Mais de quelle infamie est-il question? et de quelle vieillesse parle-t-on?
Une notion bien multiforme, relative, mal cernée et culturellement marquée. (*)

On vieillit peu à peu, sans s'en rendre compte, jusqu'au jour où des signes ne trompent pas, où l'évidence s'impose, physiquement et/ou psychiquement. Rares sont ceux ou celles qui, comme Gisèle Casadessus, gardent, au-delà de cent ans, des facultés presque intactes.
Aujourd'hui, après une longue période de dépréciation dans notre culture, la mode est aux vieux, mais pas trop. Le troisième age, notion récente, est l'objet d'attention , souvent commercialement intéressée. C'est d'abord l'âge des seniors sur papier glacé, des seniors privilégiés, qui se mettent à vivre à pleines dents, consommateurs jusqu'au bout de loisirs et d'évasions.
L'or gris est un bon filon et les seniors valent de l'or.
Un marché d'avenir...Un gisement à exploiter dans les nouvelles silver valley
Il y a du pognon à se faire dans ce gérontobusiness, où l'on est sommé d'être consommateurs jusqu'au bout. Sauf si les mamies font de la résistance...
Vieillir, nul n' y échappe, mais comment?
Mourir, la belle affaire, mais vieillir...chantait Brel.

La solitude est le problème majeur.
C'est la période de L'homme à la casse (selon Colette Plat)
On dénonce aujourd'hui la « mort sociale » de nombreuses personnes âgées.
Le continent gris ouvre bien des portes sur les multiples aspects historiques et culturels de la vieillesse. Entre idéalisme et dépréciation.
Une histoire de la vieillesse en Occident montre comment chaque culture, chaque époque fabrique un type de vieillard conforme à ses valeurs.
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