Le piège énergétique
La course aux ressources "et aux énergies est un secteur hautement géostratégique, source de grandes tensions politiques." Cela est devenu hautement évident au coeur du conflit qui frappe l'Ukraine et des prétentions du maître du Kremlin, qui a la main sur les principaux robinets. Mais cela aurait pu être anticipé. Certains pays , comme l'Italie et surtout l'Allemagne, ont fait des choix qui les lient plus que d'autres à une source d'énergie, aux intérêts russes. Depuis le 24 janvier et l’attaque de l’Ukraine par l’armée russe, la sanction la plus efficace contre Moscou consisterait à assécher les importations en hydrocarbures, principales sources de devises du président Vladimir Poutine. Les Etats européens, pourtant, s’y refusent jusque-là ; la mesure les mettrait eux-mêmes en péril...."
La conversion aux énergies non fossiles devra être accélérée, mais il faudra du temps pour rattraper le temps perdu et se libérer du gaz sibérien, qui va plus encore s'orienter vers la Chine. La guerre du gaz s'est installée au coeur de l'Ukraine. Les problèmes ne font que commencer, avant de retrouver de nouveaux équilibres. Le grand défi du changement climatique va nous forcer de plus en plus à changer collectivement de type d'énergie. On n'a pas le choix. La question n'est pas nouvelle, mais les événements nous poussent à accélérer le pas. Gazprom a encore de beaux jours devant lui. Les tensions gazières ne peuvent que s'accentuer au sein des grandes puissances et les conflits qui risquent d'aller avec. _______________________
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