[Quelques notes à titre de petite piqûre de rappel.]
Entre paralysie et action malgré tout.
On le dit et onle répète: les choses sont graves et il faut faire vite. Des hypothèses, on est passé aux quasi-certitudes. Trop d'indices convergent maintenant, même si tout ne fait pas système, même si une vision synoptique nous échappe vu la complexité et la diversité des facteurs en cause.
Ce n'est pas la planète qu'il faut "sauver", mais les possibilités de vie humaine future, au vu des mutations climatiques en cours.
Mais comment gérer l'urgence étant donné le poids des habitudes et la puissance des intérêts en jeu, qui ne comprennent guère le long terme. ni même le moyen terme, qui instrumentalise l' ignorance et le scepticisme?
C'est comme vouloir arrêter ou faire virer sur mer un super tanker sur une courte distance.
Si la situation est si critique, si l'irréversible nous guette, que faire?
Certains réfutent la notion de collapsologie, qui, comme les termes au suffixe"logie", semble s'apparenter à une science. Ce qui n'est pas le cas, même si différentes sciences ont leur mot à dire sur cette dénomination vague et anxiogène, si un faisceau d'indices convergents ne permet plus le douter.
L'urgence climatique n'est plus un mythe dénoncé naguère par Claude Allègre et quelques climato-sceptiques qu'on entend de moins en moins, elle est une exigence reposant sur des faits de mieux en mieux cernés, même si beaucoup de causes nous échappent.
Hans Jonas nous avait naguère déjà préparé à la considération des risques majeur et, pour nous préparer, à donner un nouveau sens au monde qui s'annonce.
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