Et éléments de langage.
L'art de ne rien dire ou d'enfumer son public. ....tout en donnant l'impression de dire des choses importantes.
Comme le dit non sans humour un certain bonimenteur, on peut brasser beaucoup de vent avec des paroles, une langage habilement utilisé. Ou se donner un pouvoir par la seule rhétorique habile à manier les mots. Par exemple, les éléments de langage font florès sur nos écrans, dans le discours public et dans certains milieux professionnels. Il font partie de systèmes de communication, parfois bien rodés, nécessitant même une certaine initiation et un décryptage pour en comprendre le sens et les enjeux, voire le vide. Souvent réduits aux petites phrases, ils permettent souvent de parler sans rien évoquer de fondamental, voire de brasser du vide, d'affirmer juste une parole en temps voulu, dans une posture déterminée, sans que souvent cela se remarque. Ils sont souvent préfabriqués. Le concept d'éléments de langage est souvent utilisé dans les milieux diplomatiques à des fins particulières.
La langue de bois, cela s'apprend. Il faut connaître quelques codes. En ayant fait l'Ena ou non. Pour travestir, contourner ou masquer sa pensée.
A la rigueur, on peut prendre des cours.
___Le langage a des pouvoirs ambigüs dont nous pouvons vérifier tous les jours les effets. Elle est aussi bien utilisée pour révéler, dire le vrai, que pour dissimuler et tromper, par des procédés rhétoriques spontanés ou des ruses calculées.
Parler est rarement neutre, dans les rapports humains, surtout au coeur des questions de pouvoir, quels qu'ils soient. La langue est la meilleure ou la pire des choses, comme disait le vieil Esope.
Il n'est pas rare que les mots servent à embellir la réalité, à dissimuler ou à détourner le sens, à figer le réel au lieu d'en parler avec vérité, nuances et précision, d'en épouser la complexité.
_C'est une des fonctions de la langue dite de bois, la xyloglossie, d'usage courant, qui peut avoir diverses fonctions, notamment de travestir la réalité, de l'adoucir, de la nommer selon des usages acceptables pour le plus grand nombre, par des stéréotypes convenus et sécurisants.
Elle peut prendre des formes très diverses.
Dans le domaine des rapports sociaux notamment , elle désigne un manière très particulière d'évoquer la réalité.
Le politiquement correct en est une forme connue.
Au service d'une idéologie, il contribue à verrouiller un système en neutralisant la critique, en politique, dans l'entreprise ou les codes moraux. Les exemples ne manquent pas.
__Stéréotypé, par habitude, convention ou calcul machiavélique, il est souvent un instrument de domination, comme la Newspeak orwelienne, et demande à être décrypté (avec la distance de l'humour) et démasqué, l'ironie étant la meilleure technique pour ce faire, la critique frontale étant le plus souvent vouée à l'échec.
La ruse suprême consiste à substituer une langue de bois à une autre. Les mots sont importants et peuvent susciter le sommeil de la raison, comme son réveil. Ils peuvent être subversifs. Par exemple, l'appellation "citoyen" n'instaure pas seulement en 1789 un simple changement de mots, mais constitue un appel à un changement en profondeur des rapports sociaux et politiques.
La langue de bois, cela s'apprend. Il faut connaître quelques codes. En ayant fait l'Ena ou non. Pour travestir, contourner ou masquer sa pensée.
A la rigueur, on peut prendre des cours.
___Le langage a des pouvoirs ambigüs dont nous pouvons vérifier tous les jours les effets. Elle est aussi bien utilisée pour révéler, dire le vrai, que pour dissimuler et tromper, par des procédés rhétoriques spontanés ou des ruses calculées.
Parler est rarement neutre, dans les rapports humains, surtout au coeur des questions de pouvoir, quels qu'ils soient. La langue est la meilleure ou la pire des choses, comme disait le vieil Esope.
Il n'est pas rare que les mots servent à embellir la réalité, à dissimuler ou à détourner le sens, à figer le réel au lieu d'en parler avec vérité, nuances et précision, d'en épouser la complexité.
_C'est une des fonctions de la langue dite de bois, la xyloglossie, d'usage courant, qui peut avoir diverses fonctions, notamment de travestir la réalité, de l'adoucir, de la nommer selon des usages acceptables pour le plus grand nombre, par des stéréotypes convenus et sécurisants.
Elle peut prendre des formes très diverses.
Dans le domaine des rapports sociaux notamment , elle désigne un manière très particulière d'évoquer la réalité.
Le politiquement correct en est une forme connue.
Au service d'une idéologie, il contribue à verrouiller un système en neutralisant la critique, en politique, dans l'entreprise ou les codes moraux. Les exemples ne manquent pas.
__Stéréotypé, par habitude, convention ou calcul machiavélique, il est souvent un instrument de domination, comme la Newspeak orwelienne, et demande à être décrypté (avec la distance de l'humour) et démasqué, l'ironie étant la meilleure technique pour ce faire, la critique frontale étant le plus souvent vouée à l'échec.
La ruse suprême consiste à substituer une langue de bois à une autre. Les mots sont importants et peuvent susciter le sommeil de la raison, comme son réveil. Ils peuvent être subversifs. Par exemple, l'appellation "citoyen" n'instaure pas seulement en 1789 un simple changement de mots, mais constitue un appel à un changement en profondeur des rapports sociaux et politiques.
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