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vendredi 1 août 2025

Pause dans l'IA?

 Prendre du recul

       L'IA a ses adeptes, voire ses passionnés. Ses inconditionnels même.  Ses croyants aussi...                          On comprend pourquoi. elle ouvre tant de perspectives inédites et prometteuses dans divers domaines, comme l'industrie ou la médecine, par exemple. Ses applications semblent ne pas avoir de limites et les espoirs qu'elle suscitent en font rêver plus d'un, fantasmer beaucoup, surtout du côté de la Silicon Valley.           Mais on oublie trop souvent l'ambiguïté de ces nouveaux outils informationnels.  ______Certains, très au fait, nous le rappellent, en nous invitent à la prudence, à la circonspection. Une vigilance constante s'impose.   Surtout en sachant ce que l'on nous annonce.      Sam Altman lui-même nous prévient de certains dangers possibles, qui ne sont pas mineurs. Le patron d'OpenAI nous avertit.  L'instrumentalisation politique peut se révéler redoutable.


      Beaucoup de responsables lucides s'inquiètent. Dans le Far West international qui advient, des règles et une autodiscipline s'imposent. Réguler ces nouveaux outils devient un problème politique d'ampleur, à dimension internationale.  Les règles suffiront-elles?                                                                                                                                                                                "  Celui qui deviendra leader en ce domaine sera le maître du monde » déclarait Vladimir Poutine à propos de l’Intelligence artificielle (IA) en septembre 2017 devant un parterre d’écoliers russes et de journalistes. Trois jours plus tard, Elon Musk, fondateur de SpaceX et Tesla, renchérissait : « La lutte entre nations pour la supériorité en matière d’IA causera probablement la troisième guerre mondiale. »

Les progrès très rapides de l’IA en font un outil puissant sur les plans économique, politique et militaire. Imbriquée dans la révolution numérique, l’IA contribuera à déterminer l’ordre international des décennies à venir, accentuant et accélérant les dynamiques d’un cycle ancien où technologie et pouvoir se renforcent mutuellement. Elle transformera certains axiomes de la géopolitique au travers de nouvelles relations entre territoires, dimensions spatio-temporelles et immatérialité.       Les empires digitaux américain et chinois domineront probablement la géopolitique internationale dans les années à venir. Si l’Europe veut reconstruire sa souveraineté numérique, elle devra redoubler d’efforts et d’investissements. Autrement, elle devra se contenter d’alliances stratégiques synonymes de « cyber-vassalisation ». L’Afrique, quant à elle, s’annonce déjà comme un grand terrain d’affrontement, clairement menacé de « cyber-colonisation ».... _________

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