Les grands oubliés
Les malades de seconde zône. _____On pouvait s'y attendre. Le vaccin anti-covid ne sera pas également réparti et ne profitera pas à tout le monde dans les mêmes délais. Certains pays auront les restes, plus tard. Il n'y en aura pas pour tout le monde et au même prix. L'inégalité entre les pays et leurs ressources vont se faire une nouvelle fois sentir. Comme le manque de solidarité internationale. Dramatiquement. Deux poids, deux mesures dans le domaine sanitaire. "...La ligne d’arrivée n’a pas été franchie dans la course au vaccin contre le Covid-19, que déjà, des inégalités de distribution se profilent à l’horizon. Selon les données compilées par la Duke Université (Caroline du Nord), qui répertorie toutes les pré-commandes et les achats des différents vaccins à l’essai, “l’immense majorité des doses déjà acquises le sont par des pays riches”, rapporte la BBC.
L’Union Européenne, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Inde font partie des pays (ou ensemble de pays) qui ont acheté le plus de doses, en misant sur différents essais. Et même si les principaux dirigeants se sont mis d’accord sur le fait d’assurer une distribution équitable du vaccin dans le monde entier, notamment via le plan Covax, ___ “Il y a une probabilité très faible que le vaccin arrive dans les pays pauvres d’ici la fin de l’année prochaine, ou du moins pas en quantité suffisamment importante pour une vaccination de masse”, a estimé Rachel Silverman, analyste au Centre pour le Développement Global..." "...Alors que les premières vaccinations ont commencé au Royaume-Uni, des ONG alertent sur les risques d'inégalités en matière d'accès aux vaccins. "9 personnes sur 10 n’auront pas accès au vaccin contre le COVID-19 l’année prochaine", redoutent-elles A moins que la Chine, pour des raisons de prestige ne compense le manque ou le retard. Les pays les plus riches ont sécurisé leur dose. Les pays pauvres, comme le Mali seront servis, peut-être, mais si tard, peut-être en 2022? Le chacun pour soi tend à prédominer, tandis que les annonces se bousculent. Pourtant "... le but initial de l'OMS est de vacciner la planète selon un ordre de priorité indépendant des nationalités, en commençant par les 20 % de gens les plus vulnérables de chaque pays, dont le personnel médical, avant de passer aux autres. « Je comprends pourquoi ils le font, mais il est malheureux que des gouvernements achètent plus de vaccins que nécessaire pour ses vaccinations prioritaires », dit le patron de la Cepi..." La compétition s'installe et pourrait bien durer, au détriment de ceux qui manquent de moyens pour payer. Une injustice, mais aussi un mauvais calcul, quand on sait que le virus n'a pas de frontière.________________
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