ailleurs, elles s'activent sans repos. au point d'être devenues, comme les Japonais pour Edith Cresson, les symboles d'hommes complètement addicts à leur travail.
Des laboureurs et des nettoyeuses de première catégorie, moins spectaculaires que les vers de terre.
Leurs performances, pour le meilleur ou pour le pire, sont parfois mal connues
Un monde fascinant, dont certaines espèces peuvent remuer un nombre impressionnant de m3 de terre.
Dangereuses, les fourmis? Rarement. Mais souvent très appréciées.
Un monde prodigieux. De quoi faire fourmiller les neurones...
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