(Jalons)
Il est prévisible que ce G20 soit aussi vain que le précédent et devienne une foire aux désaccords, malgré les déclarations consensuelles et lénifiantes.
Rien n'a vraiment changé, malgré les mains sur le coeur, les promesses et les engagements de pure forme
Chacun pour soi et la crise pour tous?
_".... l'arme monétaire est utilisée de plus en plus ouvertement par les grands pays pour éviter la déflation et renforcer, aux dépens de leurs concurrents, la compétitivité de leurs exportations.__En clair, le risque se précise d'un retour au bon vieux "chacun pour soi". Une ambiance délétère, donc, et peu propice aux grandes avancées institutionnelles... "Rien n'a vraiment changé, tranche Marc Fiorentino, président d'EuroLand Finance : la spéculation est plus forte que jamais, les salaires flambent, les hedge funds font des résultats sans précédent... Les financiers ont failli faire sauter la planète, et on s'est contenté de leur confisquer les allumettes." "Des avancées ont été obtenues, nuance de son côté Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE et signataire d'une pétition (le "Manifeste des économistes atterrés"), qui déplore la lenteur des changements en la matière. Mais l'hypertrophie de la sphère financière n'a pas été remise en question." ...
_Une foire d'empoigne est prévisible, sur fond de déblâcle européenne
...«Les deux pays vont d’une certaine manière dans le même sens. Chacun joue sur la valeur de sa devise pour soutenir son économie.» D’ailleurs, le président chinois, Hu Jintao, l’assure, alors que son excédent commercial a affiché hier une santé insolente. Pas question de céder aux pressions en faveur d’une réévaluation du yuan. Il a même enjoint, hier, les pays développés à «prendre leurs responsabilités et à faire face à leurs propres problèmes». Statu quo intégral. «La musique du G20 sur les monnaies est à trois voix discordantes, estime Henri Sterdyniak, de l’Observatoire français des conjonctures économiques. Les Américains veulent à tout prix relancer la machine ; les Chinois refusent de reconsidérer leur modèle de développement ; les Européens se cantonnent à mettre en œuvre des politiques budgétaires restrictives.» On comprend mieux qu’une Christine Lagarde, symbole d’une Europe impuissante sur le sujet, résume ainsi : la «guerre des monnaies» ne sera pas résolue en un sommet «parce que c’est une question trop compliquée»…
Les tensions entre les USA et la Chine augmentent.
la Chine demande la fin de l'hégémonie du dollar.
Le dollar brûle-t-il?...
La "guerre des monnaies", qui n'est en réalité que la partie visible de la partie d'une confrontation plus profonde: la bataille pour l'emploi, poursuit son cours....
-ECHEC EN DEMI-TEINTE DU G20
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