Propos inhabituels d'un économiste bon teint dans une presse convenue...
Ce n'est ni Besancenot , ni l'Humanité qui le dit...
Des inégalités destructrices :
"...Ce qui est radicalement nouveau est la rémunération disproportionnée accordée à quelques milliers de personnes : les gestionnaires mixtes, à la fois salariés et actionnaires du nouveau capitalisme : « Alors que, écrit le CERC, Rockefeller avait autrefois préconisé aux Etats-Unis que le salaire des dirigeants d'entreprise ne dépasse pas 40 fois celui de leurs ouvriers, le salaire moyen du PDG américain est passé de 85 fois le salaire moyen d'un salarié en 1990 à 500 fois en 2000. L'évolution a été similaire en Europe, et particulièrement en France » .
Le changement de fond en comble de la donne a pour origine le tournant brutal pris par les marchés financiers à la charnière des années 1970 et 1980. Traditionnellement, ils étaient mus par l'attrait des dividendes réguliers augmentant (tel était du moins le principe évoqué) au rythme du développement de l'entreprise concernée et de la croissance économique ambiante. Ils le sont aujourd'hui par l'attente frénétiquement préparée (par les achats de ses propres actions, par des fusions-acquisitions, etc.) de plus-values. Ces plus-values, on les assimile désormais à une « création de valeur ». Elles constituent, en réalité, un « bon d'achat » sur les biens et services existants et qu'en général elles n'ont en rien contribué à produire ! Cela dit, la comptabilité nationale les enregistrent comme des gains en capital, pas comme des revenus du capital.Pourtant, c'est bien ces plus-values qui ont permis à une petite classe de la société de mobiliser un énorme pouvoir d'achat. .."
- Où sont les privilèges?
-Salaires et profits
-Salariat : à l'américaine ?
-L'écart se creuse rapidement entre les riches et les pauvres
-Observatoire des inégalités
-Liberté, Fraternité, Inégalités... et revenus stagnants depuis cinq ans
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