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mercredi 4 octobre 2017

USA: cry and pray!

Déni de démocratie
                                Jamais sans mon colt, ou mieux, sans mon AR-15!  Le top.
    Au pays de la liberté, le Deuxième amendement donne le droit d'avoir une arme pour une auto-défense enracinée dans l'histoire violente du pays. Que serait un citoyen sans arme(s)?
  Même plusieurs, même des fusils d'assaut. Cela varie avec les Etats, comme la réglementation, parfois purement formelle.
  Si  quelqu'un appuie sur la gâchette et détruit des vies, ce n'est pas l'arme qui tue, répète-t-on.
      On n'y peut rien, c'est la fatalité, c'est le prix de la liberté . Et la liberté est bien défendue avec 300 millions d'armes à feu pour 318 millions d'habitants, inégalement réparties il est vrai.
                       Cry and pray. Il n'y a qu'à pleurer et prier.
    C'est chaque fois pareil, chaque fois qu'il y a une tuerie de masse ou des mort d'enfants imprudents avec les joujoux de papa. Le routine. Celle d'un grand corps malade.
  On attend la suivante ou on verra plus tard...
     Le Président n'est que légèrement embarassé, mais Donald sait se recueillir et prier. C'est pour lui une affaire diabolique, c'est le mal absolu  Et le Mal est inévitable. Il frappe là où il veut. Ou peut-être une catastrophe naturelle?
    Les puissants lobbies des armes n'y sont pour rien. Ils font leur travail, les yeux souvent fermés, et le business est juteux, à l'intérieur comme à l'extérieur.
 Le jeu continue autour des machines à $ de Las Vegas, cet ancien marécage devenu marigot à crocos (Les casinos gagnent en moyenne 9 milliards de dollars par année. ) La ville de tous les superlatifs a encore gagné une étoile.
             La civilisation, elle, attendra...
  Les réformes réclamées par les anti-guns sont une douce utopie. Les plus résolus s'y cassent les dents. On ne change pas un peuple sur-armé si facilement, dans un pays où il y a plus de marchands d'armes que de de librairies. On peut faire son e-marché et les foires aux flingues abondent.
  Malgré la tuerie à la mesure de la folie de la cité des flambeurs, ce n'est pas le moment  de changer quoique ce soit  des habitudes ancestrales, qui n'ont fait que se renforcer et se sophistiquer. L'heure est au recueillement. Toujours le même discours.
    En attendant on autorise les silencieux, on permet aux handicapés mentaux de faire joujou , on peut même se procurer un bazooka ou un lance-flammes. On n'arrête pas le progrès. John Wayne n'en serait pas revenu...
     La police a pris des leçons. Les enfants aussi.
        Les plaies sont profondes. L'addiction est grande, mais bien entretenue par des intérêts qui ont leurs relais politiques généreusement soutenus.
   Qui osera amender le fameux amendement, qui a permis de tuer Luther King, les frères Kennedy, d'autres présidents et tant d'autres citoyens...?
   L'alibi du 2° amendement risque d'avoir encore de beaux jours devant lui ainsi que la bonne conscience d'une majorité de fans.  Business as usual.
                 - .C'est dans  l' air..
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