Mais beaucoup étaient frappés.
La santé de nos agriculteurs toujours en question.
Depuis les travaux de Marie Robin surtout, les doutes ne sont plus permis. L'agrochimie de papa pose problème, c'est un euphémisme, pas seulement pour la santé des hommes. La qualité des sols, la flore comme la faune se dégradent ou régressent, compromettant l'avenir.
Heureusement les prises de conscience et les résistances commencent à s'étendre, même au royaume de Monsanto-Bayer.
L'Argntine se donne à fond, tandis que le Vietnam a dit non. La France louvoie dans l'ambiguïté, reste encore un des meilleurs consommateurs européens de "Bayanto". Et pourtant, trouver des solutions alternatives urge, à l'exemple de certaines exploitations qui innovent, soucieuses de l'avenir, sans sacrifier trop à la rentabilité.
Dans la panoplie de la chimie à usage agricole, le SDHI est particulièrement visé pour sa dangerosité.
Un lourd dossier . Les effets de l'agro-business sont mieux en mieux connus. Pas seulement pour les enfants. Il y a urgence. De multiples avis convergent.
Comment s'en débarrasser? là est la question
Les résistances et les dénégations sont intenses. Les lobbies continuent leur travail de désinformation jusqu'à Bruxelles. Malgré quelques aveux, on sème le doute. pour retarder les décisions, qui ne peuvent être finalement que politiques., dès lors que la santé publique est en question. We feed the World, mais à quel prix?
Le chemin de la mutation sera encore long...
Au nom des saints dogmes de l'OMC, la santé a moins d'importance que les intérêts des firmes phytosanitaires.
Malgré les intentions du ministre de l'agriculture, on continue à employer en France de plus en plus de pesticides:
... Voilà ce que révèlent les statistiques que le ministère de l’agriculture a rendues publiques mardi 8 mars. Présentées en périodes lissées de trois ans afin d’intégrer les variations climatiques, elles dessinent une tendance moyenne à la hausse de 5,8 % entre 2011 et 2014. Mais si l’on s’en tient au tout dernier bilan, 2014 apparaît comme la deuxième année noire consécutive. La consommation de produits phytosanitaires dans le secteur agricole a bondi de 9,4 % par rapport à 2013, qui avait déjà connu une augmentation de 9 %... : les agriculteurs ont acheté 16 % de produits phytosanitaires en plus en 2014. Parmi ces derniers, ceux qui utilisent des molécules suspectées d’être cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction humaine, accusent une hausse de 13 % à 22 % selon l’indicateur retenu.... le nombre de traitements est de l’ordre de 2,7 sur les choux-fleurs, 8,5 pour les cerises, 10 sur les melons, 12 pour la tomate, 19 dans la viticulture, 35 sur les pommes. Mais les rendements ne progressent pas pour autant : céréales, oléagineux, poires, pommes, betteraves sont moins productifs qu’en 2009..."
Evitez les pommes, traitées plus de trente fois.!..
_______________L'Europe s'apprète à à prolonger la mise en vente d’un herbicide, le glyphosate, pourtant de plus en plus contesté pour ses effets cancérogènes. Le feu vert devait être donné par les Etats membres ces 7 et 8 mars. Selon une note à laquelle a eu accès Le Monde, le vote s’annonçait d’ailleurs "sans fracas". Il était en effet question d’autoriser le glyphosate jusqu’en 2031.
Le lobbying intensif mené par les industriels s'avérait une fois encore fort efficace, puisque l’avis favorable émis au préalable par l’Autorité européenne de sécurité des alimentas (EFSA) était fondé, relève Le Monde, sur des études… "réalisées par les industriels eux-mêmes" ! Et le quotidien de souligner la "crise de confiance" envers les institutions.
L’un des principaux composants de son produit phare est controversé : le désherbant Roundup, retiré partiellement du marché.
Les effets, même OGMisés, sont loin d'être anodins...
La santé des personnes passe avant les intérêts de certaines multinationales
La France n'est pas la seule touchée.
Et si… on bannissait les pesticides?
De la ferme expérimentale de la Bourdaisière, en Touraine, à la ferme du Bec Hellouin, en Normandie, l’Institut national de recherche agronomique (INRA) s’intéresse à la rentabilité de plusieurs fermes qui fonctionnent en agro-écologie.
De plus en plus, l’agriculture biologique apparaît aussi comme un moyen d’être payé le prix juste pour sa production. Pour le céréalier Philippe Fourmet, c’est le système conventionnel qui fragilise économiquement les agriculteurs : « C’est quand vous avez des années difficiles que vous vous apercevez que vous êtes d’une fragilité extrême et que vous dépendez totalement de l’extérieur. »
Le passage en agriculture biologique serait-il une forme d’émancipation? Les agriculteurs reprennent le contrôle sur la manière dont ils cultivent, mais aussi, dans de nombreux cas, sur la manière dont ils vendent. AMAP, Ruche qui dit oui, magasins de producteurs, vente à la ferme… les réseaux de distribution en circuit court se multiplient.
Les méfaits des pesticides sont mieux connus. Une bombe sanitaire.
Un espoir:
... Les scores remarquables des 1 900 fermes qui se sont engagées dans le réseau Dephy, mis en place à partir de 2012 dans le cadre d’Ecophyto, pour expérimenter des modèles de production inspirés de l’agro-écologie et diffuser la bonne parole. En deux ans, ces exploitations ont réduit leur recours aux pesticides : les grandes cultures de 10 %, l’arboriculture et la viticulture de 12 %, les légumes de 15 %, la canne à sucre de 22 % et l’horticulture de 38 % !
Ecophyto 2 devrait donc s’attacher à étoffer ce réseau de pionniers, le faire passer à 3 000 exploitations, puis à 30 000 et même à « 300 000 ou 400 000 agriculteurs qui vont se convaincre mutuellement », pronostique-t-on au ministère. En attendant, la culture bio a progressé de 5,4 % en 2014, puis de 11,8 % en 2015 pour atteindre un peu plus de 4 % de la surface agricole nationale.
Les méfaits des pesticides sont mieux connus. Une bombe sanitaire.
Un espoir:
... Les scores remarquables des 1 900 fermes qui se sont engagées dans le réseau Dephy, mis en place à partir de 2012 dans le cadre d’Ecophyto, pour expérimenter des modèles de production inspirés de l’agro-écologie et diffuser la bonne parole. En deux ans, ces exploitations ont réduit leur recours aux pesticides : les grandes cultures de 10 %, l’arboriculture et la viticulture de 12 %, les légumes de 15 %, la canne à sucre de 22 % et l’horticulture de 38 % !
Ecophyto 2 devrait donc s’attacher à étoffer ce réseau de pionniers, le faire passer à 3 000 exploitations, puis à 30 000 et même à « 300 000 ou 400 000 agriculteurs qui vont se convaincre mutuellement », pronostique-t-on au ministère. En attendant, la culture bio a progressé de 5,4 % en 2014, puis de 11,8 % en 2015 pour atteindre un peu plus de 4 % de la surface agricole nationale.
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