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mardi 5 août 2025

Deux Etats ou un seul?

 Vers quelle issue?        

                 Dans les heures tragiques que se vivent au Proche Orient, devant l'obstination aveugle d'un Netanyahou sans solutions, aveuglé par ses intérêts propres et les pression d'une extrême droite à la Knesset, jusqu'auboutiste, au nationalisme exacerbé jusqu'en terre de Cisjordanie, des cris s'élèvent jusqu'a Jérusalem: Il faut arrêter la guerre! On n'a pas jugé assez tôt, par aveuglement et par intérêt, les conséquences possibles de la détresse explosive de cette prison à ciel ouvert. Les calculs machiavéliques de Bibi, au service de l'expansionnisme hypersioniste, ont favorisé ce qui est arrivé: une grande fracture devenu cercle vicieux, qui fonctionne comme un terrible piège .   Reconnaître un cimetière, à le fin des fins?...

                                                                                            De Paris et d'autres capitales revient le vieux thème de la construction de deux Etats, une nouvelle forme de projet initial défini à New York en 1947 et repensé à Oslo. Mais qui y croit encore vraiment, après cette grande déchirure? En Israël, des voix réclament encore cette solution, redéfinie, qui supposerait de profonds remaniements territoriaux et un leadership fort et crédible pour redonner à l'ensemble des Palestiniens, des raisons d'espérer en une unité, de Gaza à Ramallah. Certains évoquent la figure de Marwan Barghouti, une sorte de Nelson Mendela...Une hypothèse moyennement crédible aujourd'hui.   D'autres Israëliens pensent plutôt à un seul Etat, comme en Afrique du Sud, comme Shlomo Sand. Solution qui exigerait des mutations en profondeur pour éviter un possible régime d'apartheid de fait. Pour l'instant, on ne voit pas de plan de sortie.     La famine est sans fin à Gaza, malgré des démentis et des manifestations israëliennes.                                         ___   En attendant, des voix israëliennes, souvent  de premier plan refusent le piège tendu par le pouvoir, comme Barnavi et l'écrivain Grossman, qui a pourtant perdu un fils lors d'une intervention au Liban et qui avait alerté depuis longtemps ses concitoyens.. La colère et le désespoir, voire le fatalisme, finissent par dominer en Israël, d'où s'exilent de plus en plusde personnes qui en ont les moyens.                                                                 Toutes les cartes sont à rebattre au MO pour parvenir à terme à un nouvel équilibre. La tâche est gigantesque quand on songe à l'héritage passé depuis la fin de l'occupation ottomane...                            Une très vieille histoire...          _______________     

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