On y pense et on oublie.
Le dernier rapport du GIEC devrait alerter un peu plus, nous, comme les responsables politiques.. L'aggravation est manifeste. Plus personne ne le conteste. L'urgence s'impose. Même si la prudence impose, que l'on parle encore au conditionnel sur certaines évolutions. Rien n'est joué, mais les tendances sont là, confirmées une nouvelle fois. En France comme ailleurs. Au lieu de nous enfermer dans une attente fataliste et anxiogène, il n'y a d'autre issue que la prise de conscience et l'action collective, l'engagement politique au sens le plus large et le plus fondamental. _____Il ne suffit pas de le dire. Les mesures économiques et politiques tergiversent et les événements actuels ne favorisent pas les bonnes décisions. Des forces économiques freinent des deux fers. La contre offensive vient des USA et gagne la France. Au nom d'un refus des normes climatiques qui empêcheraient de faire du business as usual en rond, de fortes pressions se manifestent au nom d'un statu quo dans le monde des affaires, avec en arrière- plan un climato-scepticisme avoué ou implicite. "...L’offensive des lobbys industriels révélée par Basta ! et l’Observatoire des multinationales dans son rapport « Lobbys contre citoyens. Qui veut la peau de la convention climat ? », marque une inflation dans la violence verbale : contre les « citoyens » de la Convention Climat et les écologistes en général. Cette violence verbale s’explique en partie par une réaction de rejet de la part d’un petit monde de représentants professionnels, de lobbyistes, d’experts et de hauts fonctionnaires habitués à un confortable entre-soi, dans lequel de simples profanes ont prétendu faire irruption. « C’est un peu étrange que ce groupe de 150 citoyens de bonne volonté s’érige en conscience universelle et veuille décider pour nous », commente ainsi Patrick Martin, dirigeant du Medef et industriel fortuné. Un discours repris par Emmanuel Macron estimant, dans son entretien avec le média en ligne Brut, n’avoir « pas de leçons à recevoir ». Pour résumer : mais pour qui se prennent ces citoyens avec leurs propositions ? Ces mesures n’ont pourtant rien d’inédit ou de révolutionnaire. Beaucoup sont déjà versées au débat public, ou ne font que prolonger des efforts antérieurs. À lire ou écouter certains « experts » et commentateurs, c’est le principe même d’une régulation publique des activités économiques qui est devenu inacceptable pour une partie des milieux d’affaires...."
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