Une question "centrale" .
Une tâche titanesque, onéreuse et un casse-tête attend la France.
Ce long processus n'avait pas été pensé réellement et les coûts faramineux n'avaient pas été provisionnés, contrairement à ce qui nous fut dit.
Aujourd'hui, on débranche.
Après Chooz, trente ans après, on y sera peut-être encore.
Après Superphéni,: un échec, trente ans au moins de travail. On improvise en permanence.
Après Brennilis, où on bricole toujours. Et les autres...
Une aventure à risques qui n'avait pas été sérieusement programmée. Le métier se perd, disait récemment un haut responsable, au vu notamment du fiasco de Flamanville.
Les failles actuelles ou à venir ne manquent pas, que relève aussi l'ASN.
Quantité de questions restent en suspens, rarement abordées frontalement et publiquement, pas seulement en France.
D'aventures en déconfitures, le nucléaire français demandait des réponses pour le moins plus audacieuses.
Ce ne sont pas les plans d'urgence, dont on connaît les limites, qui peuvent rassurer les attentes de la majorité de Français qui souhaite la sortie le plus tôt possible des impasses dans lesquelles nous nous sommes mis. Sur le papier, tout paraît (presque) simple.
Que deviendront les multiples déchets radioactifs?
Notre transition énergétique accuse du retard, par rapport à d'autres pays.
Mais EDF sait-elle où elle va?
Le débat n'est pas près de se terminer...
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