Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

lundi 24 avril 2023

Pour ne pas se mouiller...

 Les deux, mon capitaine!

                     Au moins, il a une opinion.

   Ne pas juger, c'est encore le faire...            ____________________

Echos de la terre

 Comment vont les sols?

                       Plutôt mal. On ne dira jamais assez ce que l'on doit aux sols, qui sont trop souvent l'objet d'une agriculture non raisonnée, qui subissent souvent à notre insu d'énormes pressions liées entre autre aux contraintes forcées, aux dégradations liées surtout à une agriculture ultra-productiviste. Encore mal connus, les sols ne sont pas de simples supports, ils peuvent se dégrader, parfois rapidement, sous l'effet de divers facteurs. Nous avons peu conscience de l'importance et de la complexité de notre terre nourricière, qui a mis tant de temps à se constituer et qui reste un fragile équilibre. Un bien rare et précieux. Un problème politique au sens large. Pas seulement étroitement écologique. Il y a des prises de conscience à développer et des urgences devant nous.                                                                      Nous sommes enfants de la terre. Notre Terre nourricière est faite d'un équilibre riche, complexe et fragile.

           Que nous ne soupçonnons guère....
     La fabrique de la vie qui la constitue demande un autre gestion des sols  que celle, technocratique et court-termiste, que nous lui imposons de plus en plus, sous l'impulsion des marchands de machines et de certains  entrants, qui nuisent aux sols, ne les considérant que comme de simples supports.
  Avec le développement de la culture intensive et de l'agrobusness, les sols s'appauvrissent de plus en plus. Notamment du fait de la multitude des produis entrants développés par l'agrochimie, qui contribue à réduire ou à détruire les constituants vitaux essentiels à la vie des sols.
    La monoculture sur de grands espaces, souvent par déforestation, accentue cette régression, de Bornéo à l"Amazonie de la Beauce au Middle West.
  Nous avons oublié que la vie des sols conditionne la nôtre.
       Nous sommes des hommes et Homo vient de humus. Nous  retournerons à la terre, comme humus. Le mot "homo" est lui-même apparenté à "humus",la terre,le sol,le grec "khamai" signifiant "à terre". Les Romains nommaient donc l'homme "le terrestre", par opposition aux dieux (cf. humilité, de même racine).
   Faute d'humilité et de savoir, nous tuons à petit feu ces sols qui vont devenir improductifs, sous les impératifs, non seulement démographiques, mais surtout les exigences de rentabilité et de mécanisation qui les accompagnent.
      L'homme oublie trop souvent qu'il ne peut vivre hors-sol. Sans les vers, notamment, ces laboureurs du sol, ses racines sont bien compromises.
    Le déclin de la diversité est une vraie menace, comme l'indique clairement Claude Bourguignon. 
      Le perte progressive des vers de terre, des insectes et des oiseaux n'est pas anodine. La vie microbienne se réduit.
  Le problème n'est pas seulement chimico-commercial, il est aussi politique.
    L'agriculture biologique pourrait nourrir, à certaines conditions, plus d'hommes qu'on ne croit.
A condition que soit revue dans l'urgence la gestion mercantile des ressources agricoles en reconquérant une souveraineté alimentaire, véritable et rapide.
  La biodiversité est toujours menacée
    L'agriculture dite moderne, pas seulement dans le Middle West ou l'Argentine, nous mène à des impasses.
    20% des terres cultivées dans le monde seraient affectées.
      La chimie  c'est bien, mais pas trop et pas n'importe comment. Sans ses obscurs alliés, la terre n'est plus rien.
                  La vie des sols conditionne la nôtre.
                                         _________________________                                                                           

dimanche 23 avril 2023

En bonne voie?

    Que valent les notes?
                 Tendances perverses
                            Au nom de la "bienveillance"....valeur ambiguë

Coups d'oeil

__ Défi

__ Improvisation

__ Conditionnalité 

__ NHS en question                  

__ Ça roule pour eux..

__ Histoire de la casseroles

__ L'inflation et la dette

__ En voie de disparition?

__ Guerres et économies

____________   Revue de presse  ________

samedi 22 avril 2023

Une affaire de casseroles

                      Et de cuisine politique


C'est bien vrai ça!


Les dispositifs sonores portatifs hors la loi?


Mais ce n'est pas nouveau...




Energie électrique (encore...)

 Dossier "électrique"  (notes de lecture)  

              Un problème brûlant, qui n'a pas été anticipé, géré au jour le jour depuis une dizaine d'années sans vision de l'avenir. Même si la question ukrainienne a créé un électrochoc. Les règles du libéralisme à courte vue ont surtout fait la loi et ont abouti à une usine à gaz. Les règles du marché sont devenues pour l'essentiel l'alpha et l'oméga d'un système dans lequel vous étions devenus des champions. Résultat: c'est nous qui payons aujourd'hui le plus cher pour nos dépenses électriques en Europe. Comprenne qui pourra...   


                                                                                                                                   "... « Avant de parler de la réforme du marché européen de l’électricité, il nous fallait comprendre comment fonctionne le marché de détail en France, explique François Carlier, directeur général de CLCV. Le mode d’exploitation du parc nucléaire, la façon dont s’exerce la police de marchés sont des impensés de la régulation de l’énergie. Cela dure depuis vingt ans. Alors que cela peut avoir des impacts très lourds sur les prix pour les consommateurs. »     De fait, les constats mis en lumière par cette étude soulèvent de nombreuses questions sur le fonctionnement du marché de l’électricité et la façon dont EDF pilote son parc. Interrogé sur cette enquête, le groupe public nous a indiqué « ne pas faire de commentaire ». De son côté, la commission de régulation de l’énergie (CRE), censée surveiller le marché, et qui elle aussi a eu connaissance de cette étude, n’a pas donné suite à nos interrogations.                                                                                                                                         Le premier constat relevé par CLCV, qui va à l’encontre de bien des propos répétés par le gouvernement, porte sur « la dégradation structurelle de la production nucléaire ». Et cela bien avant que les corrosions sous contrainte détectées dans certains réacteurs fin décembre 2021, et qui ont entraîné un gel d’une partie de la production nucléaire tout au long de 2022, fassent prendre conscience de la fragilité de l’outil de production d’EDF.      
Avec plus de cinquante-six réacteurs, le parc nucléaire français est en mesure, s’il fonctionne au maximum de sa capacité, de fournir les trois quarts de la consommation d’électricité en France. Or entre 2012 et 2021, la production nucléaire, relève l’étude, n’a cessé de diminuer. Alors qu’elle représentait 73 % de la production électrique en 2012, elle ne s’élève plus qu’à 67 % au premier semestre 2021. En dix ans, la production nucléaire a chuté de 11 %, note-t-elle.         Ce déclin peut s’expliquer en partie par le vieillissement du parc français. Arrêts pour maintenance, rénovations, visites décennales se multiplient dans ces centrales qui, à l’origine, étaient censées être exploitées pendant quarante ans. Le prolongement de leur exploitation au-delà de cette période nécessite des opérations de contrôle et de surveillance accrue. La disponibilité des centrales nucléaires ne cesse de diminuer.                       Mais au-delà de ces nécessaires actions de contrôle et de sécurité, d’autres points posent question. D’abord, il y a ce décrochage brutal de la disponibilité du parc nucléaire français. Alors que de 2012 à 2015, le taux est relativement stable, autour de 75 %, il baisse brutalement à partir de 2015 et poursuit sa chute par la suite. En sept ans à peine, il a diminué de 19 % pour atteindre 63 %. Selon les données de RTE, il y avait quelque 22,3 GW de production indisponibles en 2020.  Comment expliquer que le parc nucléaire ait un si pauvre rendement par rapport à ceux installés à l’étranger ? Dans son étude, la CLCV relève que les centrales américaines, avec une ancienneté comparable, fonctionnent en moyenne 92 % du temps et que ce taux a plutôt augmenté au fil des ans. Plus proches de nous, les centrales belges, construites avec les mêmes technologies et à la même période que celles de France, affichent elles aussi un taux de disponibilité de 90 % à 94 %. Interrogée sur ces différences, EDF nous a renvoyé auprès de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN) sans nous apporter plus de réponses.       Ces questions mériteraient pourtant d’être creusées car elles ont un impact direct sur le fonctionnement du marché de l’électricité en France et ses prix. Car au fur et à mesure que la production nucléaire a diminué, la substitution ne s’est pas faite au profit de l’hydraulique ni des énergies renouvelables, même si ces dernières montent en puissance, mais à celui du gaz. Entre 2012 et 2022, la production d’électricité par les centrales à gaz a augmenté de plus de 31 %, note l’étude.   La présence des centrales à gaz est devenue permanente dans la production électrique française. « Sur l’ensemble de la période étudiée de 2012-2022, il n’y a pas eu une heure où la production totale de gaz était nulle », insiste l’étude. Avant de poursuivre : « Elles ont fonctionné 73 % du temps pour produire une quantité maximale de 3 000 MW. En parallèle, nous exportions une quantité de 6 123 MW  .....                                  ...  Substituer la production nucléaire par des centrales à gaz, c’est avoir l’assurance de pousser les prix à la hausse. Entre mars 2012 et mars 2022, les prix de l’électricité à court terme ont augmenté de 562 %. C’était avant la guerre en Ukraine, avant l’explosion des cours des énergies fossiles.   En 2018, l’association de consommateurs UFC Que choisir avait déjà posé la question de la gestion du fonctionnement du parc nucléaire. Cela lui avait valu un procès en diffamation de la part d’EDF. L’association CLCV ne peut cependant s’empêcher de reposer la question. « Pourquoi les centrales nucléaires ont vu leur production décroître pour laisser place à celles au gaz quand cette production coûte presque deux fois plus cher à produire et surdétermine le prix du marché de gros ?, s’interroge l’étude. Ce fait est avantageux pour les producteurs mais pesant pour les consommateurs français. »                                                                                                                                                                                                                                               EDF a-t-elle utilisé sa position dominante pour pousser les prix à la hausse et en tirer un bénéfice à court terme, avec l’assentiment de tous ses concurrents ? « À partir de la nomination de Pierre Gadonneix comme président en 2004, lorsque EDF a été transformée en société anonyme, il y a clairement eu un changement de doctrine », explique un ancien cadre d’EDF. Pour lui, le court-termisme financier l’a emporté, quitte à fragiliser à long terme le parc de production. Car la question est posée par de nombreux ingénieurs et techniciens sans qu’une réponse scientifique sûre ne puisse être apportée à ce stade : l’utilisation intermittente des réacteurs nucléaires, alors qu’ils ont été conçus pour fonctionner en permanence, ne participe-t-elle pas à la multiplication des incidents et au taux d’indisponibilité du parc inhabituellement élevé ?                                                               « EDF, poursuit cet ancien cadre, gère techniquement son parc en fonction de sa valeur d’usage, déterminée par le prix de l’uranium et du prochain rechargement. Les plannings d’arrêt, de rechargement sont prévus en fonction de ces calculs. De plus, le groupe a intérêt à avoir une composante gaz dans la production électrique pour maintenir, voire augmenter les prix. Mais il est très compliqué pour le régulateur de discuter les arbitrages d’EDF, si jamais il en a envie. »                                                                                                                                                               C’est un des derniers enseignements de cette étude. Alors que le marché de l’électricité est peut-être un des plus manipulables, la CRE (commission de régulation de l’énergie), se conformant aux habitudes de pratiquement toutes les autorités indépendantes liées à l’économie et à la finance en France, est quasiment inexistante. Depuis sa création, les seuls critères pour analyser le fonctionnement du marché électrique en France ont été l’augmentation de la redistribution de la production nucléaire historique aux fournisseurs alternatifs concurrents d’EDF et la surveillance du nombre de clients que perdait l’ancien monopole public. Mais à aucun moment, la CRE n’a donné l’impression de surveiller le marché et la formation des prix. « Il est tout de même fort surprenant que le régulateur ne semble pas avoir intégré à sa feuille de route la surveillance des variations structurelles et conjoncturelles de la production [électrique] », note l’étude.     « Il manque clairement une police de marché. Depuis sa création, la CRE n’a prononcé aucune sanction digne de ce nom », ajoute François Carlier. Tirant un bilan encore plus pessimiste de l’ouverture à la concurrence, de l’envolée des prix de l’énergie, et de la dégradation de l’état de l’électricien public, cet ancien cadre d’EDF se montre encore plus sévère : « Ce dont nous avons besoin, c’est d’un groupe EDF fort et d’un régulateur tout aussi fort. Pour l’instant nous n’avons ni l’un ni l’autre. »   [ Merci à Martine Orange]            __________________________________

                                                                                  

vendredi 21 avril 2023

Fallait y penser...

 La voilà, la solution!...

               Die Lösung                                     
                                               _________________

Varia

1 __ Dérapages

2 __ Hallucinant!

3 __ Basculement

4 __ Cybersécurité?

5 __Cyber terrorisme  

6 __ Macron stoïcien ?

7 __ Maintien de l'ordre?

8 __Poste restante

9 __Jeux d'enfants

10 __Géants en crise?

11 __Idées reçues

12 __Mission impossible

13 __Vacataires en question

14 __Participation en cause

15 __Histoire de casseroles                    _____________________

jeudi 20 avril 2023

Droit dans ses bottes

  Effectivement...

                   Beaucoup de bruit pour rien, comme disait William


Notre pain quotidien

Certains se font du blé...sur le blé

                                        Considéré depuis longtemps, dans le plupart des cultures, comme le produit nutritif le plus basique, le plus vital. Le blé traditionnel qui se récoltait à l'échelle de la ferme la plus modeste autrefois, comme celui, modifié, qui couvre d'immenses hectares, en Beauce, en Ukraine ou au Canada. Le marché de ce céréale s'est aujourd'hui internationalisé, comme d'autres produits, qui se vendent à grande échelle, à des prix qui peuvent connaître d'énormes variations, devenant si parfois rares et si chers qu'ils peuvent engendrer des famines locales. Les événements réduisant la production sont souvent mis en cause, mais on parle moins de la spéculation de la part d'institutions internationales qui font monter artificiellement les prix pour leur plus grand bonheur boursier Les transactions spéculatives, à Chicago ou à Genève, échappent au pouvoir des nations. Il n'y a pas que les variations climatiques. La nature a parfois bon dos. Les famines ont souvent des causes humaines. Certaines banques commencent à le comprendre. Les assauts spéculatifs étranglent aussi les producteurs, poussés à disparaître, à s'endetter à outrance, ou à se concentrer encore.   Le pain n'est pas une denrée comme les autres... 


                                                                                                                                        Déjà en 2008, le rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation disait:« Il n'y aurait pas eu de crise alimentaire sans spéculation  Ce n'était pas la seule cause de la crise, mais elle l'a accélérée et aggravée. Les marchés agricoles sont naturellement instables, mais la spéculation amplifie les brutales augmentations, tout comme les chutes des prix, qui sont aussi très dommageables pour les pays producteurs. Cela rend difficile la planification de la production et peut brutalement augmenter la facture alimentaire des pays importateurs de denrées. »

 L'agriculture a été sacrifiée sur l'autel du marché et les mêmes  mêmes causes produisent les mêmes effets. La souveraineté alimentaire est le problème-clé.
La responsabilité humaine, le type d'agriculture, le mode de gestion de la planète sont  largement en cause. Il est urgent de repenser l'agriculture et il y aurait beaucoup à dire sur la fragilisation et la dégradation des sols engendrée par l'agriculture intensive
__________________________Si la gabegie alimentaire ne cesse pas, le problème s'aggravera dans les années qui viennent:
"... La moitié du blé mondial et les trois quarts du maïs et du soja ne servent pas à faire du pain, des pâtes, du couscous, des tortillas ou du tofu, mais du poulet, des œufs, du porc, du lait et du bœuf ! Est-ce bien raisonnable à l'échelle mondiale ?
Ces crises à répétition ne vont-elles pas nous inciter à nous interroger sur la durabilité de notre système alimentaire, qui nous amène à manger en France chaque année 85 kg de viande et 90 kg de laitage ? Et que dire des Etats-Unis (125 kg de viande), sans compter la Chine qui rejoint notre gabegie alimentaire ? En tous les cas, à court terme, soit nous acceptons une forte hausse du prix de ces produits, soit les éleveurs seront dans la rue, avant de goûter aux charmes de Pôle emploi (ou du suicide malheureusement...). La saga du groupe volailler Doux qui nous a tenus en haleine risque de n'être que le premier chapitre d'une crise plus profonde.
Les politiques de soutien aux agrocarburants de première génération (éthanol à base de maïs aux Etats-Unis, biodiésel à base de colza en Europe ou d'huile de palme dans de nombreux pays du Sud) vont à nouveau être fortement questionnées. Est-il bien raisonnable de continuer à... brûler une ressource aussi essentielle et dorénavant rare que les grains de céréales ou d'oléagineux, et de défricher à grande échelle la forêt vierge pour pouvoir poursuivre ?..
"... Prendre conscience que l'agriculture représente dorénavant une question-clé pour la paix du monde, et qu'elle a besoin d'un effort collectif très important et d'investissements considérables pour être à la hauteur du défi.
S'organiser entre les différents Etats pour prévenir les crises, avec une limitation de la spéculation, la constitution de stocks-tampons sur tous les continents, et la circulation de l'information (ce que le G20 a, soi-disant, décidé de faire !).
Revoir nos habitudes alimentaires : moins d'obèses ici et moins de mal-nourris là-bas, tout le monde finirait par y gagner. Et promouvoir sur tous les continents une agriculture qui réconcilie écologie et agriculture (en particulier agroécologie ou agriculture écologiquement intensive), qui permette aux paysans du monde de produire eux-mêmes, suffisamment (c'est-à-dire beaucoup) et de façon plus durable, même en prenant en compte les effets délétères du réchauffement planétaire."
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L’agriculture et l’alimentation ne peuvent être laissées aux rapaces de la finance
« Après les subprimes, on spécule sur la nourriture »
Quand le riz devient un produit financier
-Les banques et les bulles 
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Le problème de l'autosuffisance alimentaire se pose encore:
- Du riz, des hommes et du marché>>> Emeutes de la faim>>>Multinationales et agriculture>>>Famine mondiale : causes, remèdes ?>>> Agriculture et spéculation>>>Prix alimentaires : le vrai et le faux

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