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lundi 18 août 2025

De Salomon à Netanyahou

D'un mythe à l'autre

     Le fils du roi David,  le roi Salomon, est un personage biblique central, une référence importante dont la Bible parle abondamment, que les fidèles juifs considèrent comme une figure majeure, tant religieuse que politique, ayant accompli une unité territoriale remarquable et ayant acquis une puissance régionale qu'on ne retrouvera plus après lui.                                                                                                       Son existence historique semble ne pas faire de doute , mais nombre de ses actions semblent enrobées de légende, la tradition biblique n'étant pas un livre d'histoire. Les mythes font intégralement partie des traditions d'un peuple, quel qu'il soit. Il n'en reste pas moins que la figure de Salomon est hautement valorisée dans les différents milieux croyants juifs attachés aux textes et à leur littéralité.                            L'ancien roi prestigieux à leurs yeux représente leur propre aspiration à une terre à reconquérir,  à regagner. Surtout dans la frange radicale que représente l'extrême droite actuelle, pilier de la Knesset, sans laquelle Netanyahou ne pourrait gouverner, aspirant à une nouvelle carte pour Israël, aux dépends des Palestiniens et d'autres pays voisins considérés comme illégitimes.                                                                                                                                                            C'est le retour du projet territorial du Grand Israël, renouant avec la puissance supposée du royaume de Salomon. Il s'agit pour les suprémacistes, religieux ou simplement expansionnistes, souvent en fait peu croyants, d'établir de nouvelles frontières, à la faveur le l'agression venant de Gaza. Smotrich, notamment ,en rêve. L'idée fait son chemin, malgré les résistances internes et externes, les réactions politiques, qui voient dans ce projet un mythe dangereux. La Palestine devrait être rayée de la carte, sans que l'on envisage même de relocalisation pour un peuple déjà très affaibli et menacé depuis longtemps, notamment par une colonisation lente mais inexorable.  Le projet prend forme en Cisjordanie.  Un pacte de violence qui menace toute la société. La pensée de Bibi, digne enfant de son père, s'enracine  sans la pensée et les projets de Jabotinsky au siècle dernier, le père du nationalisme  de ce qui deviendra plus tard  l'Etat d'Israël, conséquence de la Déclaration Balfour et des persécutions nazies.     


                                                                                                                                      Depuis des années, Netanyahou trace son chemin. Un chemin douteux, qui mène le pays à la quasi insurrection. Par ses alliances plus que douteuses, par les contradictions qu'il attise, les alliances qu'il construit, il met la démocratie en péril, prenant un chemin contraire que celui que montrait Rabin avant son assassinat: le sionisme radical inspiré de Jabotinski, l'exploitation du radicalisme, religieux, l'expansionnisme territorial dans le fil des colonisations rampantes depuis des années. Six mois de contestations, impliquant jusqu'à une partie de l'armée, ne sont pas venu à bout de son projet inquiétant, visant aussi à attiser les oppositions internes palestiniennes. Il est à la tête d' "un gouvernement considéré comme le plus à droite de l'histoire du pays, intégrant des partis d'extrême droite et les ultraorthodoxes, tandis que seulement cinq femmes y siègent"[voir WIKI] "                   "   [     ....L'extrême droite laïque: Sa première organisation date de 1931, avec Brit Ha’Birionim. Il s’agit d’une faction interne au Parti révisionniste, dont certains membres déçus de la gauche sioniste affichent maintenant des sympathies fascistes (Abba Ahiméir, le poète Uri Zvi Greenberg et le médecin et écrivain Yehoshua Yevin)[1]. L’organisation paramilitaire Lehi, créée fin 1940, reprendra bon nombre de leurs thèses, du moins jusqu’à la mort de son premier leader, Avraham Stern en 1942. Après la création de l’État d’Israël, ce courant n’est plus guère actif, mais reste cependant vivant à travers des intellectuels comme Israël Eldad, un ancien dirigeant du Lehi. On voit réapparaître ce courant après les accords de Washington de mars 1979, qui restituent le Sinaï à l’Égypte.   La question de l’organisation sociale est secondaire. Ils ont selon les époques adopté des positions « sociales » ou « libérales ». Ce qui est historiquement au centre, c’est la revendication du « Grand Israël ». Si l’annexion de la Jordanie n’est plus guère défendue, celle de la Cisjordanie et de la bande de Gaza reste centrale. La question de la démographie arabe sera réglée par un « transfert » vers les pays arabes, ou par une privation du droit de vote.
On trouve aujourd’hui les partisans de ce courant dans plusieurs petites organisations, en particulier dans les tendances laïques de l’« Union nationale » ou du Moledet.
 ..]
                             La cohérence idéologique de Bibi est bien là, mais pour quel avenir? Un projet irréalisable dangereux pour Israël.

Un mythe, oui, mais potentiellement destructeur. Le mythe de la terre a déjà été dénoncé par un historien israëlien.

   De mythe en mythe...

          Grève générale à Tel Aviv                                                   ________________


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