CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
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mardi 6 mai 2008
Starkochute ?
Un an déjà de Sarkofrance : Bling Blang Bing
- Du plébiscite au désaveu : un an de présidence Sarkozy
-Nicolas Sarkozy, l'impossible président:
"...L'opération "Sarkozy a changé" est sur les rails. Pour l'heure, les sondages, eux, ne bougent pas. Les municipales, le premier test électoral de son mandat, ont été une catastrophe. Le président reste encalminé dans la zone des 40% de bonnes opinions. Une misère. Ne sachant se remettre en question, il tempête contre son premier ministre, François Fillon, soupçonné de gérer sa popularité en petit rentier quand il a joué la sienne en flambeur. Son gouvernement, dont il était si fier, se révèle souvent inexpérimenté. "La prochaine fois, je les vire", menace-t-il à chaque "couac", sans que cela soit suivi d'effet. Une petite musique monte dans les rangs de la majorité excédée : "Sarkozy est un faux dur." Parfois, il aurait presque envie de tout planter là. Il rêve de ne faire qu'un seul mandat, de réformer la France et de partir. "Je ne ferai qu'un seul mandat", glisse-t-il à ses visiteurs qui n'en croient pas un mot. "Je veux faire du pognon", insiste-t-il en tâtant la poche poitrine de sa veste. Le retour du naturel? Pourtant, il a fait ce qu'on lui demandait. Il a "fait" président. S'est montré discret, a remisé ses gros chronographes Breitling au placard. A la place, il porte une Patek Philippe. Une montre suisse discrète comme le sont les vraies grosses fortunes des bords du Léman. Parfois, il la fait circuler entre ses invités qui partagent sa table de déjeuner, entre deux conversations sur les réformes et la politique étrangère. "Elle vaut quatre fois plus cher que l'autre!", s'amuse-t-il. Puis il reprend sa conversation en s'efforçant de ne pas interrompre ses hôtes comme il le faisait avant. Devant eux, il joue les fiers à bras, dit qu'il n'a dû renoncer à aucune réforme, au contraire de Giscard, de Mitterrand et de Chirac, ces modèles dont on voudrait qu'ils l'inspirent. Dédaigneux, il rappelle leurs échecs. Et, fanfaron, il lâche : "Je ne repeins pas la réalité en rose, mais finalement, gouverner, c'est plus facile que je croyais."
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